75# Prenez la bonne résolution de tenir vos bonnes résolutions

tenir ses bonnes résolutions

Et si vous mettiez fin à la tradition qui consiste à prendre de bonnes résolutions qui ne dépassent pas la fin du mois de janvier ? 

75# Prendre la bonne résolution de tenir vos bonnes résolutions

Je pourrais prendre un peu de temps pour vous expliquer la raison pour laquelle les bonnes résolutions sont difficiles à tenir. Il y a de nombreuses raisons et nous en avons l’expérience puisque, j’imagine que, les années précédentes, vous avez pris de bonnes résolutions dont plusieurs n’ont pas non pas tenues. J’ai choisi de vous proposer de prendre la bonne résolution de ternir vos bonnes résolutions, mais, à vrai dire, j’irai plus loin que cela. En effet, je vous donnerai les moyens de les tenir.

Le constat est qu’il est difficile de tenir ses bonnes résolutions. Mais pourquoi donc ?

Ce qui est intéressant, c’est que vous avez compris que vous avez une certaine la difficulté à tenir vos bonnes résolutions, bien qu’il arrive de les tenir, malgré tout. 

Je pourrais me centrer sur la ou les raison(s) pour lesquelles vous n’arrivez pas à vous y tenir. Personnellement, je voudrais aller dans une direction qui soit plus féconde que celle de savoir si vous prenez ou pas de bonnes résolutions que vous tiendrez peut-être quelques semaines, quelques jours ou quelques mois, pour être optimiste

Focaliser notre attention sur les raisons pour lesquelles vous n’êtes-vous pas arrivé à tenir vos bonnes résolutions pourrait être la question, mais le savoir, uniquement, ne résoudra pas votre problème.

C’est un peu le fond de la démarche de surface de certains accompagnements thérapeutiques avec lesquelles vous vous centrerez sur le « pourquoi » en regardant en arrière, dans le passé, tentant d’identifier les influences de vos parents, de vos enfants, de votre famille, de votre milieu, de votre culture… sans répondre à la problématique présente qui répondrait plutôt par « comment », comme c’est le cas de la question que nous nous posons « Comment puis-je faire pour tenir de bonnes résolutions ? »

Comment puis-je faire pour tenir de bonnes résolutions ?

Il existe des articles et des livres qui se sont arrêtés sur la raison pour laquelle on ne tient pas nos bonnes résolutions de début d’année. Mais au-delà de cette recherche, même si elle vous intéresse pour votre culture générale, je pense qu’il est vraiment préférable de faire des choix, de prendre des décisions et de savoir comment faire pour s’y tenir. 

Quels sont donc les facteurs qui feront que vous tiendrez vos prochaines résolutions ? 

Le facteur principal pour tenir une résolution n’est pas du tout la volonté. J’entends beaucoup de personnes dire « Oui, mais c’est une question de volonté… ». Eh bien non ! Pas du tout, pas du tout, absolument pas. La raison principale qui fait que l’on tient une décision prise est l’amour.

L’amour, la passion est un moteur incomparable pour tenir vos bonnes résolutions

L’amour est le meilleur moteur à résolutions

Cela vous fait peut-être un peu bizarre puisque d’habitude on applique l’amour à une personne. Si c’est plus facile pour vous, je peux utiliser le mot « passion ». Ce que je trouve intéressant dans la passion c’est sa très grande force. Elle peut s’avérer telle que, sous son emprise, nous pouvons être amenés à passer par des moments de souffrance pour continuer à assouvir ou à pratiquer notre passion. D’ailleurs, quand on parle de la passion, une des plus célèbres est la passion du Christ. C’est bien l’illustration d’une souffrance liée à une résolution déterminée de faire une chose à laquelle on tient, malgré le prix à payer. Quand on a une vraie passion et que l’on aime profondément une chose, on est prêt à tout faire, à y mettre le prix, à faire ce qu’il faut pour que rien ne nous empêche d’y accéder. 

