144# Le paradoxe de la normalité

le paradoxe de la normalité

Etes-vous normal ou spécifique ? 

Nous voulons être des gens spéciaux et en même temps, nous tenons à être des gens normaux. C’est un peu compliqué puisqu’on court après les deux réalités à la fois. On veut être quelqu’un de spécial parce qu’on ne veut pas être comme les autres. On veut être vu comme quelqu’un de particulier, d’unique avec des compétences spécifiques et, en même temps, on veut être normal. En cela, on veut faire partie d’un tout, être comme tout le monde et faire comme tout le monde. Or, la réalité est que l’on est installé dans cette double identité à savoir spéciale et normale en même temps d’où, le paradoxe de la normalité.

Pourquoi se sent-on mal à l’aise quand survient le sentiment de ne pas être normal ?

En fait, nous avons une réalité inscrite dans notre identité humaine qui est le principe d’appartenance. On est humain et, par conséquent, on doit appartenir à un groupe. Chez les animaux, on l’appelle l’instinct grégaire. Chez les humains on n’en parle pas du tout en ces termes. Quoi qu’il en soit, on a besoin d’appartenir à un groupe. C’est l’histoire du vilain petit canard écrite par Andersen en 1842. Elle est également utilisée en psychologie pour illustrer certaines notions.

Se sentir normal est un besoin

On a besoin de se sentir normal, de faire partir des humains et d’être reconnu comme tel et d’utiliser cette réalité comme moyen de se définir, de s’identifier et de participer à la création de sa propre identité et, en même temps, on a besoin d’être unique dans ce tout.

Je possède une tasse sur laquelle il est écrit « vous êtes quelqu’un d’exceptionnel ». Et juste en dessous, une phrase a été ajoutée «… Comme tout le monde ». C’est vraiment une illustration de ce paradoxe de la normalité. Nous avons besoin d’être exceptionnels comme tout le monde.

Le besoin de limites

Cette recherche de normalité nous pousse à accepter comme à construire des bornages. Ainsi nous posons des limites et des contours de manière à définir un terrain, un cadre. On met ensuite dans des cases. À partir de là, on a le sentiment d’être reconnaissable, reconnu. 

Même quand on est atteint d’une maladie et qu’un médecin donne un nom à cette dernière, ce simple fait participe à faire que l’on appartient à un ensemble de gens qui, même malade, sont normaux dans la mesure où ils sont étiquetables dans la maladie. Il est donc possible de devenir identifiable et, par conséquent de s’identifier. Du coup, on possède une identité. C’est une manière inconsciente de se donner d’appartenir à une norme, à un groupe. J’appartiens donc je suis.

Combien de personnes ont vécu un cancer, comme ça a été mon cas. Elles se surprennent à parler du cancer avec un pronom possessif. Il s’agissait de « leur cancer ». Pourquoi ce besoin ? N’est-ce pas une manière de s’identifier à une réalité qui permet d’ouvrir la porte à un groupe d’appartenance de ceux qui « possèdent » ou sont «touchés» par cette maladie ?

Le sentiment de puissance 

C’est en même temps un sentiment de puissance, que d’appartenir, d’être dans une norme et non dans une spécificité. Comme on appartient à la norme, on a un sentiment de puissance, de domination par la nomination, finalement. Parce qu’on a la capacité de donner un nom « je suis Intel et je suis comme ça, faisant partie de tel groupe. J’ai un point commun avec cette identité-là. Je suis donc dans une possible domination.» 

En réalité, le point commun entre la domination et la nomination est que l’on donne un nom. À partir du moment où l’on a besoin de dominer quelque chose, on ressent le besoin de lui donner un nom. Finalement, cette démarche consistant à nommer participe à cantonner, à limiter ou à délimiter. Le fait de nommer est une manière de prendre le pouvoir. 

