126# Débarrassez-vous des mauvaises habitudes

vos mauvaises habitudes

Le ménage qui fait du bien

Débarrassez-vous des mauvaises habitudes ! Jouerons franc-jeu. Vous avez de mauvaises habitudes, c’est indéniable. Qui n’en a pas ? Ce qui est vraiment puissant est de prendre conscience de ce qui est une mauvaise habitude. 

De ce fait, on cesse de se faire croire que l’on n’est pas au courant. On s’invente parfois l’impression de subir sa vie. C’est comme si, pauvre de nous, les planètes n’étaient pas correctement alignées. On ne peut rien y faire ! On est incapable, en fait, c’est plus fort que nous. « Ce n’est pas que je ne veux pas, en fait. C’est plus fort que moi ! C’est ce qui explique que…» Foutaise ! Pipo, pipo ! À part les Frosties, comme dans la pub, rien n’est plus fort que toi !  

Devenez allergique aux bobards

Puisque c’est ainsi, vous pouvez opérer les changements que vous voulez apporter dans votre vie. Mais, la plupart du temps, c’est plus facile de se raconter des bobards. En passant, on espère que les gens les goberont et bien souvent, on fait partie des premiers à les gober pour tenter de se persuader que c’est comme ça. 

Du coup, face à une mauvaise habitude, on dit : « Oui, c’est une mauvaise habitude, mais…» et c’est là que commence le tartinage de bobards. Alors, si vous êtes allergiques aux bobards, c’est dans ces moments-là que vous devriez éternuer (toute allusion à un film ayant utilisé cette image de l’éternuement pour l’allergie aux bobards est purement fortuite 😉

J’aimerais que vous deveniez allergique aux bobards et qu’aucune désensibilisation ne soit inventée si cela peut vous encourager à vous débarrasser de vos mauvaises habitudes. 

Ça y est ! Vous reconnaissez avoir de mauvaises habitudes ? 

Vous avez de mauvaises habitudes et certaines, parmi elles, se trouvent être présentes au niveau conscient. En effet, certaines habitudes ne sont pas conscientes et d’autres sont subodorées, alors que d’autres vous sautent à la figure. Vous vous voyez faire des choix pourris quotidiennement, voire, pluri-quotidiennement. 

Quand on vous dit quelque chose et que vous sautez au plafond en réagissant d’une certaine manière ou en disant certaines choses, vous savez que c’est une mauvaise habitude. Votre tendance à fuir dans certaines circonstances est présente au tableau de vos mauvaises habitudes. Le fait de donner la priorité à certaines activités-plaisir au détriment d’autres qui vous attendent fait partie de vos mauvaises habitudes conscientes. Tout comme de ne pas vous impliquer à fond dans une tâche qui vous incombe, voire de trouver des excuses pour vous dérober. Et encore, ne parlons même pas de certaines manières de vous exprimer ou de fuir. 

Le jeu de la transparence

Je vous propose de prendre votre cahier dès maintenant pour jouer franc-jeu avec vous-même. Vous êtes libre d’être vous-même sachant que personne ne vous juge. Jouez à ce jeu-exercice en toute bienveillance. 

1. Exercice n°1 : les habitudes corrélées

Commencez par écrire vos habitudes, les mauvaises et les bonnes. Et oui ! On ne va pas se contenter de ne regarder que les mauvaises. Si vous connaissez heureux au présent depuis un moment, vous savez que se nourrir de positif fait partie de la mentalité de ce blog. On est là pour avancer et construire donc, regardez les mauvaises ET les bonnes habitudes.

Pour les noter, je ne vous demande pas de les écrire en colonne. Généralement, on a tendance à adopter une lecture linéaire. Mais pour cet exercice, je vous demanderai de le faire sous forme de nuage. Vous pourrez donc écrire une habitude, qu’elle soit bonne ou mauvaise, et la relier à une autre. 

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Par exemple, vous pourriez écrire avec deux couleurs différentes pour les bonnes et les mauvaises. Vous pouvez aussi écrire les bonnes en majuscules et les mauvaises en minuscules. Et une fois que vous avez écrit une habitude et que vous y voyez une corrélation avec une autre, les relier d’un trait. Ceci pour illustrer que nous sommes des êtres cohérents. Il n’y a pas vraiment de rupture dans nos fonctionnements. Même en schizophrénie, malgré l’apparence de rupture, il existe un lien entre les comportements contrastés d’un sujet même si ce dernier n’est pas conscient de liens existants. 

On est là dans une capacité à faire des liens entre les habitudes que l’on vit, qu’elles soient mauvaises ou bonnes. 

