57# Le bonheur est dans le mouvement 5/6

le bonheur dans le mouvement est là où vous êtes

57# Le bonheur est dans le mouvement 5/6

Vous êtes convaincues que le bonheur est dans le mouvement ? Alors bienvenue. Cela dit, je vous vous souhaite aussi la bienvenue, même si vous ne partagez pas encore cette pensée. Et vous remarquez que je ne parle pas d’une idée mais bien d’une pensée. J’ai déjà demandé que vous adoptiez cette manière de penser. Si ce n’est pas encore fait, je vous le redemande. Acceptez de croire que le bonheur est dans le mouvement. Regardez votre vie avec cette pensée vous mettra sur une orbite différente de celle que vous suiviez. 

Vous pensiez peut-être que le bonheur était un événement à venir qui vous tomberait dessus un jour et que vous y seriez installé(e) comme sur une plage. Même si la plage de vos rêves de bonheur est incroyablement plus belle et plus grande que tout ce qui existe sur terre, le bonheur est bien différent de ce que vous projetez.

Depuis des semaines nous avons pris un certaine distance et une distance certaines avec la pensée du bonheur figé, comme une photo ou un tableau. Nous avons installé(e) la pensée d’un bonheur en mouvement, qui ressemblerait davantage à un film réel. Dans ce genre de film, il n’y a pas de bande son et vous percevez les odeurs. C’est un film en 5D, 5 dimensions. 

Dites adieux au paradis

S’il vous plait, dites adieux au paradis. La semaine dernière je vous ai demandé de répondre à une question : Qu’est-ce que je devrais changer pour que le prochain pas je ferai vers le bonheur ne soit pas empêché ?

Cette question est importante. Comme le dit Yvon Allaire, psychologue, « nous avons la certitude que l’équilibre est dans le changement ». Pour rester dans votre cadre de compréhension de la vie, je vous ai demandé de faire un pas pour vous approcher du bonheur. Mais cette question comporte une erreur de pensée. Elle pourrait laisser croire que le bonheur est quelque part, en lieu. Du coup, vous pourriez prendre la bonne direction pour vous y retrouver. Or, cette pensée (et non cette idée) est fausse. 

Je sais que c’est un peu comme cela que vous l’avez perçu jusqu’à maintenant mais il est temps de faire des pas plus mature pour voir la réalité avec plus de clarté. Le bonheur n’est pas quelque part. Il n’est pas en un lieu. Cette conception et l’imagerie mentale est sans doute en relation avec la notion de paradis. Ce mot est présent dans le judaïsme, l’islam, la mythologie grecque, le christianisme catholique et protestant. On en trouve même des traces dans les écrits mésopotamiens, en Babylonie. A chaque fois, il s’agit d’un lieu, d’un jardin. Dans son étymologie, le paradis est d’ailleurs une enceinte, un lieu. 

le bonheur est dans le mouvement sans lieu ou espace particulier

Pourquoi je vous demander de dire adieux au paradis ?  

La pensée du paradis a de bon qu’elle nourrit l’espérance. Elle a cependant de mauvais qu’elle encourage, qu’elle sert à certaines personnes pour vivre en décalage d’avec leur propre vie présente. C’est un des revers de l’espérance. Certains pensent « ça ira mieux demain » en ne faisant rien pour que ça aille mieux aujourd’hui ! Si vous agissez aujourd’hui pour que demain aille mieux, bingo ! Vous avez tout gagné.

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :   82# Ne confondez pas valeur et prix

Par contre, si vous optez pour la procrastination espérant que ça ira mieux demain, vous passerez à côté de l’essentiel qui se joue uniquement maintenant. Aujourd’hui conditionne demain et pas l’inverse. C’est une manière de penser qui flirte avec la pensée que le bonheur est quelque part, ailleurs, et qu’il vous faudrait aller à sa recherche pour le trouver. 