Ce sont pas les impuissants qui nomment. Quand on a conscience d’être déprimé, d’être  incapable, d’être con, nul, moche ou trop gros, on donne un nom. Ce faisant, on prend le pouvoir sur sa réalité. Grâce au fait de choisir un nom, on définit sa propre réalité.

Quand on se dit que l’on est beau, intelligent, fort, capable, puissant, on donne un nom et on prend le contrôle sur cette même réalité. On pourrait même dire que l’on prend le contrôle de l’écriture de ce qui deviendra réalité à partir du moment où on la nommée. Et cette prise de contrôle participera, notamment, à nous pousser à valider, à entériner cette croyance nommée. 

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Je suis et je me fais exister

Quand on nomme on s’exprime en « je suis…». Vous avez remarqué qu’il s’agit de l’attribut, du verbe être. Nous nous exprimons ainsi comme si ces éléments-là participaient à notre réalité « je suis beau, je suis moche, je suis incompétent, je suis un incapable…».

On est vraiment dans une approche de bornage, de limites que l’on pose, de cadres et d’étiquettes que l’on met sur des boîtes dans lesquelles on se retrouve. Ainsi, on va chercher, même inconsciemment, à se rassurer.

Il y a un malaise, certes, parce qu’on aimerait bien être spécifique. D’ailleurs, on sait l’être quand on le veut. Mais en même temps, on a besoin de se contrebalancement vers la norme pour appartenir sans quoi on ressent un réel malaise. 

Ce dernier est mis au jour parce qu’on existe grâce à des contours, à un sentiment de contrôle ce qui génère le sentiment d’augmenter sa puissance alors que ce n’est pas le cas. On n’augmente pas sa puissance, bien au contraire. On s’affaiblit. 

Grand retour en arrière

Est-ce que vous visualisez un agriculteur qui travaillait son champ il y a 200 ans ? C’est valable pour n’importe quel agriculteur d’il y a 800 ou 2000 ans. 

Quand l’un ou l’autre travaillait son champ, il pouvait le faire comme bon lui semblait. Il ne savait pas comment travaillaient ses collègues situés à 2000 ou 10 000 km dans un pays voisin ou éloigné! Il avait appris à travailler son champ comme son père le lui avait appris. Il considérait donc normal de le faire comme ses aïeux le faisaient. Ainsi, il savait préparer la terre, l’enrichir, semer, la moissonner, etc.

Il ne se disait pas « je voudrais être normal ». Sa normalité étais attachée à sa lignée. Il ne cherchait pas non plus être spécifique, bien que certains sortaient du cadre pour expérimenter certaines approches non apprises. 

Comme les médias n’existaient pas avec une telle domination diffusant la pratique d’autres agriculteurs exerçant à des milliers de kilomètres, la notion de spécificité et de normalité était minime. Aujourd’hui, la mondialisation a participé à créer ce besoin d’être normal tout en mettant en avant un besoin considérable d’être spécifique.

Le rôle des médias 

Il est indéniable que les médias participent à nourrir ce paradoxe de la normalité. On vous fait comprendre que si vous n’êtes pas vacciné comme les autres, vous n’êtes pas normaux. Et d’autres tiendront le discours inverse en vous disant que si vous êtes favorable aux vaccins et, par conséquent, vacciné, vous n’êtes pas normaux, pour ne prendre qu’un exemple bien contextuel. Alors on s’installe dans une tension.  On se dit « pour être normal, je me ferai vacciner» alors que d’autres diraient « pour être normal, je vais adhérer à la théorie du complot en refusant le vaccin ! ». Mais dites-moi, où est le camp de ceux qui sont normaux ?

Si l’on interroge ceux qui sont de la théorie du complot, ils diront qu’ils sont normaux et que ceux qui se font vacciner sont atypiques, spécifiques. Et si l’on interroge le second groupe, la situation s’inversera, naturellement !

C’est la même chose pour l’hétérosexualité et l’homosexualité. De même pour les conflits de guerre de territoire ou les conflits raciaux. «Race» est un mot peu usité en France. Aux États-Unis on ose parler de races, mais en France on évite de le faire. Pourquoi ?

