224# La pleine conscience revue et corrigée

Une expérience à vivre les pieds sur terre 

Quand je parle de la pleine conscience revue et corrigée, je vous invite à une nouvelle manière de vivre la pleine présence, et j’ai envie de parler d’une approche non-méditative. Je voudrais que la pleine présence soit plus expérimentale, plus enracinée dans le quotidien. Qu’on ne soit pas obligé de coller les doigts les uns aux autres, assis en tailleur, les yeux fermés, etc. Je tiens à ce qu’on l’expérimente dans une approche bien plus réaliste, ancrée dans le quotidien, dans le réel de la vie.

La pleine conscience s’est beaucoup développée dans les pays occidentaux ces dernières décennies. Vous en avez donc sans doute entendu parler. Nous sommes plus communément habitués à parler de pleine conscience, alors que ça a été traduit de l’anglais Mindfullness. Il serait donc plus judicieux de l’appeler la pleine présence. Est-ce jouer sur les mots ? Pas du tout. 

Ecoutez ce podcast maintenant et découvrez pourquoi s’ancrer davantage dans la pleine présence et comment l’intégrer dans votre quotidien avec les avantages à en tirer.

Vivez votre vie en mieux 

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je voudrais préciser quelque chose au sujet du slogan de Heureux au présent. J’ai choisi « Vivez votre vie en mieux». Et si j’ai fait ce choix, ce n’est pas le fruit du hasard. Suite à des questions qui m’ont été posées, j’ai pensé qu’il serait judicieux de s’apprêter sur ce point pour l’expliquer.

En choisissant ce slogan, j’ai voulu qu’il ne soit jamais présent à l’esprit d’envisager de vivre la vie de quelqu’un d’autre. Je tenais également à ce qu’il n’y ai aucune inspiration à ne plus vivre sa propre vie. L’idée consiste à se dire « j’accepte ma vie, elle est comme ça. Je veux donc la vivre comme elle est ». Vous percevez donc que l’idée n’est pas de changer sa vie pour qu’elle soit mieux ! Il est question de vivre sa propre vie en mieux. Et vous verrez que, dans le sujet d’aujourd’hui, sur la pleine conscience, ça aura pleinement son sens que j’explique la raison de ce slogan.

J’ai attrapé le virus de bonheur

Je vous rappelle que vous pouvez télécharger gratuitement le livre. « j’ai attrapé le virus de bonheur, trois remèdes efficaces pour ne pas en guérir ». Je remercie ce qu’ils ont téléchargé pendant cette semaine. Je vous encourage à utiliser ce livre pour instaurer le bonheur dans votre vie.

D’ailleurs, pendant que vous le lisez, je vous invite à me poser vos questions. Dites-moi en quoi vous trouvez des éléments enrichissants, ce qui vous pose question ou qui vous pose problème. Faites-moi mention de ce qui représente un défi pour vous. Ainsi, je pourrai vous accompagner dans cette dynamique, en répondant à vos questions, voire créer un podcast sur la question soulevée.

Le bonheur des gens ordinaires

J’en profite également pour vous renvoyer vers la nouvelle rubrique que j’ai créé sur ce blog Heureux au Présent qui s’intitule « Le bonheur des gens ordinaires » inaugurée avec Elisabeth Balestrieri. Au vu des réactions de plusieurs membres de la communauté Heureux au Présent, j’ai l’intention de la poursuivre. En conséquence, si vous êtes un homme, une femme, un jeune, un senior heureux (je ne parle pas d’un bonheur qui se trouve à une échelle très élevée sur votre propre échelle du bonheur. Il suffit que vous ayez le sentiment d’être heureux pour vous sentir concerné), je suis tout à fait enclin à vous interviewer pour comprendre ce que vous avez mise en place pour être heureux. 

J’ai interviewé Gwendoline récemment. Notre entretien sera donc publié dans quelques semaines.

Pour aujourd’hui, arrêtons nous sur la pleine conscience.

