277# L’art d’accuser le coup face à tout ce qui arrive 

accuser le coup

La résilience, claire et nette

Dans le podcast de la semaine dernière, « Trois secrets pour être ouvert d’esprit », j’ai commencé par fustiger quelque peu le blog L’internaute. Cette fois-ci, j’ai choisi de regardez ce que L’internaute proposait au mot « résilience », puisque c’est le sujet du jour. Même si j’ai intitulé ce podcast « L’art d’accuser le coup face à tout ce qui arrive ». 

D’ailleurs, je me réjouis parce que je peux mentionner ce qui est présenté sur le site de l’internaute en étant d’accord, cette fois-ci. En effet,  ils expliquent que « la résilience est la capacité d’un individu à supporter psychiquement les épreuves de la vie, capacité qui lui permet de rebondir, de prendre un nouveau départ après un traumatisme ». 

Yes! Au moins, ça restaure un petit peu les choses. On peut donc s’arrêter aujourd’hui sur l’art d’accuser le coup face à tout ce qui arrive. J’ai bien dit à tout ce qui arrive et pas à quelques petites choses qui nous arrivent ou aux choses les moins difficiles. L’art d’accuser le coup à tout ce qui arrive inclut la globalité.

Même si aujourd’hui, le projet est d’accuser le coup face à tout ce qui vous arrive, j’aimerais que vous écoutiez le précédant podcast. Ce serait vraiment intéressant que vous le fassiez pour comprendre les trois secrets de l’ouverture d’esprit et que vous compreniez pourquoi j’aborde aujourd’hui la résilience. 

face aux difficultés

Un gros mot à vulgariser

D’ailleurs, la résilience est un gros mot, pour certains. Il est trop technique, trop connoté. C’est pourquoi je n’ai pas voulu le mettre dans le titre. J’ai veillé à ne pas effrayer ceux qui se disent « qu’est-ce que c’est que ce truc, la résilience? ».

Comme je l’ai dit en introduction, le site l’internaute donne une définition assez accessible et très acceptable de ce qu’est la résilience. 

L’internaute précise qu’ « il s’agit d’une réalité psychique pour les humains ». Mais la résilience n’est pas attachée qu’à l’humain, ni même qu’à l’animal. Elle peut être une capacité qui dépasse le psychisme. Elle s’attache à l’aptitude à supporter une situation vécue. 

Merci à Jean de La Fontaine

Je pense d’ailleurs à une histoire que nous avons tous abordée à l’école. Il est question de la fable intitulée  « le chêne et le roseau ». Je ne sais pas si Jean de La Fontaine avait conscience de la puissance de cette fable quand il l’a rédigée. Mais si vous l’avez apprise, vous avez peut-être profité de certaines de ses richesses? Elle aborde des aspects très enrichissants tant sur le plan de la langue, de l’image utilisée que de l’imaginaire auquel elle renvoie. 

Ici, je voudrais l’utiliser pour en tirer sa puissance psycho-émotionnelle. Elle est en effet présente dans ce récit. On peut alors parler de résilience. En quoi serait-ce le cas, pensez-vous peut-être ? C’est qu’en réalité je ne veux pas vous la raconter et je vous mets ici le lien si vous avez besoin de vous rafraîchir la mémoire ou si vous n’êtes pas de ceux qui ont fréquenté les écoles de France. Parce que je sais qu’Heureux au Présent est suivi dans francophonie mondiale. 

Poursuivons avec la fable. Les deux protagonistes principaux sont un chêne et un roseau. Ils vivent une vie paisible tranquille. Quand, soudain, le vent se met à souffler. ce dernier se transforme en tempête. Cela conduit le roseau à plier pour résister au vent puissant. Alors que, face, ces derniers, le chêne finit par casser. 

Ironie de cette histoire, et qu’il semble que, dans la mentalité commune, un chêne est bien plus costaud qu’un roseau. Il est bien plus respecté, admirer. Or, face à l’adversité, il est celui qui fait preuve d’une incapacité non seulement à plier, mais en plus à se relever. Cette histoire montre à quel point le chêne est incapable de faire preuve de résilience. La force apparente est historique, s’avère manifester une faiblesse incurable.

Il y a chêne et chêne 

Ceux qui vivent dans le sud-ouest et dans des forêts de chênes dirons « Non, non, non, non, non, pas forcément », parce qu’effectivement il y a des forêts de chênes dans lesquelles les chênes sont maigrissimes. Ce fait est relatif à la grande population de cet espèce dans un lieu donné. Quand les arbres se trouvent coincés, comme agglomérés les uns aux autres, ils semblent abandonner leur projet de venir imposants. Du coup, selon le chêne et son implantation, on aura une expérience de cette espèce bien différente. 

