58# Le bonheur est dans le mouvement 6/6

Le bonheur est dans le mouvement 6/6 final

58# Le bonheur est dans le mouvement 6/6

Créer est une action, un mouvement auquel vous avez besoin de vous habituer pour décupler votre aptitude au bonheur dans le mouvement

Pendant toute la semaine, vous avez vécu le bonheur au présent. Normalement, vous avez expérimenté votre capacité à déclencher le bonheur là où vous le vouliez et quand vous le vouliez. Vous avez intégré que le bonheur est dans le mouvement. 

Comme je le disais dans la dernière émission le bonheur n’est pas attaché à un lieu, comme le sous-entend l’idée de paradis. Vous ne serez pas plus heureux quand, vous ne serez pas heureux si, vous ne sera pas plus heureux là-bas. Toutes ces manières de voir le bonheur sont souvent des mirages. En définitive, vous avez saisi la liberté de vivre le bonheur sans plus attendre que le bonheur vienne à vous. 

Placez la barre très haut mais pas trop !

Un sauteur à la perche manquait souvent ses sauts. Il pensait que la barre était trop haute alors qu’elle avait été placée à sa hauteur habituelle. Cette manière de fonctionner est intéressante. Nous avons tendance, naturellement, à penser que la barre est trop haute quand nous avons de la peine à la franchir. 

Souvenez vous de votre enfance. Est-ce que vous vous imaginez, petit, alors que vous n’aviez pas un an, à penser : « je n’arriverai jamais à marcher. C’est trop dur. Pour y arriver, il faut une force musculaire supérieure à la mienne. En plus, il faudrait que j’arrive à gérer mon équilibre en contrôlant mon oreille interne tout en trouvant des points de repère visuels. Tout ça en même temps ! C’est pas possible. Je ne marcherai jamais. » Quelques semaine plus tard, vous marchiez. 

Une fois la marche bien maîtrisée, vous êtes arrivé(e) à l’école primaire. Et visualisez vous entrain d’imaginer qu’écrire et lire en même temps relève de l’exploit : « Les autres y arriveront peut-être mais pas moi. C’est trop dur. Je préfère ne pas apprendre à lire et à écrire d’autant que je n’ai aucune preuve que je possède les ressources pour y arriver ». 

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Regardons les exemples de plus près

Ces deux exemples vous paraissent gros. Je comprends et je partage votre avis. Pourtant, ce n’est pas ce que vous faites quand vous pensez : « être heureux est possible pour les autres mais pour moi, c’est trop dur » ? A chaque fois vous entendez cette pensée vous venir à l’esprit, écrivez-là sur une feuille de papier imaginaire. Puis rayez-la en rouge et mettez le mot « faux » en gros. Puis écrivez : « être heureux m’est accessible, à moi aussi ». Dans cette démarche vous vivre le bonheur dans le mouvement. 

Cet exercice vaut si vous êtes visuel. Mais si vous préférez entendre, plutôt que de visualiser, dites-le à haute voix. Chantez-le, même. Si vous préférez toucher quelque chose qui vous fera basculer d’une pensée vers l’autre, choisissez l’objet de votre choix. Cela peut-être un trombone, une pièce, un collier ou autre. Vous pouvez opter pour un parfum ou une chose à gouter, comme une pastille de réglisse sans sucre, par exemple ou un verre d’eau. L’avantage du verre d’eau est que vous pouvez en boire sans modération et prendre le temps de penser, gorgée après gorgée, que le bonheur vous est accessible.  

Quel que soit votre choix, viser la pensée à adopter : Le bonheur, c’est pour moi, quand je veux et où je veux

Ne soyez pas tributaires des événements

Ne soyez pas tributaire des événements. En vous demandant cela, j’inclus les autres, dans les événements. En adoptant une définition large, les événements regroupant tout ce que vous ne pouvez contrôler. Même si cette absence de contrôle vous concerne dans votre propre corps. 

Vous avez tellement pensé que votre matinée ou votre soirée a été gâché par : 

  • La remarque de votre belle-mère
  • Un retard inacceptable
  • un tache sur votre vêtement
  • le mauvais temps
  • L’ambiance minable
  • La bêtise de votre enfant
  • Le repas brûlé ou trop cuit
  • Votre mal de tête
  • etc. 