Clarifions la définition de la pleine conscience

La pleine conscience est un mot traduit de mindfulness, comme je l’ai évoqué un peu plus haut. Vous percevez son origine anglo-saxonne. Ce dernier a l’inconvénient de contenir le mot esprit tiré de mind. Du moins, il se référe au mental. Avec le suffixe fulness, il exprime ce qui remplit, qui est complet. Or, le problème lié à la présence du préfixe mind (esprit/pensée) est qu’il se trouve attaché au mental, donnant l’impression que la pleine conscience serait liée à la cognition, à la pensée, à la réflexion. 

En conséquence, on a tendance à la rattacher à une capacité à maîtriser. Il nous apparaît évident que, en sous-entendu, il soit question d’un savoir penser, un savoir-faire. Et je remercie vraiment ceux qui ont retraduit mindfulness en lui apportant une notion de présence, ce qui donne« la pleine présence ». C’est véritablement dans cette dynamique-là qu’il serait plus judicieux d’accueillir cette traduction en excluant le mental pour favoriser une mentalité, un état d’esprit, une disposion intérieure, tel un penchant.

La pleine présence date de nombreux millénaires   

À vrai dire, les anglophones ont utilisé ce terme sans être, pour autant, à l’initiative du concept comme du savoir-vivre de la pleine présence. Elle existe depuis la nuit des temps, avant même que l’anglais n’exista. Cette manière de vivre se retrouve au Tibet, en Inde comme dans de nombreuses traditions orientales. En Occident, nous sommes tout content d’avoir découvert the mindfulness ou la pleine conscience, mais c’est une réalité qui existe depuis si longtemps.

Je suis ravi que les pays occidentaux «s’emparent » de cette expérience. Ceci étant, si vous allez en Asie, vous verrez qu’un bouddhiste arborera un sourire, si vous lui dites avoir découvert à la pleine conscience récemment. Il sait pertinemment que ses aïeux la vivent de manière institutionnelle dans le vécu quotidien, depuis de nombreuses générations.

La pleine présence en pratique 

La pleine conscience, ou mieux encore, la pleine de présence, est une capacité à se détacher de son mental (et vous comprenez pourquoi la pleine conscience pose problème), de son système de pensées et de ses jugements. Ainsi, cela permet d’entrer dans un univers dans lequel on ne jugera plus, on laissera les pensées vaquer à leurs occupations sans chercher à les maîtriser, pour vivre une expérience sensorielle globale. Nul n’est besoin de faire appel à l’activité mentale pour entrer dans l’expérience.

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Retrouvons un équilibre global

Je profite de l’évocation de la présence de l’esprit pour dire que nous vivons beaucoup trop dans notre tête. C’est un défaut occidental. Nous vivons trop dans notre mental. Un des avantages est qu’il nous est possible d’approfondir certaines choses, d’analyser, de concevoir, mais je rappelle que pendant des millénaires, des sociétés qui ne vivaient pas en priorisant l’esprit, la connaissance et la maîtrise, vivaient tout à fait heureuses et développées ! N’ayons pas l’impression que le développement de la connaissance, de la maîtrise de soi serait une chose nouvelle.

Aujourd’hui, on aime que l’intellect soit roi. On fait alors une sorte de gymnastique mentale avec nos pensées, mais c’est pour moi une sorte de handicap, dans la mesure où c’est parfois au détriment de tout le reste, de la dimension humaine entière. 

happy diverse couples laughing in park
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Choisir de créer une suprématie mentale est un déséquilibre. Notamment, on a tendance à penser que la connaissance permet la maîtrise. Je me permets de rappeler que l’influence de l’empire grec à une incidence considérable sur notre manière de vivre et de penser actuel. Combien de langues européennes et nord-américaine (puisque l’anglais a été conçu à partir des langues européennes) sont influencées par la langue grecque ? On pourrait ajouter l’émergence de l’empire romain qui continue lui aussi à nous influencer encore aujourd’hui.

Les sagesses ancestrales globalisantes

Avant l’empire grec, il existait des sagesses, des philosophies et des manières de voir le monde et la vie qui connaissaient également l’expérience enrichissante. D’ailleurs, si je considère le Moyen-Orient avec la culture hébraïque dans laquelle la religion juive a trouvé son berceau, on parlait abondamment de connaissance. Mais cette dernière ne se limitait pas à l’esprit, au mental, à la réflexion ou à l’analyse. En effet, le mot qui a donné naissance à ginosko, un mot grecqui signifie connaître. C’est celui qui est employé pour parler de l’expérience sexuelle, dans la Bible. 