Quand on aime une chose, une vision, une valeur, un choix, une direction, une résolution, on la mettra en œuvre, quel qu’en soit le prix. Parce que la passion n’a pas de prix. En France, on dit que « Quand on aime, on ne compte pas ». C’est une réalité véritablement fondamentale qui peut vous permettre de vous poser la question suivante : « Comment cela se fait-il que je n’ai pas tenu mes résolutions passées alors que je pensais sincèrement les respecter ? » La raison est que vous ne les aimiez pas.

Apprendre à aimer équivaut à apprendre à s’aimer

Ce n’est pas parce que vous ne l’aimiez pas que vous ne l’aimerez pas. Cela veut juste dire que vous ne l’avez pas aimé, jusqu’à maintenant. Vous pouvez apprendre à l’aimer même si, jusqu’à maintenant, c’était laborieux. Cela conduit à deux autres questions : « Comment faire pour apprendre à aimer cette chose que vous n’aimiez pas jusqu’à présent ? » « Comment faire pour l’aimer et faire que cela devienne une véritable passion ? » Ces deux questions vous projettent sur le présent et l’avenir, en même temps. 

Aimer est un choix, pas une émotion 

Comprenez que vous pouvez déjà regarder votre attitude précédente en vous disant « C’est vrai que ça ne me plaisait pas. Quand ma mère me disait de faire ceci ou cela, je ne l’ai pas fait parce que je ne l’aimais pas. Quand mon conjoint me disait de faire attention à ceci à cela pour les enfants ou de devenir sensible à tel ou tel aspect de notre relation conjugale, je ne l’ai pas fait parce que je n’aimais pas cette vision, cette action. Même quand j’ai décidé de changer, je ne l’ai pas fait parce que je n’aimais pas assez le résultat qui m’attendait. » Quand vous aimez quelque chose, vous le faites sans compter.

Comment peut-on aimer une chose qu’on ne connait pas encore ? 

Bien entendu, quand on vous propose de changer ou quand vous avez décidé de changer de votre propre initiative, vous vous mettez en mouvement. À supposer que vous disiez :  « Je vais faire des économies » ou « Je vais m’investir davantage dans la maison », ou « Je serai plus raisonnable dans la gestion de mon temps ». Vous pouvez vous demander « Comment vais-je faire ? » Si je prends l’exemple de la gestion du temps, comment vais-je faire quand je rentrerai à la maison ou quand je serai au travail ? Est-ce que je devrais prendre du temps pour moi, prendre du temps pour faire du sport et donner davantage de places à des loisirs, comment faire ? En fait je réalise que je ne le fais pas parce que je n’aime pas. Mais qu’est-ce que je n’aime pas, au juste ? 

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Les tensions de vos univers intérieurs 

En fait, une tension se joue entre deux univers : 1) le manque ou l’absence d’amour et 2) la peur. Or, la peur en question est celle qui correspond à une peur de vivre autre chose, d’être quelqu’un d’autre que ce/celui que vous êtes et que vous connaissez. 

Finalement, vous aimez tellement votre situation présente (qui vous rassure) que vous n’avez pas envie de changer. Vous n’aimez pas suffisamment la personne que vous deviendrez si vous mettez en place ce changement, par conséquent, vous restez comme vous étiez, avant. Par conséquent, en prenant une bonne résolution, si vous estimez que ce que vous vivez n’est quand même « pas si mal », que « c’est bien finalement », que « ce n’est pas si embêtant que ça », vous ne changerez pas. Vous pouvez le savoir à l’avance. 

La réalité du bénéfice est détonnant pour tenir vos bonnes résolutions

Par contre, si vous estimez que la situation à venir sera considérablement meilleure et que ce que vous vivez est minable comparée à ce qui vous attend, vous changerez. On est dans une réalité que l’on pourrait appeler « la réalité de la carotte », mais que je trouve plus positif d’appeler « la réalité du bénéfice ». On agit quand on estime que ce qui nous attend sera meilleur que ce que l’on connaît actuellement. Que ce que l’on aura sera meilleur que ce que l’on a ! 

