276# Trois secrets pour être ouvert d’esprit

Une entraînement à l’adaptation

J’ai choisi aujourd’hui de vous donner trois secrets pour être ouvert d’esprit. Ce qui fait qu’évidemment j’ai fait des recherches. Parmi les résultats que j’ai trouvés avec beaucoup d’étonnement, se trouve une réponse située sur le site, L’internaute. Pour eux, « L’ouverture d’esprit est le fait d’avoir l’esprit ouvert… ».

Pour moi, c’est étonnant. Je ne sais pas si vous vous souvenez des principes à respecter pour donner une définition. Au lycée, il était interdit d’employer le vocable à définir dans la définition que l’on donnait. C’est déjà une première chose. Mais ce n’est pas tout. Il poursuivent en écrivant « …Cela signifie être tolérant et curieux envers les idées des autres, les comprendre et les respecter même si elles sont différentes. A l’inverse, une personne fermée d’esprit est une personne qui ne tolère pas les idées nouvelles ou différentes, qui a peur de l’inconnu, du changement. »

Mal entendu sur l’ouverture d’esprit

Avoir une ouverture d’esprit signifierait être tolérant et curieux envers les idées des autres. Cela impliquerait de les comprendre et de les respecter, même si elles sont différentes. 

Je me demande encore comment on peut laisser une telle définition sur Internet ? Quelque part, elle fragilise la pertinence ou la rigueur que l’on pourrait attribuer à l’Internaute, source de connaissance potentiel. Pour moi, la tolérance  n’est pas du tout un signe d’ouverture d’esprit. Absolument pas. Bien entendu, je vous expliquerai pourquoi je vous dis ça. Je tiens à expliquer les choses avec clarté.

Les trois secrets pour être ouvert d’esprit

Dans ce podcast, je vous donnerai les trois secrets pour être ouvert d’esprit. Il ira de soi que la tolérance en sera exclue parce qu’elle y est étrangère, n’étant pas du tout une vertu. Je veillerai à ce que vous ayez tous les outils à la fin de ce podcast pour manifester une détermination à rester ouvert d’esprit ou à le devenir.

La confusion entre tolérance et ouverture d’esprit

Comprenons-nous bien. Puisque vous connaissez la communauté Heureux au présent, l’objectif n’est pas de tirer à boulets rouges sur le site l’internaute. Il est de souligner une erreur qui peut justement induire en erreur. Et, avant de vous donner les trois secrets pour être ouvert d’esprit, je vais tout de suite commencer par vous expliquer les raisons pour lesquelles je me porte en faux avec cette manière d’adosser l’ouverture d’esprit à la tolérance. Et peut-être que je peux le faire en employant une image. 

Illustrons la tolérance

Pour ce faire, je ferai appel à votre imagination. Supposons que vous veniez chez moi, un lieu non fumeur, et que vous vouliez fumer. Imaginons que je vous demande de ne pas fumer dans mon domicile. Je vous  cherche à vous faire comprendre d’allez au jardin plutôt que de fumer à l’intérieur du domicile. Est-ce que je fais preuve de tolérance ? Ai-je l’esprit ouvert ou pas ? 

Supposons que vous m’expliquiez qu’il pleut et qu’il fait très froid. Une façon de d’essayer de me convaincre de fumer à l’intérieur. Poursuivons en imaginant que je vous dise « ça va aller, tu peux fumer à l’intérieur, ça me saoule, mais vas-y ». Ai-je fait preuve de tolérance ? Ai-je fait preuve preuve d’ouverture d’esprit ? 

Le sens avoué de la tolérance

Pour ma part, la tolérance consiste à laisser faire une chose difficile qui nous est pénible parce qu’on y trouve soit un intérêt personnel, social ou relationnel. On se dit, « bon allez, je vais le laisser faire ». Mais on n’est pas dans une satisfaction profonde, en alignement avec soi. Quand on parle de tolérance, c’est que ça vient secouer quelque chose en nous, nous déranger intérieurement. Si je vous dis que je vous accueille chez moi parce que je vous tolère, vous ne vous sentirez pas sentir les super bienvenus. 