Moi qui habite Marseille, si vous venez visiter une calanque avec moi, je vous présenterai des chênes qui ne sont pas plus haut qu’un buis. Ils sont tout petits, riquiqui et avec des épines qui les fait ressembler à du houx. Ce sont pourtant bien des chênes. 

Dans la fable « le Chêne et le roseau » Jean de La Fontaine a ses doute projeté un chêne, comme on les connaît dans le centre de la France ou à Lyon, où je suis né. Evidemment, là où j’ai grandi, dans la campagne lyonnaise les chênes s’imposaient au milieu d’un pré. Ils devenaient majestueux. 

Je l’ai escaladé le chêne qui était à côté de chez mes parents. Avec des copains, nous y avions même installer une balançoire après avoir tenté d’un construire une cabane précaire et si fragile qu’elle ne fit pas la journée. Cet arbre me paraissait impressionnant, même si quand je l’ai revu après que j’étais adulte, je l’ai trouvé bien plus petit que je ne l’avais dans mon imaginaire d’enfant. Les échelles avaient changé, je le reconnais. 

difficulté

Fort et faible à la fois

Si l’on part sur le principe d’un chêne qui se trouve en plein champ, imaginez un tronc colossal. Visualisez un feuillage énorme, des branches costaudes. Et c’est bien d’un chêne de ce type-là qu’il est question dans cette fable. Et ce chêne se casse, se brise quand vient le vent trop fort.

Quand on veut être trop fort, trop résistant, trop costaud et qu’on oublie de vivre dans l’ouverture d’esprit, la capacité à accueillir ce qui vient, on peut alors se casser. 

Je ne vous souhaite pas de casser. Mais peut-être êtes-vous dans ce sentiment d’avoir été brisé par des expériences vécues face auxquelles vous avez cherché à résister. Vous avez eu de la difficulté à accepter la situation. Peut-être que, pour préserver votre image, vous avez pensé « Je serai fort, je vais tenir. » Et vous avez vu que cette image n’avait que la force d’une image. Vous vous êtes senti brisé. 

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La stratégie du roseau

Je vous souhaite de prendre de la graine de cette expérience pour préférer adopter l’approche du roseau. Lui, face aux forts vents, il se met à plier, il plie encore, plie plus encore, et, quand le vent s’arrête, il se redresse. Ainsi, il continue sa vie comme avant, voire, mieux qu’avant. 

Comment accuser le coup face à tout ce qui vous arrive? Comment faire pour adopter la stratégie du roseau et ainsi, éviter d’être brisé et de retrouver, coupé en deux, cassé par terre avec un devenir tellement en péril que la perspective consistant à pouvoir poser un espoir, un souhait diminue, s’annihile?

1. Apprendre à vous connaître

La première chose qui m’est venue pour pratiquer l’art d’accuser le coup face à tout ce qui vous arrive, c’est d’apprendre à vous connaître. Et si vous avez écouté le podcast précédent, vous vous dites « il est en pleine redite ou quoi, non? ». Effectivement, le premier point, le premier secret que j’ai évoqué la semaine dernière est de se connaître. 

Alors, je ne vais pas le développer davantage parce que je vous envoye vers ce fameux podcast à relire ou à réécouter si vous préférez l’écouter en audio pour comprendre les raisons de se connaître

Qu’est-ce que je veux dire par se connaître et qui peut faire que l’on va s’installer dans la résilience? Peut-être que je pourrais rajouter aujourd’hui une chose que je n’ai pas abordée la dernière fois. Se découvrir appelle à une action consistant à se connaître. Je vais travailler pour apprendre à me connaître. Je ne vais pas juste flirter avec ce que je sais de moi. Pour sûr, je vais chercher à m’étudier, à m’observer, à m’apprendre. Entrer ainsi dans une action proactive. 

Pour cette première étape, consistant à apprendre à se connaître, comme je vous l’ai dit, je n’irai pas plus loin. Écoutez le podcast précédent ou relisez vos notes. Et si vous avez pris des notes, je dis « bravissimo, bravo, chapeau, clap », j’applaudis.

2. Passer à l’entraînement.

Deuxième étape pour pratiquer l’art d’accuser le coup face à tout ce qui vous arrive, c’est l’entraînement. Le fait de vous entraîner à accepter est essentiel. 