Cela me fait penser à une chanson de Frank Sinatra qui s’intitule « The best is yet to come » qui signifie le meilleur reste à venir. Si vous êtes dans une dynamique qui pense que le meilleur reste à avenir, vous procéderez à des changements et entrerez dans une dynamique du changement en quasi permanence. Par contre, si vous êtes dans une absence de dynamique qui consiste à penser que vous êtes quand même bien, dans ce que vous vivez, vous ne changerez pas. Vous resterez les mêmes. Vous ne verrez que des changements minimes, sans conséquence émerger dans votre vie.

Pour de nouveaux résultats, choisissez de nouvelles méthodes

En appliquant les mêmes méthodes que celles que vous appliquiez hier, avant-hier, l’année dernière et il y a 5 ou 10 ans, vous obtiendrez les mêmes résultats. Quelle que soit la résolution que vous prendrez, posez-vous la question de savoir si vous aimez déjà la personne que vous serez quand vous vivrez pleinement ce que vous voulez vivre.

Votre projection correspond-elle à une personne que vous aimez déjà ? Est-ce que vous aimez déjà l’ambiance la couleur, l’odeur, le milieu dans lequel vous serez. Aimez-vous déjà votre manière d’agir ou de réagir, quand vous serez installée dans votre changement décidé ? Est-ce que vous l’aimez déjà ? Si vous pensez à des personnes qui peuvent vous servir de mentor, utilisez-les pour vous dynamiser. Faites-le même si vous ne les croiserez jamais. Prenez d’elles ce qui vous plaît. Récupérez ce que vous aimez et qui vous incite à aimer la nouvelle dimension que vous intégrerez dans votre vie.

Projetez-vous dans vos bonnes résolutions maintenant, au présent

Dans ma pratique de sophrologie, je travaille sur ce que l’on appelle la visualisation. J’invite cette personne à décrire comment elle se voit quand elle sera dans la situation attendue, avant même qu’elle y soit véritablement. 

Par exemple, si elle me dit « Je voudrais être sereine lorsque j’irai à mon entretien d’embauche. ». Je demanderai à cette personne de me répondre à la question suivante : « Quand vous vous voyez sereine à votre entretien d’embauche, qu’est-ce que vous voyez ? Décrivez-moi votre attitude physique. Qu’est-ce que vous ressentez dans votre corps ? » Elle me dira donc ses postures et ses sensations physiques et corporelles. À partir de là, je construirai une projection de ce que sera la personne.

Ensuite, je lui pose la question suivante : « Quelles seront vos pensées à ce moment-là ? » Elle pourra me répondre en me disant : « Je penserai ceci, je penserai cela… ». Je lui demande alors « Quelles sont les capacités que vous aurez acquises pour être sereine à ce moment-là ? ». Elle me dira qu’elle se sentira capable de ceci et de cela. Vous voyez que l’on touche, à la fois, à :

  • un ressenti corporel,
  • une posture physique,
  • une perception
  • des émotions
  • du potentiel
  • et des acquisitions. 

La projection est le premier pas indispensable

Si vous voulez vous mettre en mouvement vers une bonne résolution, projetez-vous dans ce que vous voulez être. Commencez à aimer la personne que vous serez quand vous aurez mis en pratique ce que vous voulez vivre. Que ce soit sur le plan physique, des sensations corporelles, des pensées et des émotions. En aimant au présent ce qui correspond à votre futur, vous entrez dans ce que l’on appelle une comparaison ascendante.

Vous savez déjà comparer votre état entre celui d’aujourd’hui et celui que vous serez bientôt. Vous pouvez même, plus encore, aller dans la comparaison ascendante. Pour ce faire, dites que vous êtes déjà dans cette situation projetée. De plus, vivez aujourd’hui comme quelqu’un ayant déjà acquis ce vers quoi il tend. 

