143# Faire un bilan personnel (4)

Faire un bilan personnel

Une regard sur l’évolution

Vous inviter à faire un bilan personnel est une manière de vous donner un outil pour vous encourager à faire des bilans à l’avenir. Ainsi, quand viendra le besoin d’en vivre un, vous pourrez puiser dans cette ressource (en plus des trois bilans précédents que nous avons fait pendant ces 30 jours pour vivre heureux).

Les bilans sont des signes que quelque chose nous importe. Quand le projet où l’activité nous passe au-dessus de la tête, il ne nous vient pas l’envie de faire un bilan. 

Nous avons évoqué, cette semaine, l’importance d’établir les critères du bilan avant de se lancer dans une activité pour savoir, en amont, ce que l’on va évaluer. Je n’y reviendrai donc pas. 

Un bilan en mouvement

Aujourd’hui, je voudrais que l’on se focalise sur le bilan en mouvement. J’aime cette idée et vous verrez que dans ce bilan du jour, plusieurs éléments sont en relation avec le eBook que j’ai mis à disposition sur ce présent blog. Il s’est affiché quand vous êtes arrivés sur le bon. D’ailleurs, vous pouvez le commander juste en bas de la retranscription de ce rendez-vous (sur smartphone ou tablette) ou sur la colonne de droite (si vous êtes sur un ordinateur).

Dans le bilan en mouvement, nous regarderons une évolution. Toute l’humanité vit dans une évolution. Que l’on croit en la création ou à l’évolution, on croit forcément en l’évolution parce qu’il est évident que l’humain a évolué. Il n’est pas un être figé. La nature vit également un évolution permanente.

Quand j’ai étudié la naturopathie, j’ai appris que si l’on planter un plan de romarin dans le Var (près de Toulon, que le même plan était planté à Montpellier (dans l’Hérault) et un troisième à Bordeaux (en Gironde), les trois plans originaires de la même souche donneront des essences aromatiques différentes. En fonction du lieu où il sont plantés, il s’adapteront au terrain au point de se modifier «volontairement». 

Un bilan qui tient compte de l’évolution est un bilan naturel 

C’est pourquoi ce bilan de l’évolution me paraît tout à fait naturel, ordinaire. Un bilan qui tient compte de l’évolution et, par conséquent, de l’adaptation.

C’est donc le bilan de l’évolution et de l’adaptation.

Quoi qu’il en soit, il est en une relation avec la notion de défi. À partir du moment où l’on parle d’adaptation cela veut dire que l’on est en relation avec un défi. Certains ont tendance à noter ça un problème. C’est là tout l’intérêt d’aller lire le livre offert « Comment ne plus avoir de problème et vivre heureux ». Justement, dans ce livre, je fais la différence entre problèmes et des défis, ce qui caractérise un problème et ce qui définit un défi.

La notion de bilan d’adaptation est en relation avec le défit. Et c’est hyper intéressant de le regarder ainsi parce qu’en fait, de manière caricaturale, un problème est un mur ou une impasse. Un défi est une opportunité ou un moyen. On pourrait presque parler d’un défi comme d’un passage, aussi. 

Le fait d’évaluer son évolution en faisant face, non à des problèmes, mais à des défis, nous permet d’ouvrir des portes. Ça nous donne de prendre en considération le passé et le présent.

faire un bilan personnel sur son évolution

Vraiment, je vous souhaite des difficultés

À vrai dire, je vous souhaite des difficultés. Je sais que ce n’est pas agréable d’entendre ça, mais vous n’avez pas beaucoup d’opportunités pour travailler dans une capacité d’adaptation si vous ne rencontrez pas de difficultés (avec un «s» ;-). Sans elles, vous resterez qui vous êtes, au présent, sans bouger et le Jean-Jacques, Sophie, Paul ou Andy que j’ai rencontré il y a cinq ans sera le même aujourd’hui parce qu’il n’a rencontré aucunes difficultés. Par contre, face à une difficulté, des choses se passent forcement. Quand il y a des turbulences nous nous sentons poussés à prendre des décisions et à nous mettre en mouvement. Il n’est pas question de dire « Génial, encore des difficultés !», mais d’être conscient qu’elle peuvent servir à activer quelque chose.