Inviter à l’alignement personnel

Par contre, si je vous dis que je vous accueille chez moi parce que je vous accueille (bien que cela paraisse redondant), vous vous rendrez compte qu’on est dans une autre dimension. Vous tolérer n’a rien de superbe. Ça met quelque chose de lourd dans la relation. Or, dans les secrets que je vais vous présenter ici pour l’ouverture d’esprit à absolument aucun moment je n’évoquerai la tolérance. Je ne vous invite pas à la tolérance, d’ailleurs. Je vous invite à être, au contraire, dans l’alignement de vous. Soyez pleinement vous, en phase avec vous-même. 

Refuser la tolérance passive

J’ai envie de dire : ne tolérez rien. Soit vous l’acceptez, soit vous le refusez. Mais ne dites pas oui en ayant le sentiment de devoir porter quelque chose de difficile, de lourd, de pénible, de galère, de compliqué. 

Peut-être interrogez-vous sur votre difficulté à accepter et à accueillir l’autre comme il est pour vous mettre en mouvement. Et, on entre-là, dans la droite ligne de l’ouverture d’esprit, mais pas dans une tolérance avec une acceptation lourde, pénible, qui peut-être, parfois, peut nous donner envie de sortir le chéquier ! 

Ne dites jamais oui à quelque chose qui n’est pas en alignement avec vous. Que votre oui ne soit pas tolérance, mais qu’il soit acceptation. Une façon de dire, « Je veux cheminer en moi pour te laisser la place d’être ». Et non pas « je vais faire l’effort de supporter ta présence ou ta place même si cela m’est pénible. 

Peut-être est-ce préférable de se poser ensemble et de dire, « je sens que j’ai une véritable difficulté à accepter telle ou telle attitude, tel ou tel fonctionnement, telle ou telle manière de voir. Parlons-en jusqu’à ce que, même si je ne comprends pas, j’entre dans l’acceptation ».

Remise en question de la tolérance comme valeur

Et là encore, je viens titiller un des aspects de la définition présente de L’internaute. Parce qu’en fait, je n’ai pas besoin de comprendre pour respecter, je peux chercher à comprendre en ne comprenant pas. Et, ce faisant, respecter quand même l position de l’autre. Au demeurant, c’est valable si, et seulement si, je reste en alignement avec moi-même, tout en étant conscient qu’il y a un différend dans la manière de voir les choses. 

Ecoutez-vous

Je suis rentré dans le vif du sujet avec quelque chose d’important et j’ai peut-être conscience d’être là, en train de bousculer une manière de penser ou une croyance pour lesquelles vous vous dites, « je ne partage pas tout à fait ce que Pascal est en train de nous dire là. » 

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Si c’est le cas, je pense que vous avez très bien compris mon propos. La tolérance est un moyen temporaire pour allier la chèvre et le chou. Elle aide à sauver les apparences pour éviter la rupture relationnelle. On peut l’utiliser pour faire en sorte de supporter une situation le temps qu’elle s’arrête. Mais ce n’est pas une valeur, ce n’est pas une vertu. 

Introduction aux secrets pour être ouvert d’esprit

1. Premier secret : se connaître

Entrons plus loin dans les trois secrets pour être ouverts d’esprit. Le premier secret pour être ouvert d’esprit est quand même en résonance avec ce que je suis en train d’évoquer depuis le début de ce podcast. Il se fonde sur la connaissance de soi. 

En effet, je vous ai parlé plusieurs fois d’alignement. « Qui je suis, qui je suis. » Je vous renvoie au tout premier podcast Heureux au Présent qui s’intitule « L’image de soi », au pied duquel vous pouvez télécharger un exercice. Avec lui,  vous pouvez apprendre à vous connaître. C’est une manière de vous inviter à vous égocentrer. 

Vous pouvez, bien entendu, vous enrichir avec le podcast « Soyez égocentrique« . Je vous invite à l’écouter de pair avec le podcast « Soyez égoïstes » pour bien comprendre la différence entre les deux, dans la mesure où il y a également confusion, que ce soit dans les dictionnaires ou encyclopédies, sur ces deux modes de fonctionnement appartenant à l’humain. Quoi qu’il en soit, l’important est de vraiment apprendre à se connaître. S’égocentrer.