Il n’y a pas de lézard dans la comparaison ascendante appliquée à la prise de bonnes résolutions

Certains pourraient avoir l’impression d’une fourberie, d’une imposture ou d’une drôle de blague. Imaginer qu’elles sont déjà au présent ce qu’elles veulent être au futur les feraient sourire. Pourtant, cette approche est vécue de manière naturelle. Vous n’avez pas besoin d’y pensez. Dès que vous aimez la chose vers laquelle vous tendez, vous la vivez. Déjà enfant, vous fonctionniez ainsi. 

Cette pratique de la comparaison ascendante se vit dans l’enseignement supérieur, par exemple. C’est le cas en Fac de médecine (comme dans d’autres cursus). En première année, certains profs disent : « En tant que médecins, vous devez connaître tel contenu et adopter telle approche ».

Or, le prof sait pertinemment qu’il n’y a aucun médecins devant lui. Un nombre considérable des élèves qui sont dans l’auditorium ne seront même pas en deuxième année. Il sait, peut-être que le taux de réussite vers la deuxième année avoisinait 22%, en 2017. Cette technique de la comparaison ascendante est utilisée de manière naturelle parce qu’elle permet aux personnes de faciliter une appropriation. Elle consiste en une forme de jeu de rôle au réel. Ce dernier permet à n’importe qui de se plonger dans une réalité qu’elle peut faire sienne au présent.

Tenir une bonne résolution par la pratique

Si je reviens sur un de mes exemples, je pourrais prendre celui qui touchait aux exercices physiques. Je me dirais alors : « Je prends la bonne résolution de faire davantage d’exercices physiques ». Ajoutons que je peux déjà commencer par me poser la question sur la posture de mon corps. Je peux me visualiser en train de pratiquer l’exercice physique. Mieux encore, je peux me voir après avoir pratiqué mon exercice physique. Comment vois-je mon corps ? Je peux donc décrire mon attitude dynamique. Je peux le faire pour ma tenue de sport et me voir courir ou sauter à la corde. Que sais-je, mais je me vois en plein exercice ou en post exercice. Vous voyez, je suis entrain de projeter ma posture physique comme si je suis entrain de m’observer dans l’action.

Ensuite vient le moment de me demander : « Qu’est-ce que je ressens dans mon corps ? » Je me sens plus dynamique, plus fort. Je sens mes muscles plus durs, malgré quelques douleurs musculaires, je ressens une énergie, peut-être de la chaleur, de la fatigue ou autres.

Ensuite j’irai vers les émotions pour savoir « Quelles sont les émotions que je ressens ? » Peut-être puis-je ressentir du plaisir, de la fierté d’avoir fait ma séance d’exercice physique. Il est même possible de me projeter vers la 10e séance. C’est un moyen d’aller, de manière plus concrète, vers une visualisation. Elle servira à m’attirer vers cette projection de moi-même. Je peux percevoir, aussi, quand je me regarde, une sensation de satisfaction.

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Je réalise que je prends soin de moi et que finalement, c’est un signe qui montre que je m’aime. Et je pourrai ainsi aller dans mes pensées en me demandant « Qu’elles sont mes pensées ? ». Je me rendrai compte que « Quand je prends soin de moi, je pense ceci et cela, notamment que je m’aime. Pour moi, les personnes qui s’aiment prennent soin d’elles. Je vois que faire des exercices physiques me procure telles et telles pensées. Je n’aurais pas pensé cela avant à mon choix de changer. » 

Faisons le point sur la mise en action de vos bonnes résolutions

Je résume : 

  1. Vous avez besoin d’aimer ce vers quoi voulez aller avant d’être dans la situation. 
  2. Que ce soit une chose que vous vivrez dans une semaine, dans un mois, dans six mois ou dans cinq ans, projetez-vous dans ces situations en commençant à les aimer. 
  3. Cela veut dire que vous nourrirez cette réalité. Vous lirez des articles sur ce sujet, des magazines, des livres pour aller vous cultiver. Vous vous abonnerez à des podcasts audios et vidéos, vous vous inscrirez à des blogs. Que vous vouliez mieux éduquer vos enfants, être en mesure de faire preuve de plus attention en profitant de votre conjoint, être étant plus attentif à ce que vous disent vos collègues, être plus efficace, ou encore, être en mesure de mieux vous concentrez, apprenez à l’aimer et à vous nourrir sur le nouveau centre d’intérêt en relation avec votre résolution.
  4. Vous vous centrerez sur la visualisation. Vous pratiquerez la comparaison ascendante en regardant votre position/posture physique. Centrez votre perception sur vos ressentis corporels, vos émotions puis vos pensées. 