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Attention, je ne veux pas tomber dans le travers que j’ai vu sur un blog cette semaine. Je ne valide pas du tout la direction consistant à dire que c’est grâce à des difficultés que nous appris telles et telles choses. Les difficultés n’ont rien fait dans nos vies. Elles sont passives et non intentionnelles. Elles sont à ranger au rang des événements neutres. C’est vous qui avez fait le boulot sur vous-même pour faire que, face à une difficulté, vous choisissiez de changer. La difficulté n’y est donc pour rien. C’est vous qui avez changé, c’est vous qui avez bossé !

Autant c’est vous qui pouvez décider que, face à une difficulté, vous vous retrouviez carpette ou que, à l’inverse, vous vous interrogiez pour vous demander « qu’est-ce qu’on fait ? » 

Les questions à se poser en bilan d’évolution

C’est exactement la question que je voudrais que vous vous posiez, face à une difficulté : 

  1. Que puis-je faire ? 
  2. Qu’est-ce que je faisais avant, quand j’étais face à une situation qui ressemblait à celle que je suis en train de vivre aujourd’hui ? 
  3. Et que ferai-je aujourd’hui ?

Avec une telle approche interrogative, je m’inscris dans un bilan d’évolution et d’adaptation. 

En effet, il y a un an, peut-être même un mois, quand j’étais face à tel type de difficulté, je me retrouvais à ressentir telles émotions, à agir de telle manière et à mal vivre ce que je vivais. Or, je me rends compte que, chemin faisant, depuis ces 30 jours pour vivre heureux, quand je rencontre des difficultés du même type, je ne vis plus les choses de la même manière. Je ne ressens plus les mêmes émotions et je n’agis plus de la même façon. 

C’est la raison pour laquelle je vous souhaite des difficultés. En utilisant les choses que vous rencontrerez vous pourrez faire en sorte de mettre en pratique ce que vous avez (1) appris, ce que vous avez (2) compris et (3) pratiqué.

La question essentielle à se poser 

La question phare est vraiment : « Quand je fais face à une difficulté, aujourd’hui, qu’est-ce que je fais ? » Je prends connaissance de ma manière de l’aborder avant, comme je le faisais dans le passé, et j’entre alors dans un bilan d’évolution en percevant une nouvelle possibilité d’aborder la situation.

  • Qu’ai-je acquis entre avant et aujourd’hui
  • Qu’est-ce que j’ai découvert que j’ignorais ? 
  • Qu’est-ce que j’ai compris que je ne comprenais pas ? 
  • Que sais-je faire que je ne savais pas faire avant ? 

Ainsi, vous pouvez vivre un bilan d’écart, un bilan d’évolution ou de votre capacité d’adaptation. 

Si votre ami vous dit : « Eh ben dis donc, tu es habillée comme une vieille aujourd’hui. Qu’est-ce qui se passe ? » comment viviez-vous ça avant, quand quelqu’un critiquer votre manière de vous habiller ? Comment le vivez-vous aujourd’hui ? Et voilà à prendre conscience de l’écart entre avant et aujourd’hui. Vous réalisez avoir la capacité de faire un bilan d’évolution. 

Un automobiliste passe et vous klaxonne vous disant « purée ! Faites attention ». Comment vivez-vous ça avant ? Comment le vivrais-vous aujourd’hui ? Faites-en un bilan d’évolution.

Que faire quand l’évolution est bien maigre ? 