Qu’est-ce qu’un français normal ? Est-ce français algérien ? Un français d’origine croate ou pieds-noirs ? Peut-être est-ce un français des Antilles ou de la Réunion ? Dira-t-on qu’il faille plutôt être basque ou breton ? Qu’est-ce qu’un français normal ? Existe-t-il un français normal ou n’existent-ils que des Français spécifiques, spéciaux ? 

Il est difficile de répondre à cette question. Ne sommes-nous pas tous normaux et spécifiques ? Sur quelle base pouvons-nous répondre à ses questions ?

Le besoin de spécificité

Nous voulons, nous avons besoin d’être différent. Or, nous voulons en même temps faire partie de la masse et être une entité unique.

Nous avons besoin d’entrer dans un apaisement, finalement. Ainsi, nous pouvons découvrir que l’enrichissement consiste à regarder les limites que l’on s’est choisies est celles que l’on nous a données comme des opportunités pour grandir et s’enrichir.

Trouver l’apaisement

En quoi suis-je normal et en quoi suis-je spécifique ? Où est la normalité ?

Si l’on choisit de rendre les frontières de sa propre identité souples et perméables, on réduit le paradoxe pour accepter d’être spéciaux et normaux en le vivant avec un peu d’apaisement.

Il me vient un exercice assez simple. Prenez une feuille et de quoi écrire et dessinez un carré. Séparez ce dernier en son milieu de manière verticale et horizontale. Une fois que c’est fait, placez neuf points sur les lignes d’intersection avant de gommer les lignes de construction de votre carré. Il ne vous reste, sous les yeux, que neuf points. 

À présent, je vous demanderai de relier ces neuf points avec quatre lignes sans lever votre stylo de la feuille. 

Ceux qui connaissent l’exercice savent que le seul moyen de relier ces neuf points avec ces coups de crayon sans relever la mine de la feuille nécessite de sortir du cadre. Or, naturellement, si vous n’avez jamais fait l’exercice, vous aurez tendance à vouloir relier ces points en restant dans le carré imaginaire que ces points représentent.

Sortez du cadre et existez

Pour avancer de manière très concrète, vous avez les moyens de prendre conscience du besoin de sortir du cadre. Tous les jours, vous êtes face à ce défi de la publicité sachant que son exercice consiste à montrer que ces concepteurs sont capables de sortir du cadre. Il savent cet exercice nécessaire pour capter notre attention. 

C’est parce qu’ils sortent du cadre que la publicité devient marquante. Dans le cas contraire, vous la laissez passer à la trappe. Par contre, quand elle sort du cadre, c’est là que vous avez envie d’en parler avec vos potes et que vous ne faites aucun effort pour vous en souvenir. Dans ce cas-là, ces publicités deviennent spécifiques ET normales en même temps. Elles se trouvent dans le cadre, de manière à ce que vous soyez en mesure de le comprendre tout en sortant de ce dernier pour que leurs spécificités accrochent votre regard et impriment votre mémoire.

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Exercez-vous mentalement à sortir du cadre

Voici un autre exercice accessible. Il consiste à vous dire ce que vous voulez vivre sans vous référer à un cadre. Faites-le sans chercher à vous identifier en cherchant à donner un sens à ce que vous vivez. En conséquence, vivez ce que vous avez à vivre sans chercher à lui donner de nom. 

Par exemple, vous pouvez ne pas être en train de jouer au foot, mais de taper une balle avec le pied. Du coup, au lieu de mettre des cages, vous pourriez jouer sans rien et peut-être réinventer des règles du jeu. 

Vous savez que si vous invitez quelqu’un à jouer au foot vous lui proposez déjà un cadre. Ne serait-ce que le fait de vous dire que vous jouer au ballon sans identifier votre activité avant de vous y plonger vous permet de poser le cadre dans un second temps si le besoin s’en fait sentir uniquement ! 