Entrer dans une démarche qui consiste à vivre le bonheur sans l’attacher à un lieu est une opportunité énorme. Vous pourrez vivre le bonheur n’importe où, n’importe quand sans attendre de vous retrouver dans le lieu précis où se trouve le bonheur. La situation s’inverse donc. C’est comme si vous portiez pour le bonheur à emporter. C’est ensuite à vous de l’utiliser, de le déployer où vous le souhaitez et quand vous le souhaitez. 

L’influence de la société est indéniable mais pas incontournable

Notre société s’est modelée de telle sorte que le bonheur se trouve aussi dans des lieux. Qu’il s’agisse d’espaces de loisirs, de consommation, de divertissement ou autres. Mais heureux est celui qui comprend que le bonheur n’est pas à aller chercher mais à produire. Que le bonheur est là où vous déciderez qu’il soit. Francis Cabrel, dans sa chanson « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais »  dit la chose suivante 

 « L’amour est partout où tu regardes, 

Dans les moindres recoins de l’espace, 

Dans le moindre rêve ou tu t’attardes, 

L’amour comme s’il en pleuvait

Nu sur les galets »

Il s’agit d’une chanson mais elle contient une vérité forte. Ni vous ni moi ne pensez que l’amour est partout où l’on regarde. C’est la même chose pour le bonheur ! Mais la force de ces paroles réside dans le fait que l’amour est vu par la personne qui choisit de le voir. La réalité est la même pour le bonheur. Il est là où vous êtes. Vous le verrez quand vous choisirez de la voir. Et vous pouvez le voir tellement souvent que vous pourriez avoir l’impression qu’il pleut du bonheur. 

Le bonheur ne se trouve pas en un lieu précis. Il est là où vous choisirez qu'il soit

Enlevez le pied du freins

Je vous disais qu’un des moyens de vivre de le bonheur est d’enlever la notion de lieu. De le dissocier d’un espace. Mais je voudrais ajouter à cela l’intérêt de vous laisser aller à accueillir le bonheur, à le faire pousser et jaillir de vous. 

Une fois que vous aurez adopter la pensée du bonheur détaché d’un lieu, vous saurez qu’il vous suffira de choisir de le déclencher, comme on déclenche un rire ou des larmes. C’est vous qui choisirez d’être heureux, où que ce soit. Pour cela, vous aurez besoin de vous laisser aller. Je sais que c’est une expression difficile à accepter de nos jours. Vous êtes plutôt habitué(e) à vivre le contrôle. Tout faire pour ne pas déborder. Être attentif/ve pour ne pas détoner. Rester dans les cases. Alors, vous laisser aller est assez étrange pour certains d’entre vous.

Pourtant, je vous demande de vous laisser aller. Car, comme la tendresse, l’amour, la bienveillance et beaucoup de ses alliées, le bonheur s’exprime dans l’absence de contrôle. Il surgit du naturel. 

J’aime utiliser l’image du frein, comme en voiture. Enlevez le pied du frein et laissez venir ce qui vient. Advienne que pourra. C’est une image ! Ne faites pas ça en voiture s’il vous plait. Uniquement dans votre vie de piétons, c’est beaucoup plus sûr. 

Accepter de ne plus contrôler c’est accepter d’être qui vous êtes, avec vos forces et vos faiblesses. C’est baisser la garde, accepter de ne plus chercher à vous protéger. Plus de mur, de barrières, de garde-fous.C’est vivre l’accueil, uniquement, l’accueil. L’accueil de ce que vous êtes entrain de vivre, là, maintenant.

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :   16# Je ne suis pas aimé(e)

Vivez le bonheur ici et maintenant 

Prenez le temps de vous asseoir quelque part. Si le lieu est un endroit qui ne vous inspire pas, c’est aussi bien. Installez-vous et fermez les yeux quelques instants. Prenez une profonde respiration et regardez vous, de l’intérieur. Déposez vos poids, ce qui vous gonfle en ce moment. Sentez la légèreté qui s’installe en vous.