Parfois, entre le avant et l’aujourd’hui, il n’y a pas vraiment d’écart. Vous avez l’impression que c’est à peu près pareil. Vous pourriez alors vous poser la question de savoir de quoi j’ai besoin pour le vivre différemment aujourd’hui par rapport à ce que je vivais avant ? Qu’est-ce que je sais pas, que je n’ai pas compris, que je ne sais pas faire ? 

Peut-être vous manque-t-il juste une chose que vous ignorez. Peut-être est-ce une chose que vous ne comprenez pas alors que vous en comprenez déjà plusieurs. Il s’agit peut-être d’une chose que vous avez apprise, comprise, mais que vous ne savez pas encore faire. Il est possible qu’il ne s’agisse que d’un de ces trois aspects. Les trois ne sont pas forcément à convoquer, mais à interroger. 

En tout cas, posez-vous la question de ce qui vous manque. Connaître ce qui manque est un moyen idéal de progresser vers une acquisition. La prise de conscience de ce qu’il vous manque pour vous encourager à vous tourner vers une ressource, qu’il s’agisse d’une personne ou pas. Parmi ses ressources, vous pouvez peut-être vous interroger pour vous dire :

  1. Ai-je déjà appris quelque chose dont je ne me souviens pas ? 
  2. Y a-t-il quelque chose que je pense avoir compris que je maîtrise pas ? 
  3. Est-ce que je manque de pratique de ce que je sais déjà faire ? 

Cela peut vous encourager à retourner vers la connaissance que vous avez déjà à disposition. Peut-être pourriez-vous regarder les notes que vous avez prise pendant ces 30 jours pour vivre heureux afin d’identifier ce que vous avez peut-être oublié ou partiellement compris ou encore négligé de pratiquer. Ainsi, une fois que vous aurez récupéré cette donnée, vous pouvez recréer un écart entre le avant et aujourd’hui, même si l’écart est minime. 

Ce n’est pas de créer un grand écart, d’entrer dans un projet de métamorphose. De rêver que quelqu’un qui nous croiser nous disent « je ne te reconnais pas du tout ! » Si ça arrive, pourquoi pas mais ce n’est pas le projet. Déjà, ce qui compte c’est que vous soyez vous-même conscient de votre évolution même si elle vous paraît minime. Aussi mince soit-elle, votre évolution est une évolution. Ne tombez pas dans une évaluation subjective de votre évolution. Regardez-là comme un fait et poursuivez. 

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L’important est que vous avanciez. Que vous sachiez que vous avancez même si cette avancée n’est que d’un pas. Vous savez que pour avancer, on fait un pas après l’autre. Un pas est une avancée. Alors, regardez systématiquement l’évolution, l’adaptation.

Éviter les pièges

Attention aux faux objectifs qui peuvent vous flinguer. Quelqu’un qui me dirait « je fais trop de fautes d’orthographe alors, je voudrais progresser. Je voudrais arriver à ne plus en faire du tout ». C’est un objectif qui relève du surréalisme ! Connaissez-vous quelqu’un qui ne fait jamais de fautes ? 

C’est comme si quelqu’un me disait «je ne veux plus me mettre en colère !». On serait dans une situation dans laquelle on passerait d’un avant à un aujourd’hui qui s’accomplira après la mort 🙂 

Soyons plus réaliste. J’ai déjà évoqué, il y a quelques jours, d’avoir une approche mesurable quantifiables.

Exemples d’approches mesurables et quantifiables

Ce serait plus judicieux, par exemple, d’avoir un objectif qui pourrait ressembler à « je veux faire moins de cinq fautes d’orthographe sur 10 lignes d’ici trois mois ». Non seulement c’est approche et mesurable quantifiables, mais en plus elle tient compte d’une évolution. Ça signifie que j’ai conscience que je ferai encore des fautes, dans trois mois. J’en ferai moins, certes, mais j’en ferai encore.