Place à l’exemple

Par exemple, si j’ai pris la bonne habitude de «lire quotidiennement», je peux la relier à une autre qui peut être de « prendre du temps pour moi. » Si j’ai pris l’habitude de ne plus regarder les infos, qui est plus justement de «f aire une trêve médiatique »,  je peux aussi la relier à « prendre du temps pour moi ». Si j’ai choisi « d’aller marcher le matin » cela fait partie de « prendre soin de moi ». 

Pour les mauvaises habitudes, c’est pareil. Si j’ai pris l’habitude de « grignoter avant de manger » je peux la corréler à la « difficulté à patienter » ou à « maitriser mes appétits ou mes désirs ». 

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2. Exercice n°2 : la gratitude

Maintenant vous allez vous retrouver devant vos bonnes habitudes et focalisez votre attention sur ces dernières. On s’arrêtera davantage sur les bonnes habitudes la semaine prochaine, mais je voudrais déjà commencer à vous proposer de vivre de la gratitude pour vos bonnes habitudes. De la gratitude 😉 que c’est bon ! 

Par exemple, vous pouvez écrire :

« J’apprécie…, je suis content que ces habitudes soient là. Je suis reconnaissant de ce qu’elles me font du bien. Parmi ces bonnes habitudes, je vois aussi des actions-bonheur, d’ailleurs. Je prends donc conscience de ma capacité à mettre en place de bonnes habitudes dans ma vie. Ah ! Ça je sais faire puisque j’en ai. Même si j’en ai 5, 10, 15, je me moque de la quantité. Je sais que la question n’est pas de travailler sur les quantités, mais sur l’impact des bonnes habitudes dans ma vie. » 

D’ailleurs, ce n’est pas au nombre que l’on mesure l’importance d’une bonne ou mauvaise habitude. Vous pouvez avoir « mauvaises habitudes et 20 bonnes tout en constatant que votre vie est vraiment parasitée par les 3 mauvaises. Il est possible qu’une seule mauvaise habitude affecte bien des domaines de votre vie.

Vous pouvez donc être conscient de votre capacité, non seulement, à créer de bonnes habitudes (et nourrir votre gratitude d’avoir de bonnes habitudes dans votre vie) et vivre ça avec un réel intérêt.

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3. Exercice n°3 : la genèse des bonnes habitudes

J’aimerais que vous preniez quelques instants, en passant à la suite de l’exercice. 

Demandez-vous comment vous avez fait pour mettre en place vos bonnes habitudes présentes. Avez-vous eu à faire appel à une très forte motivation ? Vous souvenez-vous avoir dû concentrer une très forte volonté pour installer vos bonnes habitudes dans votre vie ? 

Prenez le temps, avant de poursuivre votre lecture, de prendre votre cahier et de noter la manière dont vos bonnes habitudes se sont installées. 

Quelles sont les actions phares qui ont fait démarrer cette nouvelle habitude. Eut il s’agit d’une action forte et importante ou avez-vous démarré d’un coup ? Est-ce une suite de petites actions ? Cherchez à expliquer comment vous vous y êtes pris pour installer de bonnes habitudes.

Je vous laisse prendre le temps avant de poursuivre la lecture de cet article. 

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3. Exercice n°3 : la genèse des bonnes habitudes

Reprenons, cette fois-ci, en focalisant notre attention sur les mauvaises habitudes.

Regarder-les et écrivez les avantages à vos mauvaises habitudes. Oui, oui, je parle des avantages de vos mauvaises d’habitudes. Si vos habitudes mauvaises n’avaient que des inconvénients, elles ne seraient pas devenues des habitudes. Cela signifie qu’elles vous procurent des avantages. Je vous rappelle qu’il y a quelques semaines j’ai publié un rendez-vous qui s’intitule « nous agissons toujours par intérêt ». Si vous n’avez pas lu cet article, allez le faire puisque c’est vraiment l’explication de ce que je suis en train de vous dire à l’instant.

Nous avons des avantages même dans nos mauvaises habitudes. S’il n’y avait aucun avantage, nous aurions abandonné ces habitudes. Elles ne seraient plus là depuis un bail ! Cela signifie que vous avez besoin de prendre conscience des avantages attachés à vos mauvaises d’habitudes. 

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Prenez quelques instants pour le faire maintenant sur votre cahier de vie.

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4. Exercice n°4 : Les avantages des mauvaises habitudes  

Continuons avec la suite de l’exercice.

Vous avez identifié les mauvaises habitudes et noté les avantages qui y sont attachés. Maintenant, j’aimerais que vous y notiez les inconvénients. Quels sont vraiment les inconvénients de ces mauvaises habitudes. 