Je vous invite à commencer avec des choses à accepter qui vous paraissent petites. Cela veut dire qu’on est sur l’entraînement à accepter des choses qui, a priori, vous dérangent un peu. Nul n’est besoin de pratiquer un entraînement pour accepter des choses qui vous sont déjà familières. Il est donc bien question de choses nouvelles intégrer dans votre acceptation alors que cela vous paraît légèrement difficile.

Entrainez-vous

Donc, vous sentez que ça vous chagrine un peu, que ça vous pose question. Entraînez-vous, posez-vous des questions pour savoir ce qui fait que ça vous chagrine. 

  • Quelles émotions s’agitent? Pourquoi? 
  • Qu’est-ce qu’elles veulent me dire sur vous? 
  • Pourquoi est-ce que vous vous sentez secoué? 
  • Qu’est-ce qui pourrait faire que, dans votre passé, dans vos croyances, dans vos pensées, dans vos valeurs, et vos émotions, vous vous sentiez secoué? 
  • Que pourriez-vous changer pour que ces impressions de secousses, ces micro-séismes ne se produisent pas en vous et que vous intégriez la nouveauté à vivre? intègre ce qui est dit, ce qui est exprimé, expérimenté autour de vous. Incorporer tout cela dans votre cadre d’acceptation, sans difficulté particulière ? 
Sérénité

3. Opter pour une vision claire de la vie

Troisième étape pour l’art d’accuser le coup, c’est d’ancrer une vision claire de la vie. Quand je pose la question au sujet d’une vision claire de la vie, la plupart des gens me regardent avec des yeux tout ronds, tout grands. Même si vous me regardiez avec de grands yeux, je vous poserais malgré tout la question ! Oui, je vous la poserai quand même : Quel est le but de votre vie? 

Certains me disent n’y avoir jamais réfléchi. Ils n’en ont aucune idée, vraiment. « Le but de ma vie? Pourquoi? Ce serait bien que j’aie un but à ma vie ? »

Il y a quelques semaines, avec ma femme, on a fait cet exercice d’écrire le but de notre vie. Je vous propose de prendre votre cahier de vie. Quel est le but de votre vie? 

Savez-vous combien de temps il m’a fallu pour écrire le but de ma vie? Moins d’une minute. C’était tellement évident. D’ailleurs, je me suis amusé en disant à ma femme, « est-ce que tu as écrit le but de ta vie? Parce qu’on avait parlé de le faire? ». « Oui, je l’ai écrit. » m’a-«t-telle répondu aisément. « Combien de temps t’a-t-il fallu pour l’écrire? » Lui ai-«je demandé. « C’est venu comme ça, spontanément, en moins d’une minute. » 

Quand on sait vraiment quel est le but de sa vie, certaines choses vont s’intégrer dans notre vie, de ces situations qu’on n’avait pas intégrées précédemment. Bien évidemment, d’autres choses vont gicler de notre vie, elles seront évacuées sponténment parce qu’ales n’y trouveront pas leur place. Elles n’auront rien à faire-là. 

La colonne de force

Plus encore, cette clarté va servir de colonne pour garder le cap et pour le garder plus spécifiquement dans les tempêtes de la vie, quand un inattendu désagréable nous tombera dessus. Je pense à une catastrophe, une crise existentielle. Si l’on sait quel est le but de sa vie, on a moins de risque d’être brisé. Il est très rare ou très surprenant que quelqu’un qui a un but de vie très clair se voit brisé par ce qu’il vit. Il vivra ce qui lui arrive en mode roseau, capable de plier, d’être secoué, tabassé dans tous les sens, jeté par terre à droite, puis à gauche. Puis, quand la tempête s’arrêtera, il se redressera. Oh, ce ne sera pas forcément à la verticale du premier coup. Mais progressivement, il se redressera dans les jours, les semaines et les mois qui suivront. 

Je vous invite à écrire le but de votre vie sur votre cahier de vie. Et si vous ne savez pas ce que c’est que le cahier de vie, ça veut dire que vous n’avez pas écouté le podcast qui s’intitule « Rendez-vous avec vous-même« . Écoutez-le pour comprendre comment utiliser ce cahier de vie et toute la raison pour laquelle il est important d’écrire le but de sa vie.

4. Être au clair sur ce ce que l’on croit

Quatrième chose pour vivre l’art d’accuser le coup face à tout ce qui vous arrive, c’est de savoir, ou de croire en quelque chose de fort. Par exemple, croire que les difficultés arrivent, croire que « j’ai la poisse » va venir bousculer, basculer dans le sens de l’arbre qui se brise et pas dans la direction de la résilience. Alors que si je crois qu’il est tout à fait légitime que je vive des difficultés et que ça fait partie de mon processus de vie, j’aurai une manière de voir et de vivre les choses différemment. 