Par exemple, sur le deuxième exemple que j’ai pris plus haut «quand j’entends une critique, je veux chercher à la comprendre en posant des questions même si je sens monter en moi une charge émotionnelle en faisant cela pendant 20 jours ». Pour aider une personne qui prendrait un tel objectif, elle pourrait se référer au fagots de trois que j’ai mentionnés dans plusieurs rendez-vous. Pour les retrouver, aller dans le moteur de recherche de ce blog et tapez « fagots de trois». 

Donc à présent, pour utiliser cette technique des fagots de trois, je pourrais me dire que quand j’ai utilisé la question pour chercher à comprendre la critique qui m’était formulée, je fais une coche verticale. Et à chaque fois cela se produit, je rajoute une couche vertical. Dès que j’ai aligner trois couches vertical, je l’ai rayé toutes les trois ce qui fait un fagots de trois. 

« Avant, j’étais dans une dynamique dans laquelle j’étais convaincu que c’étaient les critiques qui me blesser. Maintenant, j’ai évolué au point de comprendre que ce ne sont pas les critiques qui me blessent. Moi qui me fait mal en interprétant cela contre moi… » Allez revoir ce que j’ai déjà partagé avec vous sur le blog pendant ces 30 jours pour vivre heureux dans laquelle je fais allusion à ce procédé.

Vous avez vu que l’on est dans une évolution.

Préparez-vous aux plantages dans les règles

Attention ! Ce n’est pas parce qu’on a constaté une évolution qu’il n’y aura pas de plantage. Ce n’est pas parce que l’on a appris, que l’on a mis en pratique et que l’on a compris que l’on sera en compréhension permanente, en apprentissage permanent et en mise en pratique en continu. Non ! À certains moments, on sera dans un plantage. Comme si il y avait une coupure de courant ou de connexion de avec ce que l’on sait. Ça ne passera pas. On se retrouvera dans quelque chose que l’on a déjà vécu avant avec un contraste quasiment inexistant entre le avant et le aujourd’hui. Parfois il y en aura pas du tout.

Cela n’empêche que, même s’il n’est pas visible, il y a de grandes chances qu’il y en ai quand même.

Je vous rappelle que le processus d’apprentissage est une suite d’acquisitions-régressions. Et quand il y a régression, on ne revient pas au niveau de départ, comme si on avait rien appris ou rien compris ou jamais rien fait. On se retrouve, par ce que l’on avait déjà appris, compris ou fait, un niveau dans lequel on a déjà évolué. J’insiste pour dire qu’on a évolué même s’il y a régression. 

Comparez-vous à vous-même

Avant de vous laisser, je voudrais vous donner une astuce pour vivre un bilan d’évolution ou d’adaptation dans lequel vous aurez envie de vivre davantage de bienveillance envers vous-même. Pour ce faire, vous pourrez considérablement réduire votre lecture ou le visionnage des choses suivantes : Les magazines people, les journaux, les infos, les réseaux sociaux, les films, les reportages et toute chose qui met en valeur le caractère extraordinaire de ce que vivent certaines personnes et qui donne l’impression qu’ils vivent le succès comme s’il était tombé du ciel. 

Vous prendrez conscience qu’il s’agit de 10% des 6 milliards d’humains vivant sur la planète. A quoi bon les mettre les mettre en exergue dans ses supports médiatiques si ce n’est pour attiser la convoitise, la jalousie par le besoin de se comparer ? 

Mettre ces personnes en avant participe à squizzer l’impression que vous pouvez avoir d’être en évolution parce que vous aurez une propension à vous comparer à elles.

Ne vous comparez à personne d’autre.

Quand vous vivez votre propre évolution dans votre bilan, comparez-vous à vous-même, uniquement. À personne d’autre. 

Ainsi, vous pouvez évaluer votre évolution, vos avancées, vos partage (dans le cadre de votre profil de influenceur), et tout cela avec une simplicité quotidienne. Vous ne répondez donc il y a aucune pression extérieur. Vous évoluer pour vous-même parce que vous le voulez pour créer votre bonheur.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine.

Bye-bye 

Photographie : Pexels

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