Regardez ce que cela sème dans votre vie. En quoi ses habitudes vous pourrissent la vie ? C’est-à-dire que, si ces habitudes ne vous pourrissent pas la vie, vous n’aurez aucun intérêt à vous en débarrasser. Par conséquent, focalisez votre attention pour savoir quel est l’impact négatif de mauvaises d’habitudes. 

Si vous vous dites « ça me pourrit la vie, vraiment. C’est incroyable comme c’est insupportable… » alors que ce n’est pas vrai, vous ne changerez pas ! Il faut vraiment que vous soyez conscient de l’impact négatif sur votre propre vie. Attention ! Je ne parle pas de l’impact négatif sur la vie de quelqu’un d’autre. Il est bien question de votre vie. Oui, c’est peut-être casse-pieds pour vos collègues, vos voisins, vos enfants ou vos parents, d’accord. Mais eux sont en deuxième position. C’est votre position à vous que je veux que vous considériez en premier pour savoir en quoi ça vous pourrit la vie, à vous, d’abord, d’accord ?

Allez, reprenez votre cahier de vie et écrivez en quoi vos mauvaises habitudes vous pourrissent la vie à vous et à vous seul.

Faites-le avant de poursuivre la lecture de cet article.

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Waouh ! Vous êtes encore là. Alors, si vous lisez cet article sans faire les exercices, c’est de la triche.

C’est plus facile d’être encore là. Par contre, si vous avez fait les exercices et que vous êtes encore là, je dis « chapeau ! » même si je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle on dit ça en français. Ça vient sans doute de l’époque où l’on portait des chapeaux, évidemment.

Quoi qu’il en soit, je dis «chapeau» parce que vous avez travaillé sur vous en vous plaçant devant votre miroir. Vous avez eu le courage de continuer à avancer vers vous. Vous avez dressé vos mauvaises habitudes. De plus, vous avez écrit les avantages des mauvaises habitudes puis les inconvénients et en quoi cela vous pourri la vie et tout cela avec honnêteté. Il avait fait comme ça parce que vous avez compris que, sans honnêteté, ça ne nous servait à rien. 

5. Exercice n°5 : Priorité des priorités

Maintenant, j’aimerais que vous identifiiez les mauvaises habitudes qui vous pourrissent le plus la vie dans la liste que vous venez de dresser. Combien en identifiez-vous ? Une ? 2 ou 3 ? Si vous en avez identifié trois, c’est déjà beaucoup. S’il y en a au moins une, c’est génial.

Dans le cas où vous en ayez plusieurs, choisissez, parmi les deux ou trois, celle qui est la pire de la pire, celle qui vous pourrit le plus de la vie dont vous voudriez tordre le cou en premier. 

À présent, posez-vous la question pour savoir : par quelle habitude pourriez-vous remplacer cette mauvaise habitude ? 

La parenthèse importance

Permettez-moi de vous expliquer une chose. Comme pour les croyances, dont j’ai parlé dans plusieurs rendez-vous (je vous assure que vous croyez en vous), vous ne pouvez pas enlever une mauvaise habitude en espérant la détruire uniquement en l’enlevant, comme si vous l’aviez arraché. Ça n’existe pas. Comme je l’expliquais précédemment, la nature a horreur du vide. C’est une réalité qui a même donné une expression française. Si donc vous enlever quelque chose, vous avez besoin, dans la nature, d’y mettre autre chose que vous voulez voir. Si vous ne mettez pas ce que vous avez choisi de mettre à la place de ce que vous venez d’enlever, la nature le fera toute seule. 

Vous comprenez donc la pertinence de s’interroger sur ce que vous voulez voir pousser à la place de la mauvaise habitude que vous allez déraciner.

L’emplacement disponible sera pris soit par une bonne habitude que vous avez déjà, et qui se trouve à proximité, soit par une mauvaise habitude que vous avez déjà et qui prendra ses aises, soit par la même mauvaise habitude qui reprendra vie à partir des radicelles laissées dans le sol. 

Dès demain, nous nous arrêterons sur la manière d’instaurer de nouvelles bonnes habitudes.

Aujourd’hui, vous pouvez déjà commencer à vous poser la question du « quand » vous instaurerez votre nouvelle habitude. Mettrez-vous la nouvelle habitude dès que vous avez enlevé la mauvaise ?

Demain, je vous expliquerai comment faire. Pour aujourd’hui, nous nous arrêterons là pour que vous ayez, à partir de ce que je vous ai donné, le spectre général sur le travail à fournir face à de mauvaises habitudes dont vous voulez vous débarrasser.

Avec l’exercice que vous avez fait, vous avez déjà beaucoup avancé. 

A demain pour la suite.

Photographie : Pexels.com

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