Alors, l’expérience sexuelle ferait-elle appel à la cognition, à la réflexion et à l’analyse ? C’est en partie le cas. Quand un humain vit une expérience sexuelle, il intègre une expérience globale, globalisante. L’être tout entier est sollicité dans cette expérience-là. On ne se limite pas qu’à la connaissance, à la perception d’une pensée dans la tête. On fait l’amour dans son être tout entier, pas uniquement dans son corps comme on ne le fait pas uniquement dans sa tête.

Accueillir le tout

Quand je pense à la pleine présence, j’aimerais que l’on s’inscrive dans une dynamique dans laquelle on intègre la sollicitation de l’être tout entier, et non pas seulement de chercher à ralentir ses pensées, à les canaliser, voire, à vouloir les maîtriser. 

Toujours, en considérant le fond de mon propos, j’aborde la connaissance comme non exclusivement intellectuelle. Un dérivé de ginosko est la gnose. Elle est à l’origine du gnosticisme. Il s’agit-là de la connaissance qui se présente sous forme d’un savoir acquis, certes, mais aussi d’une expérience. On pourrait même parler d’une expérience initiatique vu qu’elle intègre une dimension spirituelle. On ne se situe pas uniquement dans le mental. On se plonge dans une expérience initiatique. Or, en évoquant la gnose, on s’inscrit bien après l’empire grec, puisque cette dernière a pris naissance dans les siècles qui ont suivi la naissance du christianisme.

Cette expérience globale à laquelle je vous appelle et qui est à inscrire dans la pleine présence, est une capacité à être là, au présent, pleinement installé dans l’instant. Et si Eckhart Tolle me faisait le bonheur de lire cet article, il ne pourrait que souscrire en sa qualité d’auteur du livre « Le pouvoir du moment présent » traduit de «The power of now», un des best-seller que vous avez peut-être déjà lu. Si ce n’est pas encore fait, je vous encourage à le faire ou à le relire si c’est déjà fait. Vous verrez qu’après plusieurs lectures, vous percevrez certains aspects négligés ou perçus autrement lors de votre première lecture. 

La pleine présence consiste donc à habiter pleinement l’instant vécu au présent. C’est donc la capacité d’être ici, et maintenant.

Sortir de la chasse gardée

La tendance, ou plutôt le risque qui s’ouvre devant nous serait de se dire « je vais habiter pleinement l’instant présent et, par conséquent, adopter une approche de méditant ». En effet, il est possible de le faire dans le cadre de méditation, mais pourquoi le réserver aux seules personnes qui pratique la méditation ? Stop ! On peut vivre pleinement l’instant présent, sans être dans la méditation. 

Je ne cherche pas à cracher sur la méditation, même si certains savent que c’est une pratique que je n’aime pas beaucoup. Peut-être est-ce une des raisons pour lesquelles je vous propose une pleine présence différente de ce qui est généralement proposée dans le cadre de la méditation. En effet, je crois que la pleine présence n’est pas à compartimenter dans la méditation. 

Habiter l’instant pleinement

La capacité à habiter pleinement l’instant présent, à être véritablement là, ici, et maintenant, dans la perception de soi est accessible à tous. Vous percevez que je n’évoque pas une écoute de soi. Je n’évoque pas non plus une écoute qui pourrait nécessiter des oreilles. Cela pourrait correspondre à une tentative d’écoute de son ressenti, de ce que l’on vit. Eh bien non ! Je veux que l’on se voie dans un vécu ici et maintenant, avec soi-même, dans une approche globale. Cela signifie qu’on laissera s’exprimer, ou se manifester, tout ce qui veut se manifester dans notre vie. Qu’il s’agisse d’une pensée, d’une émotion, d’une perception, d’une intuition, d’un ressenti. Tout est bienvenu dans la pleine présence. Tout. 