Alors, qu’en réalité, ces événements n’ont aucune emprise sur votre bonheur, d’un point de vue rationnel. C’est vous qui choisissez de leur donner un rôle. Réécoutez les émissions suivantes si vous en avez besoin. Je pense à :

Je disais donc que ces événements n’ont aucune emprise sur votre bonheur. Intégrez cette pensée dans vos croyances. Ce n’est pas parce qu’il pleut que vous vous sentez morose. Ce n’est pas non plus parce qu’il y a du soleil que vous êtes en forme. C’est bien vous qui vous êtes programmé(e) pour déprimer quand il pleut et être content(e) quand il y a du soleil. Des populations entières sont heureuses sous la pluie ! Une femme exprimait son désir de retourner en Bretagne pour porter son ciré jaune et ses bottes sous la pluie. Elle y trouvait une occasion de vivre un bonheur que beaucoup ne pourraient pas comprendre. 

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Vous ne pouvez pas maîtriser les événements. Pour créer votre bonheur, créez des événements à votre mesure

Créez des événements à votre mesure car le bonheur est dans le mouvement 

Vous ne pouvez prendre le contrôle des événements. Par contre, vous pouvez prendre le contrôle de vous-même. C’est un peu ce que vous avez fait toute la semaine en choisissant de déclencher le bonheur là où vous le vouliez et quand vous le vouliez. Vous avez vécu le bonheur dans le mouvement en créant votre bonheur.

Pour aller un peu plus loin, vous pouvez lister tout ce qui vous pèse sur une feuille. Mettez tout. Tout ce que vous vivez comme des poids, des galères et que vous voyez faire obstacle à votre bonheur. Veillez à le faire sous forme de colonne de manière à garder une colonne sur la droite de votre feuille. 

Une fois que c’est fait, centrez votre attention sur la colonne de gauche. Regarder bien ce que vous avez écrit. Tentez d’identifier les couleurs qui iraient bien avec les choses que vous avez écrites. Quels reliefs ont ces choses/événements ? Quel altitude donneriez-vous à ces événements ? Vous les voyez gros ? Et quelle serait leur taille, justement ? 

Prenez le premier point que vous avez écrit. Par exemple : « Quand mon fils fait une bêtise, ça me mets hors de moi » Vous lui avez attribué une couleur et une forme. Sans doute une altitude, comme je viens de vous le demander.

Le pas suivant est le pas de la victoire 

Maintenant, regardez la colonne de droite. Commencez à penser que votre fils ne fait pas de bêtises.  Penser comme cela est un jugement de valeur. Repensez à votre enfance et revoyez vos expériences qui ont été qualifiées de bêtises alors que vous n’étiez pas dans cette démarche mentale ou émotionnelle. Il est arrivé que vous vouliez sciemment faire une bêtise, cela dit. Mais vous réalisez que la bêtise était un moyen, pas une fin en soi. A présent, vous pouvez adopter plusieurs pensées : 

  1. Votre fils fait une expérience
  2. Il cherche à vous dire ou à dire quelque chose sous une forme non verbale
  3. Son attitude témoigne d’un mal-être

Vous pouvez en conclure que « C’est super que votre fils exprime son mal-être et veuille communiquer avec vous. ». Vous pouvez aussi apprendre à reconnaître la volonté de votre enfant de créer du lien. Cela pourrait vous aider à lui proposer des canaux adaptés. Une autre conclusion pourrait être que votre fils se bat pour créer son bonheur. Il veut aller mieux. 

Faites cet exercice sur chacune des phrases écrites dans la colonne de gauche. Cherchez à mettre plusieurs options possibles, comme dans l’exemple que je viens de vous donner. Quand il pleut, vous pouvez y voir une belle journée de pluie au lieu de pester contre le temps qui ne changera pas pour vous faire plaisir. Souvenez-vous des bienfaits de la pluie.

Au lieu d’entrer dans un mouvement, créez votre mouvement. Entrez dans le mouvement serait une manière de vous laisser conduire par les événements. Créer le mouvement est un acte créateur. Or, le bonheur ayant besoin d’actes créateurs, délibérés, vous créerez le bonheur, votre bonheur. Dans le mouvement que vous allez créer. Allez-y, foncez ! 

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine, 

Bye, bye

Photo by Allef Vinicius on Unsplash

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