Se connaître pour mieux accepter

Se regarder pour prendre connaissance de ses qualités, de ses défauts. Découvrir ses forces et ses limites. Vous avez compris que finalement, si je découvre mes limites et que quelqu’un émette un jugement de valeur sur une de mes limites, il n’y a aucune raison que je m’en offusque. Parce que je connais cette limite en question. Il n’y a aucun sens à s’offusquer d’une limite que je connais. 

Ça peut être un signal intéressant pour se dire que, quand je m’offusque d’une remarque de quelqu’un, c’est que soit je l’avais minimisée, soit j’ai cherché à la nier, à faire l’autruche, à imaginer qu’elle n’était pas là. Du coup, quand la personne vient titiller cette réalité, dont je suis partiellement conscient, et que j’ai essayé de refouler, paf, ça explose. 

Je pourrais prendre un autre exemple. Si quelqu’un me dit « Pascal, tu es un homme du sexe masculin », je ne pourrais pas m’en offusquer parce que je le sais. Ou si on me dit « Pascal, tu es une femme », je ne peux pas m’en offusquer non plus parce que je sais être un homme. Je me dirais que c’est l’autre qui débloque. 

Reconnaître ses limites pour s’ouvrir

Alors que si l’on me dit que je suis un homme, je dirais, « Ben oui, je le sais. Pourquoi me le dis-tu ? » L’intérêt de se connaître, c’est aussi de pouvoir travailler sur ses émotions et de ne pas se retrouver bousculé par une approche d’égocentrisme appliqué. 

L’idée n’est pas seulement de savoir, mais d’incarner la connaissance. Ainsi, être pleinement en maîtrise de nos qualités, défauts, de nos forces, de nos limites ou forces et faiblesses de notre champ d’action, de ce qu’on sait faire, de ce qu’on ne sait pas faire, ce niveau d’expertise, de maîtrise, etc. Est apaisant. C’est une des conditions sine qua non pour prendre connaissance d’un besoin de ressources extérieures. « Je n’ai pas ça. Je ne sais pas le faire. De plus, je n’ai pas ces compétences et ces potentiels. » Est une prise de conscience quoi permet de se construire. Par conséquent, On peut s’ouvrir sur l’extérieur. Ce faisant, on pourra accueillir les compétences d’un autre.

Reconnaître ses limites sans s’enfermer dans ses limites

C’est le premier secret pour être ouvert d’esprit : se connaître, s’égocentrer, se regarder dans la glace, connaître ses forces, ses qualités, ses limites, se dire « oui, c’est bien moi, j’en suis là », etc. Peut-être peut-on aussi garder l’ouverture d’esprit en se disant que ce n’est pas parce que j’ai cette lecture-là qu’elle est seule et exclusive. Elle peut aussi être incluse dans la lecture des autres. D’ailleurs, l’une des qualités des personnes qui sont ouvertes d’esprit, c’est qu’elles entendent ce que les autres ont à leur dire, même sur ce qu’elles savent déjà. Hé oui, même dans leur propres domaines d’expertises.

2. Deuxième secret : Chercher à apprendre en permanence

Entrons dans le deuxième secret pour être ouvert d’esprit : chercher à apprendre, en permanence. Et cela, dans divers domaines. 

Bien évidemment, je peux aussi chercher à comprendre, comme disait le site L’internaute. Mais ce n’est pas parce que je vais chercher à comprendre que je comprendrai. Peut-être que ça pourrait être l’objet d’un podcast : la différence entre chercher à comprendre et comprendre. 

a) Dans mon domaine d’expertise

Chercher à apprendre dans des domaines qui sont des domaines d’expertise, dans lesquels je suis déjà très, très, très bon. Je suis un excellent mécanicien. Je connais beaucoup de choses dans ce domaine-là. Seulement, puisque je suis dans une démarche consistant à vouloir être ouvert d’esprit. Pur ce faire, je vais fréquenter d’autres mécaniciens, d’autres approches de la mécanique qui vont, soit venir converger avec mes techniques, soit m’ouvrir à des approches de réparation qui sont différentes de celles que je connais. De plus, elles peuvent me permettre de croiser ce que je connais avec ce que je ne connais pas, etc. 