Cet exercice est mentalement très intéressant. Cela dit, libérez-vous du cadre sur le terrain, au sens propre. C’est ce qui permet à des personnes d’inventer des choses qui n’existaient pas. Elles se le sont permis parce qu’elles pratiquaient une activité en s’autorisant, tout à coup, à sortir du cadre pour continuer dans la direction de ce qui leur venait spontanément. Elles on laissé place à leur créativité. Cela signifie qu’elles ont suivi leur intuition. Elles étaient sorties de la récitation attachée à un acquis, à un besoin d’obéissance. Elles se sont autorisées à inventer une autre approche sans aucune ligne, sans route. Elles ont créé des chemins là où il n’y en avait pas encore.

Créer des voies nouvelles, des chemins de vie

N’est-ce pas le propre de la vie que de créer du nouveau, d’inventer, de s’inventer ? Pour exister, nous avons besoin de nous donner l’impression d’aller sur des voix différentes de celles que l’on nous a définies. C’est ce qui génère le sentiment de spécificité. 

On a même, parfois, un sentiment d’accomplissement en vivant cela. Certes, il est possible d’avoir ce même sentiment en étant sur des voies pré-tracées, ça ne s’oppose pas. Vous entendez que je suis dans une approche inclusive et non exclusive. Il y a donc cohabitation du besoin d’être normal avec celui d’être spécifique. 

Donnez-vous la permission d’être auteur

On se donne donc la permission d’être un auteur. Vous savez que j’aime ce terme. Je l’ai employé maintes fois dans les articles et podcasts. 

Être auteur signifie que l’on écrit sa vie. On ne vit pas nécessairement celle que quelqu’un d’autre a écrite pour nous. On vit la vie telle qu’on la sent se mouvoir en nous, comme qu’on la souhaite, en y mettant les ingrédients que l’on veut y mettre soi-même. C’est ainsi que l’on se permet de modifier la recette parce que ça vient sans qu’on ait eu à y réfléchir. On suit ce qui nous vient, parce qu’on le sent comme ça. Permettez-vous de vivre ça.

Si un cadre ou vient après, pourquoi pas. Vous pouvez choisir de le nommer. Par contre, si aucun cadre ne vous vient ensuite, vous n’êtes en rien obligé d’en créer un. Vous n’êtes pas obligé de donner un nom à une chose pour qu’ils existent.

L’inconvénient de la parole

Il est indéniable que la parole possède de nombreux avantages, mais on ne pas occulter un de ses inconvénients. 

À partir du moment où l’on a commencé à dénommer les choses, on a eu l’impression de prendre le pouvoir sur elles et, par la même, on les a limitées.

Dans le même temps, on a nourri l’illusion que des choses «non-nommables» n’existaient pas. On parle ici de l’ineffable.

On ne peut pas en parler donc c’est chose n’existe pas. On a fait cette même erreur en pensant que ce que l’on ne peut pas avoir n’existe pas. De même, ce que l’on ne peut pas prouver n’existe pas.

Ce que nous apprend l’amour sur la normalité

L’énorme inconvénient inattendu est que l’amour ne peut être prouvé !

On se trouve face à une vraie limite d’autant plus que l’amour ne pas être cadré, non plus. On a réussi à cadrer le temps en le séparant en secondes, en minutes, en jours, en mois et en années, mais l’amour reste incadrable. On essaie de le faire et, pour tenter de le maîtriser on glisse en réduisant l’amour au sexe, lui donnant ainsi un caractère tangible. C’est une manière de maîtriser, tentant de le délimiter, de prendre l’ascendant sans empêcher que la réalité de l’amour dépasse considérablement le sexe. L’amour n’a pas de limites, on ne peut le cantonner, le contrôler, en faire les contours et prendre le pouvoir sur lui. Il est infini. 

Exercice pratique

Je vous laisse avec un dernier exercice pratique que je vous invite à faire avec une situation de vie que vous choisirez. 