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Le jugement dernier ou le dernier jugement

Et en matière d’accueil inconditionnel, on va véritablement tout recevoir sans aucun jugement. Il ne sera donc plus question de se dire « non, je ne veux pas ressentir ça, je ne veux pas avoir mal à cet endroit-là, je ne veux que ceci ou cela… ». On sort de la dimension de tri. On entre dans l’expérience, en étant là, dans le présent, installé pour vivre ce que le moment nous « donne » de vivre.

Voyez-vous que l’on met plutôt l’accent sur la manière de vivre l’instant ? Il est donc question de placer le pied dans une dynamique dans laquelle on ne cherche plus à maîtriser l’événement. Nul n’est question d’éviter qu’une chose nous arrive. Il n’est plus question de jugement, par conséquent, on recevra et expérimentera les choses comme elles se dérouleront. Il n’y aura plus de volonté de contrôle, plus de stratégie, plus de projet. On sera là, dans l’accueil, sans placer de filtre, sans pratiquer de tri, sans juger de bien ou de mal puisque l’on aura quitté l’univers manichéen, une approche qui se veut contrôlante. 

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Comprenons-nous bien

Je ne veux pas dire que tout est bien ou que plus rien n’est mal. Étiqueter le bien et le mal est parfois une façon de passer à côté d’une expérience. Or, dans la pleine présence, le dés-étiquetage (permettez-moi ce néologisme) est une manière d’accueillir ce que l’on vit là, maintenant, comme on le vit là, et maintenant. En son temps, on verra si l’on juge, si on décide de le qualifier de bien, de mal, de top ou de pas top ! On vivra alors l’événement comme on veut le vivre.

D’ailleurs, dans le podcast intitulé, « Ma formule pour sortir du conflit », j’évoque le fait que si l’on considère le conflit comme négatif, on n’aura pas envie d’y entrer. Pourtant, ne pas y entrer est un moyen de se priver d’en sortir ! Finalement, c’est une manière de veiller, presque attentivement, à ce que le confit demeure et génère un phénomène cocotte-minute au bout de quelques semaines, quelques mois ou quelques années. Parce que si l’on n’est pas entré dans le conflit, il se vivra sans nous puis s’imposera à nous un jour, sans que l’on s’y attende.

Le bonheur à porté  

Dans la pleine présence, on quitte le contrôle. Il n’est plus de stratégies, de projets. On est là, on accueille, on n’est pas dans une écoute qui consisterait à trier ce qui est beau, ce qui est bien, ce qui est agréable, qui fait mal aux oreilles ou pas, on s’installe dans un accueil dans lequel on va se laisser aller à vivre, se laisser aller à créer, à ressentir, à percevoir. N’est-ce pas la définition de vivre ?

Finalement, nous pourrions dire que quelqu’un qui vit heureux vit en pleine présence. Les points culminants de votre bonheur quotidien vous attendent dans la pleine présence.

Je peux reprendre l’image de la relation sexuelle que j’évoquais tout à l’heure, avec le verbe ginosko. La sexualité est une expérience globale. On ne la vit pas que dans ses pensées comme on ne l’expérimente pas non plus uniquement dans son corps. Si l’on est que dans son corps, on passe à côté de quelque chose. Si on l’installe uniquement dans ses pensées, on passe également à côté de quelque chose. 

D’ailleurs, on aura de la difficulté à se laisser aller dans l’expérience et d’y vivre une jouissance globale. Or, l’expérience sexuelle est une des expériences qui fait partie des expériences ultimes réservées à l’humain. Là, il peut y vivre la globalité ; le mental, la cognition, les perceptions, les ressentis physiques, les ressentis émotionnels, etc. Tout est là, inclus, au point que l’humain ne sait plus faire le tri de ce qui est dans son corps ou dans sa tête. Il vit dans un instant T qui se construit, sans que l’on sache vraiment ce qu’il reçoit est ce qu’il donne. 