Déposez ensuite les jugements sur vous, sur les autres autour de vous et percevez encore combien vous vous sentez plus léger/ère, plus en paix. Prenez conscience de votre respiration et accueillez l’air qui entre dans vos narines et qui en ressort plus chaud qu’il n’est entré. Prenez conscience d’être vivant(e). Appréciez la vie. Percevez le battement de votre coeur dans votre poitrine, puis dans vos tempes. Cherchez à en percevoir l’échos dans votre gorge ou dans vos poignets, sans bouger. 

Prenez conscience de la vie qui « coule en vous ». Centrez votre attention sur votre coeur, de nouveau. Percevez son rythme. Visualisez le sang qui y entre puis en ressort par jets, avec énergie. Percevez le sang qui progresse dans vos artères et dans vos veines. Visualisez la circulation de vie en vous, comme en regardant vos verseaux de l’intérieur, les yeux fermés. Prenez conscience de la vie qui coule en vous. 

Choisissez la vie avec un grand V 

Vous savez que la vie biologique vous a été offerte sans que vous soyez consulté. Percevez maintenant que la vie avec un grand V dépend de votre choix. Cette vie avec un grand V, pleine de sens, qui prend une direction, qui a besoin de servir, de produire, de partager, d’offrir et d’accueillir. Choisissez la vie avec un grand V. Prenez une profonde inspiration par le nez. Bloquez votre respiration et dites-vous, en pensée, « Je choisis la vie que je veux vivre ». Ensuite, expirez lentement par la bouche. Faites de nouveau cet exercice deux fois en répétant la même phrase à chaque fois. 

Une fois que vous l’aurez fait trois fois, ouvrez les yeux en reprenant une respiration normale et regardez ce qui se vit devant vous ou tout autour. Ouvrez plus grand les yeux pour voir au-delà des apparences. Remarquez les objets, les êtres vivants, les humains. Cherchez à voir en chacun d’eux les belles choses que vous pouvez y voir. Même dans les choses qui vous paraissent pénibles ou moches, cherchez et voyez ce qui se trouve être chouette, positif, bénéfique. 

Quand vous sentez que vous avez de la peine, restez concentré(e) comme pour pénétrer plus profondément dans la chose ou la personne. Redites-vous que le bonheur est dans le mouvement. Acceptez la pensée qu’il y a plus de positif dans les choses et les êtres que vous ne le pensiez. Sans quoi, ils/elles auraient disparus depuis longtemps. 

C’est vous qui décidez de vous nourrir de positif, de bonheur 

A chaque fois vous identifiez une chose agréable, positive, belle ou bonne, dites « merci » en pensées ou à haute voix, quand c’est possible. C’est encore mieux. Mais faites-le au moins par la pensée. Et à chaque fois vous dites « merci », inspirez lentement par le nez puis expirez longuement par la bouche comme pour inscrire votre reconnaissance en vous. Cherchez à la laisser vous imprégner, comme s’imprimer en vous en cherchant à la visualiser le plus concrètement possible. 

Après avoir fait cela pour chaque « merci », prenez conscience du bonheur que vous venez de vivre. Réalisez que vous avez la capacité de vivre le bonheur où vous le voulez en levant le pied du frein. C’est vous qui avez e contrôle pour déclencher le bonheur où vous le voulez et quand vous le voulez, même en un lieu qui ne vous plait pas. 

Levez vos limites et accueillez le bonheur tous les jours, pourquoi pas ! Jusqu’à notre prochain rendez-vous, faites cet exercice matin et soir. Mais avant cela, notez votre impression de bonheur sur une échelle de 1 à 5 (1 étant minable et 5 étant génial). A la fin de la semaine, donnez une nouvelle note à votre impression de bonheur puis comparez-la à celle que vous avez donné aujourd’hui. 

Allez, je vous laisse vous mettre en mouvement pour créer votre bonheur. Pour être heureux au présent en vous souvenant chaque jour que le bonheur est dans le mouvement.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine

Bye bye

Photo de Nick Bondarev provenant de Pexels

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.