Optez pour une situation dans laquelle vous avez l’impression d’être dans des cadres. Identifiez-en une pour laquelle vous voudriez que les frontières deviennent plus souples, que le cadre soit plus léger, que les murs deviennent tissus, voire, voiles, peut-être encore qu’ils disparaissent.

Une fois que vous avez identifié la situation, demandez-vous « si je pouvais virer les cadres et enlever les murs, qu’est-ce que ça ferait ? À quoi cette situation ressemblerait-elle ? Sur quoi pourrait-elle s’ouvrir ? À quoi ressemblerait mon expérience dans cette réalité-là ? »

Souvenez-vous des neuf points à relier avec quatre coups de crayon sans relever la pointe de votre feuille. Devenez capable de vivre ce paradoxe en étant normal ET spécifique. Soyez spécial, hors cadre, vous-même ! Parce qu’en fait, vous ne rentrez pas dans aucun cadre. Une partie de vous y entre peut-être, mais pas tous. Vous d»bordez de partout ! Naturellement, spontanément, vous dépassez puisque vous êtes unique. Habituez-vous à sortir du cadre.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine

Bye-bye 

Photo de Diva Plavalaguna provenant de Pexels

6 commentaires

  1. Bonjour Pascal,

    C’est une vraie découverte et un réel plaisir de t’écouter donner tes conseils ! Le paradoxe de la normalité fait partie de la condition humaine et je ne sais pas si on peut vraiment s’en sortir … En tout cas continue à publier des podcasts, j’adore ta voix !

    1. Author

      Merci Mel, et comme tu le dis, ce paradoxe fait partie de notre condition alors, n’en sortons surtout pas. Vivons avec sa richesse. Ce vendredi je publierai la suite qui aura pour titre : Finalement, êtes-vous normaux ?
      J’espère pouvoir compter sur vous pour faire connaître le contenu de cet heureux podcast.
      Au plaisir

  2. Bonjour Pascal,
    Nous sommes dans un monde de dualité d’où la dialectique entre ces deux notions de normalité et spécificité.
    Quand on regarde le signe du yin et du yang on voit qu’il y a du yin dans le yang et qu’il y a du yang dans le yin.
    Tout est dans tout.
    Et quand on revient à l’unité, tout devient tranquille.

    Chouette message que celui de la tasse « vous êtes quelqu’un d’exceptionnel … Comme tout le monde »
    Ca permet de garder les pieds sur terre 🙂

    1. Author

      Oui Caro, cette dualité peut être perçue en opposition ou en complémentarité. Cela dit, nos styles de vie participent à cristalliser l’une au détriment de l’autre. C’est là que le problème commence à prendre.
      Quand nous arrivons à percevoir le bienfait l’équilibre présent dans ces deux dimensions, la paix s’installe.

  3. Bonjour Pascal,
    Je me suis demandé, en voyant le titre de ton article, ce que tu allais pouvoir dire de la normalité.
    J’étais inquiète de la tournure que tu donnerais à cet article mais tu m’as agréablement surprise.
    Je suis d’accord avec toi qu’il y a bien paradoxe 😁.
    Je me suis posé la question si j’étais normale il y a un petit moment et j’ai décidé de simplement être ^^.
    Merci pour ton article et bonne journée !

    1. Author

      Bonjour Délia,
      Ta peur infondée est une belle expérience sur le fait de ne pas monter la garde trop vite. Je suis encore plus ravi que tu aies poursuivi le podcasts jusqu’au bout.
      Comme tu en es consciente, le paradoxe est un fait indéniable. Du coup, oui, tu est normale et rien ne t’enlèvera cette normalité. Tu fais partie de l’humanité vivant en société. De plus, ta spécificité est prégnante aussi. Reste-le en conscience et sois belle de toi avec application, sans prendre en considération première ce qu’en pensent les autres.
      Belle journée à toi également

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