Donc, on va chercher à apprendre en permanence dans nos propres domaines d’expertise. 

b) Dans des domaines étrangers à notre expertise

L’enrichissement complémentaire peut être vécu dans des domaines qui ne sont pas du tout des domaines d’expertise personnel.

Donc, même si je ne suis pas intéressé par un domaine, je vais chercher à m’y ouvrir volontairement. C’est-à-dire que je peux partir de mes sensibilités. Cela dit, le risque est que je sois peut-être déjà dans un de mes domaines d’expertise.

Supposons que je fasse de la danse, de la musique et de la peinture. Si je veux découvrir la sculpture ou peut-être la spéléologie, un domaine qui n’a rien à voir avec mes expertises, ce sera plus enrichissant. 

On peut chercher à apprendre dans le domaine de l’art. Si vous êtes très à l’aise avec la Renaissance, dirigez-vous vers l’art médiéval, par exemple. Il est possible de cibler l’art dit primaire. Peut-être l’art moderne ou contemporain. Allez dans des domaines d’expertise dans lesquels vous ne savez pas. 

Vous avez besoin d’apprendre

Souvenez-vous que vous avez besoin de chercher à apprendre. Vous pouvez le faire aussi sur le plan culturel. Vous pouvez le faire sur le plan économique. Quand je dis économique, ça peut être une éducation financière pour augmenter votre richesse mentale, émotionnelle et pécuniaire, et peut-être vivre l’indépendance financière. Cela pourrait être aussi sur le monde économique, incluant le système bancaire, le système planétaire économique avec la Banque mondiale, etc. Comment ça fonctionne? Les échanges, les niveaux de pouvoir de la gestion économique, les contrats sous-jacents. Voilà de nombreux domaines dans lesquels on peut travailler. 

On peut choisir aussi de découvrir l’univers de la psychologie. Apprendre ainsi à connaître le fonctionnement de la psyché, du mental de l’humain. Appréhender son univers émotionnel ou ses univers, pour ne pas dire ses « multivers » émotionnels. 

On peut également travailler dans le domaine de la sociologie en se disant : tiens, je vais apprendre sur la société. Comment fonctionne la société ? Comment fonctionnent les relations sociales ? Qu’en est-il des groupes sociaux, des multiples couches sociales ? Vous pouvez vous intéresser à votre territoire, peut-être à votre commune, votre a culture. On peut même aller vers l’anthropologie tout en y adossant l’approche sociologique.

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Approfondir ses connaissances

Peut-être aussi apprendre des principes de la communication. Et le premier nom qui me vient, est celui de Dale Carnegie avec « Comment se faire des amis ? », un best-seller qui peut vous apprendre beaucoup de choses sur vous-même et sur la relation à l’autre.

Exploration des domaines divers

Vous pouvez aussi décider de chercher à apprendre en histoire, en philosophie, en botanique, en géologie, en art, en archéologie, en anthropologie, en biologie, en sciences médicales. La liste est énorme. 

On peut vivre des années en oubliant qu’existent beaucoup plus de choses que celles que nous connaissons. Entrer dans une démarche qui consiste à chercher à apprendre en permanence nous ouvre vers ce que nous ne savons pas. On peut le faire avec deux approches.

La source externe : Être enseigné par des sachants

Cette stratégie d’apprentissage, la première, c’est d’être enseigné, tutoré par des gens qui savent. Les sachants vont nous transmettre une connaissance. Ça peut se faire avec des livres, des podcasts, des émissions, des séminaires. On peut aller sur place, on peut prendre des cours, s’inscrire à l’université. 