100% des gagnants ont tenté leur chance

Investissez en vous dans la direction de ce que vous voulez voir émerger dans votre vie. En utilisant le verbe, investir, c’est exactement intentionnel. À supposer que vous vouliez avoir une épargne de 6 000 € dans six ans. Ce n’est pas en prenant la bonne résolution d’avoir 6 000 € dans six ans que vous les aurez. Il faudra passer par des actions. Pour cela, vous avez besoin de savoir aujourd’hui ce que vous avez à faire pour arriver à ce résultat. Dans 6 ans, il y a 72 mois. Donc si vous voulez 6 000 € dans 72 mois, vous savez que vous avez besoin d’épargner… Pas grand-chose en fait.

Si vous êtes en épargne sèche, vous avez besoin de mettre 83, 85 € par mois. Finalement, vous pouvez vous rendre compte que ce n’est pas tant que ça ! Vous voulez faire en sorte que votre épargne soit plus importante que l’effort produit ? Alors, commencez à vous documenter. Vous lirez des livres et à vous former pour comprendre comment valoriser votre capital en intégrant une plus-value.

Sans doute regarderez-vous les intérêts. Et si vous découvrez le mystère des intérêts composés, vous verrez que dans six ans, vous n’aurez plus seulement le cumul de 72 fois 85 €. Mais vous aurez le cumul de ce que vous avez investi plus les intérêts qui seront encore plus importants si vous avez utilisé le levier des intérêts composés.

Vous voyez que l’on entre dans une dynamique de pensées qui est cohérente avec une projection, une résolution gagnante.

Placez vos bonnes résolutions pour qu’elles vous rapportent des intérêts  

Faites la même chose avec votre manière de vivre. Vous voulez être un collègue bienveillant ? À quoi ressemble un collègue bienveillant ? Écrivez à quoi il ressemble. Décrivez ce que vous voyez dans votre posture physique et vos actions. Faites de même pour votre ressenti corporel. Idem pour vos émotions et vos pensées. Voyez ce qui correspondent à un collègue bienveillant. Et dès demain, commencer. Mieux encore, commencez aujourd’hui.

Le soir, faites vos trois kif. J’en avais déjà parlé en parlant du travail de Florence Servan-Schreiber. Notez le nombre de fois que vous avez posé des actions. Sont-elles en relation avec les verbes d’action que vous avez notés ? Ensuite, identifiez ceux qui correspondent à ce que signifie être un collègue bienveillant. Je parle bien d’action. L’idée est que l’on identifie ce qu’est un collègue bienveillant par l’action. C’est valable si vous voulez être un conjoint à l’écoute ou un parent sensible. Cela peut être le cas si vous voulez être une mère capable de faire preuve de tendre fermeté. Mais aussi pour être tout ce que vous voudrez être. Ça doit passer par des verbes d’action. Cinq ou six actions que vous savez devoir mettre en œuvre dans votre journée. 

Exemple pratique en guise de résumé

Si je choisis d’être un parent plus tendre, j’écrirai les cinq verbes suivants :

  1. Prendre mon enfant dans mes bras x fois par jour
  2. Le regarder quand il me parle
  3. Être positif et encourageant en lui disant telle ou telle chose
  4. Être à son écoute avec bienveillance 
  5. Le toucher avec un geste de soutien.

Vous savez que vous mettrez en œuvre ces cinq verbes chaque jour. Vous pouvez choisir d’en pratiquer au moins trois sur cinq dans chaque journée jusqu’à ce que vous vous rendiez compte que certaines actions ont été exécutées sans que vous n’ayez eu besoin d’y penser. À la fin de chaque journée, pensez à faire le point pour vous encourager et vous projeter sur le lendemain. Faites-le chaque jour.