J’ai un ami qui s’appelle Pierre. Quand il passe par une difficulté et que quelqu’un lui dit « mais pourquoi ça t’arrive à toi? » Il invite la personne à réfléchir autrement. Au lieu de se demander pourquoi ça m’arrive à moi, il invite à penser « pourquoi ça ne pourrait pas m’arriver à moi ? ». J’aime cette approche qui fait preuve d’ouverture. De préparation à la résilience par le biais de l’acceptation. En adoptant cette manière de fonctionner, on est ouvert.

Pourquoi pas vous ?

Quand vous vivez quelque chose de difficile, j’aimerais que vous vous disiez la même chose. « Pourquoi pas moi? » Et du coup, ça vous permettra de vous inscrire dans une approche dans laquelle vous développerez une souplesse, une forme de résilience, une capacité à accueillir les choses comme elles viennent. Parce que vous vous êtes dit « pourquoi pas moi? » Il n’y a pas de raison que ça n’arrive qu’aux autres. 

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Vous voyez que vous vous préparez finalement dans vos croyances, à vous dire « Tiens, je vais accepter les tempêtes. Il y en aura, je serai secoué, battu à droite, à gauche et comme ça peut m’arriver à moi, je ferai face et le vivrai avec quiétude, sachant que je connais le but de ma vie. Pour sûr, je le vois devant moi. Par conséquent, je pourrai me projeter plus aisément. » 

Peut-être serait-il bienvenu que je dise qu’on peut accueillir toute difficulté qui survient en étant en paix. On peut être secoué, malmené et l’accueillir en paix avec sérénité en fonction de nos croyances. Si je me dis « pourquoi pas moi? », je plie et j’accepte. C’est alors que l’aptitude a plié devient une force.

paix intérieure

5. Se projeter vers les difficultés à venir

Cinquième chose, c’est de se projeter vers le fait qu’il y aura des tempêtes. L’idée ne pas de se projeter dans la tempête, mais vers l’après tempête, une fois qu’elle sera terminée. Parce qu’une tempête se termine, forcément ! Il n’est pas de tempêtes, d’ouragans, de tsunamis, de tremblements de terre qui durent trois, cinq ou 20 ans. Vient donc le moment où ça va s’arrêter. 

En France, on dit « le calme vient après la tempête« . Se projeter sur cette post-tempête en disant :

  • Après la tempête, je me relève. 
  • Après les difficultés par lesquelles je vais passer, je me relève. 
  • Dès que les secousses et les séismes auront frappé ma vie, je me relève. 
  • Une fois que mon traumatisme, la maladie m’aura touché, je me relève. 
  • Une fois la crise financière passé, je me relève. 
  • J’ai perdu mon emploi et, je me relève. 
  • Après la fissure de ma maison, le fait que j’ai perdu tout ce que j’avais placé en économie, je me relève. 

L’importance du présent de l’indicatif

Avez-vous remarqué que j’ai dis « je me relève » au présent de l’indicatif ? Je ne vous ai pas dit, « je me relèverai », parce que le futur n’existe pas. Et si je parle au futur, je ne crée rien de réellement profond ou acté dans mon quotidien. Par contre, si je le dis au présent, j’ancre ici et maintenant, quelque chose dans ma vie. Une chose que je pourrai utiliser dans l’avenir. Mais je vais placer l’ancrage ici et maintenant, au présent. « Après ça, je me relève ». « Après que j’ai vécu une difficulté conjugale énorme, je me relève ». « Après que j’ai le sentiment d’avoir été trompé ou abusé, je me relève ». C’est vraiment important de le conjuguer au présent. 

Peut-être prenez le temps d’écrire ça sur votre cahier de vie. « Quoi que je traverse. Je me relève. Je veux accuser le coup ». Ce qui fait que dès qu’une tempête sévit sur vous, vous savez vous relever. « J’ai le pouvoir de me relever. J’ai le potentiel pour le faire et les compétences que je n’ai pas, les atouts et les outils que je ne connais pas, j’irai les chercher. Je vais les chercher. Parce qu’il est clair et net que pour moi, je me relève ». 

Si vous entrez dans une manière de fonctionner qui est « Je me relèverais en fonction de la manière dont les choses auront été ». Vous subissez les événements. Vous mettez toute l’autorité dans ce qui vous arrive et vous verrez peut-être, selon la difficulté, si vous arriverez à vous relever pas. Je dis non ! Relevez-vous. Accusez le coup face à tout ce qui vous arrive. Et dites, « Je me relève ».