Une expérience globalisante

Quand quelqu’un fait l’amour dans sa tête, ça se voit, ça se sent. Le partenaire pourrait aisément lui dire « tu es là ? J’ai l’impression que tu n’es pas complètement présent ». C’est véritablement un des exemples qui me paraît intéressant pour vivre la pleine présence. D’ailleurs, certaines personnes vivant la pleine présence dans la méditation pourraient nous dire qu’elles vivent à peu près la même chose que ce que l’on vit dans une expérience sexuelle. Pour certaines, c’est peut-être encore meilleur, si comparaison il y a.  

Déménager la pleine présence

J’entends bien que la méditation permet de vivre la pleine présence. Toutefois, j’aimerais faire déménager la méditation de la pleine présence pour l’installer dans le quotidien, dans beaucoup des expériences vécues. Un moment avec des potes, au travail, avec vos enfants, seul, en écoutant un morceau de musique, en cuisinant, en faisant le ménage, etc. Plein de ces choses que vous pouvez vivre en pleine présence. Ma demande est de ne plus compartimenter sa vie pour réserver la pleine présence à des périodes de méditation, mais de l’installer et de la disséminer au fil du quotidien.

Si vous êtes à table, à déguster un plat que vous avez préparé, mangez-le en pleine présence. Prenez quelques instants pour vous dire « allez, je vais vivre les cinq ou sept minutes qui sont devant moi en pleine présence, dans une expérience globale ». 

Aménager sa pause/pose

En parlant de pose, je peux employer le verbe poser. Et en même temps, j’ai envie de le mixer avec la pause. Comment je me pose/pause dans ma vie ? Voyez-vous que l’on n’est plus tendu vers quelque chose. On est là, ici, maintenant, en train de vivre une expérience dans laquelle on va s’ancrer.

Vous pouvez le faire à votre guise, avec un ami, un collègue, un conjoint, un enfant en étant véritablement présent dans l’échange. Ce peut être autour d’une discussion de coeur à coeur. C’est bien différent d’une relation de surface. Ici, je voudrais la proposer dans une relation verticale, dans laquelle on entre en profondeur, on pratique l’ouverture de soi dans l’accueil de ce que vit l’autre. Quand on exprime la manière dont on vit les choses, on entre en pleine présence avec soi-même. On partage véritablement ce que l’on vit là, ici et maintenant, ce que l’on est en se posant/pausant. Ainsi, on s’autorise à être soi. Quand on vit en pleine présence, on est soi, vraiment soi. 

Vivre la pleine présence pluri-quotidienne

Vous comprenez qu’il n’est pas évident d’être en pleine présence d’un certain contexte. Il peut arriver que l’on se trouve dans des relations avec des personnes qui se situent plutôt dans le cercle C ou dans le cercle D. (pour mieux comprendre quand je vous parle, cliquez sur le lien). On peut le vivre dans le cercle A, dans la relation avec soi-même, ou dans le cercle B. Après, ça commence à être difficile, ou plutôt, différent. Parfois, ça reste possible. D’ailleurs, il s’avère plus aisément  possible de vivre la pleine présence quand on s’entraîne à être là, ici et maintenant, sans chercher à donner la priorité à ses pensées, à sa tête, à son analyse ou à son jugement dans la lecture des choses. Au contraire, on laissera les choses venir à soi pour se révéler comme elles ont envie de le faire.  

Noël tous les jours

Vivre la pleine présence est un cadeau que l’on s’offre à soi-même. On se l’offre pour s’ancrer dans le bonheur. Vraiment ! Posez vos pieds au sol, posez-vous, ancrez-vous et prenez conscience de votre volonté de vivre là, ici et maintenant pour lâcher, respirer, accueillir, être. Effectivement, dans la pleine conscience, le faire diminue considérablement. L’être, quant à lui, prend une dimension considérable puisque l’expérience globale s’inscrit dans l’être.

D’ailleurs, je vous fournis des liens ci-après vers des articles dans lesquels j’encourage à focaliser son attention davantage sur l’être que sur le faire.

J’attends vos remarques, vos questions et vos témoignages. En effet, si vous avez des expériences de pleine présence en dehors de la méditation, je suis preneur. Ça peut également permettre d’encourager des personnes qui viendront lire vos commentaires sur le blog. Alors, lancez-vous ! 

J’attends vos commentaires et vous souhaite une bonne semaine.

Bye-bye. 

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