Évidemment les verbes que vous choisirez évolueront au fil du temps puisque, les actions que vous aurez véritablement réussi à intégrer sans même y réfléchir s’annuleront pour laisser la place à de nouvelles actions allant dans le même sens.

Le bilan des bonnes résolutions est le témoin d’une révolution

On fait le point dans six mois ? Vous verrez que le changement aura été impressionnant ! Vous réaliserez à quel point la relation avec votre enfant a changé. Et vous réaliserez aussi à quel point vous, vous avez changé. Vous aurez l’impression de vivre un miracle ! Mais il n’y aura pas eu de miracle. Vous aurez simplement mis en œuvre, jour après jour, une résolution que vous aurez placée dans l’action et la projection de qui vous êtes.

Dans six ou huit mois, vous vous regardez en vous disant : « Je ne m’attendais pas à tant de changements. Je ne me reconnais pas ». Eh oui, vous serez témoin que l’on peut prendre de bonnes résolutions et les tenir des années. Vous n’aurez plus besoin de prendre la bonne résolution de tenir vos bonnes résolutions puisque vous saurez comment faire pour intégrer le changement dans votre vie quotidienne. Vous n’aurez plus besoin d’attendre le premier janvier. Faites-le, si bon vous semble, mais intégrez cette même démarche dans les changements que vous voulez implémenter dans votre vie, à n’importe quel moment. Vous verrez que vous vous impressionnerez vous-même.

Une vie bouleversée par le changement

Je vous mets, en bas de cette émission, le témoignage d’Aurélie que ma femme a rencontré. Elle a constaté un tel changement chez Aurélie, qu’elle avait rencontré plusieurs fois, qu’elle s’est dit qu’elle voulait enregistrer son témoignage pour me faire une surprise. C’est ce qu’elle a fait. Quand je l’ai écouté, j’ai été heureux et touché. 

Je vous fais le cadeau d’écouter ce rendez-vous témoignage. J’accompagne Aurélie en coaching individuel depuis un peu plus de deux mois. Elle a accepté que je l’accompagne pour évoluer dans sa personne au point de vouloir révolutionner sa vie. Si vous le rencontrez un jour, vous verrez à quel point c’est une révolution, elle est en train de vivre une renaissance.

Je vous laisse écouter ce témoignage et puis, surtout, ce que je voudrais, c’est que vous mettiez en œuvre cette démarche qui consiste à vous projeter et à travailler sur une manière d’être, de penser, de ressentir, et de vous regarder pour que vous créiez le bonheur que vous voulez voir dans votre vie.

Je vous souhaite une belle année. Une année dans laquelle vous n’allez pas vous contenter de la théorie. Je vous souhaite de continuer à travailler au-delà de m’écouter en vous disant « oh c’est sympa, c’est intéressant ce qu’il dit ! ». Je veux que vous viviez votre vie, qu’elle soit beaucoup plus belle et beaucoup plus riche que tout ce que je pourrais vous raconter.

Maintenant que vous connaissez ma meilleure astuce pour tenir ses bonnes résolutions, il ne me respecte plus qu’à vous souhaiter une belle année. 

Bye bye

NOTE IMPORTANTE :

Cet article participe à un carrousel d’articles (comme on dit) organisé par Olivier Roland. Son but étant de faire en sorte que plusieurs blogueurs proposent leur meilleure astuce pour arriver à tenir ses bonnes résolutions. À vrai dire, je l’avais conçu avant sa proposition et j’ai pensé qu’il serait bien de participer à cet événement pour partager la technique que j’utilise avec un public plus large que mon auditoire fidèle et que je remercie pour sa fidélité. 

Cet article sera publié sur le blog Devenez meilleur dont mon article préféré touche à l’autodiscipline. Il est dans le droit fil de la capacité à prendre des décisions et à s’y tenir. C’est une des astuces pro-bonheur, d’ailleurs 😉 

Image par congerdesign , Jacques GAIMARD de Pixabay

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