6. Créer une croyance d’ancrage 

Sixième moyen d’entrer dans l’art d’accuser le coup face à tout ce qui nous arrive, c’est d’ancrer une croyance très, très, très forte à laquelle vous pouvez vous attacher. 

En plus de « Je me relève », optez pour une croyance qui sera vraiment incarnée dans votre quotidien, que vous pourrez peut-être formuler régulièrement. 

Il en est une qui m’est régulièrement mentionnée. Elle dit, »ce qui ne tue pas rend plus fort ». Pourtant, elle me pose un problème.Pourquoi ? Parce qu’en réalité, elle donne l’impression que ce n’est pas moi qui veillerai à être plus fort, mais c’est la chose que je vivrai qui me rendra plus fort. Or, c’est faux. 

Cela dit, il y a du vrai et du faux dans cette maxime. J’aurais préféré qu’elle dise « je fais que ce qui ne me tue pas me rende plus fort » ou encore, « J’agis de telle sorte que ce qui ne me tue pas me rend plus fort ». Vous comprenez que je l’exprime au présent. De ce fait, je le rend possible parce que je me fonde sur mes ressources, mes capacités. 

Une croyance exemple

Quand une chose arrive et ne m’a pas tué, je l’utilise pour me rendre plus fort. Du coup, je me prépare, comme dans l’entraînement dont j’ai parlé tout à l’heure. Quelle que soit cette chose, quel que soit le drame, quelle que soit la maladie grave, l’accident de vie, quel que soit, si je choisis d’adopter la croyance, « Je choisis que ce qui ne me tue pas me rend plus fort. », je travaille à me rendre plus fort. Ce n’est pas le coup du hasard qui fait que finalement je suis devenu plus fort. C’est moi qui ai travaillé parce que je veux devenir quelqu’un qui utilise les événements pour me former, utilise ce que je vois pour apprendre

Finalement, je finirai par me dire, « oui, j’ai utilisé ce que j’ai vécu pour devenir plus fort. Je n’ai pas reçu une force extérieure, je n’ai pas subi le coup de bol de devenir plus fort. C’est moi qui l’ai créé, c’est moi qui l’ai produit ».

Accuser le coup

Dans cette mentalité qui consiste à vouloir accuser le coup face à tout ce qui vous arrive, je rappelle de :

  • Se connaître,
  • S’entraîner à l’acceptation avec les petites choses, puis aux moyennes et aux plus grosses situations,
  • Ancrer une vision claire de la vie. Quel est le but de votre vie ?
  • Savoir que les difficultés arriveront. Et de vous dire pourquoi pas moi ?
  • Vous projeter vers… « Je me relève, je me relève quoi qu’il arrive. Je me relève »
  • Adopter une croyance forte du pouvoir que vous avez qui consisterait à se dire « Je choisis que ce qui ne me tue pas me rende plus fort. Je comprends que c’est moi qui suis l’acteur de ma construction, même si je suis le co-acteur, parce que j’ai invité d’autres à collaborer dans ma construction. Je reste le facteur déterminant principal. C’est moi qui pilote, qui ai la vision. Or, à partir de la vision claire de la vie, le but que je me suis fixé me permet de garder le cap dans quoi que j’aie à traverser. 
le droit d'être heureux

En conclusion

Vous avez ces six éléments pour appliquer l’art d’accuser le coup face à tout ce qui vous arrive. Pratiquez l’exercice maintenant. Là, allez-y, C’est parti! Passez à l’entrainement après avoir pris le temps d’apprendre à vous connaître. 

Je vous rappelle que dans le podcast « L’image de soi », vous avez un exercice offert à télécharger pour apprendre à vous connaître. Entrez dans une démarche proactive consistant à chercher à apprendre à vous connaître afin d’être en pouvoir d’utiliser cette réalité dans votre quotidien. 

Réécoutez ce podcast si nécessaire, allez puiser dans celui de la dernière fois, notamment pour mieux étayer ce que veut dire se connaître. 

Bien évidemment, discutez-en avec des gens qui vous entourent. Dites-leur ce que vous avez découvert et peut-être, faites-leur redécouvrir Heureux au présent. Je ne pourrais pas vous retenir de le faire, si ce n’est de vous encourager, à le faire.

Mettez vos commentaires, vos avis, vos cinq étoiles et tout ce que vous savez déjà pour faire en sorte de vivre votre vie en mieux.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine. 

Bye bye.

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