Aujourd’hui, c’est génial. On peut se mettre à un début universitaire sur l’histoire, sur la philosophie ou la socio sans chercher à vouloir avoir un diplôme juste pour aller en cours. Si on veut un diplôme, tant mieux, ou peut-être tant pis, on s’en fiche. Mais c’est possible d’assister dans un auditorium à des cours au fil de l’année pour le plaisir d’augmenter sa connaissance, d’ouvrir son esprit à ce qu’on ne sait pas.

La source interne : L’approche autodidacte

Deuxième approche possible, ce sera l’approche autodidacte. Avec Eller, on va explorer par ses propres moyens. 

Par ce biais, on va expérimenter pour voir comment ça se passe. Du coup, je vais faire des expériences, des essais quelque part. Je vais inventer, peut-être, m’inventer. Et je prends conscience du pouvoir qui est présent en moi d’observation. Pouvoir de :

  • Reproduction,
  • Déduction, 
  • D’intelligence, 
  • Déduction,
  • Analyse,
  • Observation,
  • Conclusion. 

Tant de pouvoirs que je n’exercerais pas. En effet, le fait de me retrouver face à un sachant qui me transmet une connaissance est aidant. Je découvre que je ne sais pas, mais je ne sollicite pas des aires corticales qui permettent de vivre ces différents pouvoirs que je viens de vous mentionner. Déductions, analyses, conclusions, observations, etc. 

C’est le deuxième secret pour être ouvert d’esprit, mettez-le en œuvre. Premièrement, vous avez appris à vous connaître. Travaillez vraiment sur cette prise de conscience égocentrique. Deuxièmement, vous cherchez à connaître parce que vous savez que vous ne savez pas tellement de choses qui sont autour de vous.

3. Troisième secret : poser des questions

Le troisième secret pour être ouvert d’esprit, consiste à (se) poser des questions. On va (se) poser des questions dans deux directions : 

  1. Dans le domaine d’expertise,

Je m’y connais super bien en cuisine, en botanique, en équitation. Eh bien, je vais poser des questions dans les domaines d’expertise : cuisine, botanique et équitation. 

2. En dehors de son domaine d’expertise. 

La deuxième chose consistera à poser des questions dans un domaine dans lequel je ne suis pas expert. 

Redécouvrir sa ville natale

Quand j’étais à Lyon, chez mon frère il y a quelques semaines, ça doit faire quinze jours ou trois semaines. Il a eu une idée que j’ai trouvée magnifique. Prendre un guide pour faire une visite guidée de Lyon.

Pour ceux qui ne le savent pas, je suis née à Lyon. J’y ai vécu jusqu’à l’âge de 21 ans avant de partir en Normandie. Donc évidemment, la ville de Lyon, je la connais, je l’ai sillonnée. En plus, on avait rendez-vous dans le Vieux Lyon, donc un des endroits que je connais très très bien : la rue du Bœuf, la rue Saint-Jean, bref, des endroits comme le Temple du Change. On avait rendez-vous sur la place du Champ justement.

La décision d’ouvrir son esprit

J’aurais pu arriver en me disant « je connais Lyon, pourquoi prendre un guide pour visiter ma ville natale ? » La ville dans laquelle j’ai vécu une vingtaine d’années, la ville dans laquelle j’ai sillonné les rues, les traboules. J’ai visité des choses, j’ai fait les processions du 8 décembre, la fête des Lumières. Je les ai faites plusieurs fois, enfant puis adolescent, jeune adulte. Pourquoi prendre un guide pour visiter une ville que je connais ? Je n’ai pas du tout eu cette idée-là parce que j’étais déjà dans cette pensée qu’il est indispensable d’avoir l’esprit ouvert, d’être malléable mentalement. 

Enrichissement de la visite guidée

Je reviendrai sur cette expression tout à l’heure. Je vous assure qu’on a vécu 2 heures et demie de visite guidée avec un enrichissement que j’ai trouvé génial. 

Bien évidemment, certaines choses étaient déjà montées à ma connaissance. J’en avait lu certains et étudié d’autres. Donc j’avais quelque part un domaine partiel d’expertise. Mais j’ai appris tellement. J’ai pu corréler les connaissances partielles avec certains territoires visités antérieurement, comme les châteaux de la Loire. J’ai découvert où était disposée la frontière de la Gaule à une certaine époque. Elle était à Lyon, capitale des Gaules, avant que, alors que Lutèce, qui est le Paris d’aujourd’hui, n’ait aucune importance économique, sociale, politique. Et dire que je l’ignorais.

Les bénéfices de l’ouverture d’esprit

Vraiment, j’ai vécu 3 heures d’enrichissement à me dire, « Pascal, tu es en train de vivre une expérience dans laquelle véritablement tu fais une gymnastique d’esprit ». ce faisant, je me suis ouvert l’esprit.

Je veux continuer à être ouvert d’esprit. Je veux apprendre. D’ailleurs, j’ai posé quelques questions. Je crois être le seul à avoir posé des questions. Peut-être que les touristes du groupe ne connaissent pas les trois secrets pour être ouvert d’esprit ;-). Je me souviens avoir posé des questions pour corréler des données exposées par la guide avec des informations que je pensais connaître. Parfois, elle a validé la logique. D’autre fois, elle l’a complété, allant un peu plus loin pour me donner des éléments que j’ignorais. 

Génial. Génial. Posez des questions dans le domaine d’expertise. Et posez des questions dans des domaines dans lesquels vous ne vous y connaissez pas.  

Les avantages de l’ouverture d’esprit

  1. Je voudrais vous donner quelques avantages à vivre avec une volonté d’ouverture d’esprit. Premièrement, ça ouvre la curiosité personnelle. Non pas la curiosité malsaine, mais la volonté de découvrir, de chercher à comprendre ce qui se passe. 
  2. Deuxièmement, ça ouvre l’intelligence. En fait, on s’équipe d’outils que l’on pourra utiliser ça et là dans d’autres situations, outils que l’on n’aurait pas pu utiliser si l’on n’avait pas su comment ils ont été utilisés dans le passé. 
  3. Troisièmement, ça nous ouvre à l’intelligence émotionnelle. Parce qu’en fait ça augmente le champ des connaissances. Et j’ai découvert que ceux qui avaient la plus grande intelligence émotionnelle étaient les gens qui avaient une ouverture d’esprit, qui faisaient une sorte de gymnastique mentale en intégrant dans leur quotidien des choses qu’ils savaient ignorer avec une volonté d’apprendre, de lire, de se cultiver, de découvrir, d’interroger. 
  4. Quatrièmement, ça augmente l’acceptation. J’entends par là, la capacité d’accepter soit ses limites, ses défauts, ses forces et ses faiblesses. Ça augmente la capacité à accepter les autres, leurs limites, leurs défauts, leurs forces, leurs faiblesses. Ça augmente la capacité à accueillir et à accepter ce que l’on vit en passant du toit qui s’écroule à l’accident de voiture ou à mon fils qui n’est pas rentré à l’heure convenue.

La meilleure adaptation

Finalement, le fait d’adopter ces trois secrets pour être ouvert d’esprit nous permet de vivre une meilleure adaptation. 

Vous vous interrogez en vous demandant comment faire pour vivre une meilleure adaptation ? Vous avez l’impression que c’est dur pour vous quand survient du nouveau. Et vous n’aimez pas cela. Alors, vous vous plaignez, exprimez votre ras le bol. Vous avez l’impression de ne pas avoir le potentiel pour faire face à certaines situations. C’est que vous prenez conscience d’un manque d’élasticité. 

Comment faire pour passer de difficile à possible ? Je ne le développerai pas dans ce podcast puisque c’est le sujet de la semaine prochaine dans « L’art d’accuser le coup face à tout ce qui arrive ». 

Conclusion et appel à l’action

En attendant, je compte sur vous pour intégrer ces trois secrets, pour être ouverts d’esprit. Faites tout pour augmenter votre ouverture d’esprit. 

Je compte sur vous pour mettre vos cinq étoiles, vos avis, vos commentaires, vos questions, vos oppositions, vos convergences d’avis avec ce que vous avez découvert. Et puis, bien sûr, pour poser des questions, que ce soit dans votre domaine d’expertise ou non 😉

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine. 

Bye bye!

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