263# J’aime plus les autres que moi

Explorer les fondements et les implications de cette croyance

La phrase « J’aime plus les autres que moi » a été prononcée il y a quelques semaines. Dès lors, je m’étais engagé, presque envers moi-même, à l’aborder car elle révèle quelque chose d’essentiel. Cette déclaration est sujette à l’interprétation d’un raisonnement qui repose sur des bases fragiles, traduisant une certaine vulnérabilité dans la compréhension de ce qu’est l’amour.

Elle ouvre également la voie à la nécessité de recevoir des outils afin de mieux se positionner tant en termes d’amour de relation avec autrui que vis-à-vis de soi-même. C’est précisément pour cette raison que j’ai choisi d’en faire le sujet principal du podcast d’aujourd’hui.

Le bonheur malgré tout

Si vous avez écouté ce podcast, vous avez probablement remarqué que j’ai le nez bien pris. Cependant, cela ne m’empêche pas de choisir d’être là avec vous afin de continuer à vous fournir des outils pour créer votre bonheur. Je tiens à rappeler que ce n’est pas parce que je ne me sens pas bien physiquement, qu’un événement incontrôlable a eu lieu dans ma vie, ou que je suis malade, que je cesse d’être, d’une certaine manière, la cible bénéficiaire du bonheur. Dans ce cas précis, il s’agit simplement d’un rhume qui évolue un peu vers une sinusite.

Vous percevez peut-être le caractère inflammatoire, ce qui m’a incité à jeûner et à éliminer certains aliments de mon régime alimentaire pour adopter un mode de vie propice à la reconstruction, à la guérison, et à l’auto-guérison de mon corps, conformément aux principes de la naturopathie. Quoi qu’il en soit, je continue à être heureux, et je me sens mentalement en pleine forme pour avancer dans la journée et partager avec vous ce que j’ai à dire.

Un signal

Le sujet d’aujourd’hui me tient particulièrement à cœur, car comme je l’ai mentionné récemment, quelqu’un a exprimé l’idée qu’il aime plus les autres que lui-même. Lorsque j’entends une telle déclaration, un voyant s’allume en moi. Il me signale qu’il s’agit d’un point spécifique qui mérite une attention. Ce signal, ou panneau de signalisation, peut être comparé à un guide sur le chemin de la construction de la vie de quelqu’un. Il l’incite ensuite à adopter une croyance telle que « j’aime plus les autres que moi ».

Question d’évidence

A chaque fois ce sujet a été abordé, même si la formulation exacte n’était pas utilisée, j’ai pris soin de poser quelques questions pour interpeller la personne sur la raison et la pertinence de cette affirmation. Souvent, les individus ne sont pas conscients des raisons cachées derrière cette déclaration. Ils ont une conviction profonde qu’ils aiment effectivement plus les autres que eux-mêmes.

Certains parents, par exemple, considèrent cela comme une évidence, affirmant qu’ils aiment davantage leurs enfants que eux-mêmes, ce qui est logique pour eux. Certains trouvent même inacceptable de considérer l’idée de s’aimer plus que leurs enfants. Ainsi, il semble tout à fait naturel d’adopter la croyance « j’aime plus les autres que moi », suivant ainsi le courant de ceux qui partagent cette perspective.

Questions pertinentes

Cependant, est-ce possible? Est-ce sensé? Quelle signification cela peut-il avoir? Comment interpréter ce raisonnement? Quelles sont les bases du principe de l’amour qui sont remises en question par cette façon de se positionner? Je ne dresserai pas ici la liste complète des risques auxquels une personne s’expose en adoptant cette manière de construire sa propre position. Même si elle est convaincue d’aimer davantage les autres qu’elle-même. Ce n’est pas l’objectif de ce podcast. Je me veux constructif.

1. Est-il possible d’aimer plus les autres que soi ?

Tout d’abord, est-ce possible? Je vous laisse quelques instants pour y réfléchir. Certes, il est possible que vous n’ayez jamais pris le temps de considérer cette affirmation. Si vous êtes déjà fermement convaincu que c’est une évidence d’aimer plus les autres que soi, il se peut que vous n’ayez jamais remis en question la pertinence de cette croyance.

Est-ce possible ? Serait-ce plausible ? Est-ce cohérent ? Prenez quelques secondes pour y penser. Si vous ressentez le besoin de faire une pause dans votre lecture, n’hésitez pas à la faire. Prenez le temps de réfléchir. Vous pouvez même, pendant cette pause, commencer à énoncer quelques arguments qui soutiendraient la possibilité ou l’impossibilité d’aimer davantage les autres que soi. D’accord ? Prenez quelques instants pour réfléchir à cette éventuelle possibilité ou impossibilité. On se retrouve dans quelques minutes.

Revenons maintenant à notre discussion après cette pause, en espérant que vous avez pris le temps de réfléchir. Ce sera forcément bénéfique pour la suite de notre démarche.

2. Interpréter le raisonnement « j’aime plus les autres que moi »

Le premier point que je souhaite aborder, avant de répondre par oui ou par non à la question de la possibilité, est lié à ce que procure le fait d’aimer. Pour ceux qui sont familiers avec le concept de « Heureux au Présent », cela peut sembler prévisible.

Ce premier point concerne les bénéfices, les avantages et la satisfaction que procure le fait d’aimer quelqu’un. Il est difficile d’aborder un sujet tel que « J’aime plus les autres que moi » sans se pencher profondément, voire intensément, sur les aspects liés à la valorisation personnelle, à la satisfaction et au bénéfice que procure l’acte d’aimer.

L’autovalorisation

Dans la démarche d’aimer, il est inévitable de considérer l’auto-valorisation de la personne qui aime et qui pourrait affirmer « J’aime plus les autres que moi ». Le terme « auto-valorisation » implique une réflexion sur la valeur que l’on attribue à soi-même et à autrui.

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La comparaison

Vous avez peut-être remarqué qu’il y a un biais dans cette affirmation, car affirmer que l’on aime plus un autre que soi introduit un élément de comparaison. Cela revient à placer moi et l’autre sur une balance, où la valeur peut changer en fonction du regard que je porte sur l’un ou l’autre des plateaux. Si je suis sur l’un des plateaux et que j’adhère à la croyance « j’aime plus les autres que moi », le plateau où se trouvent les autres descend beaucoup plus bas que le mien. En conséquence, je leur attribue une valeur supérieure. Cependant, le fondement de ce fonctionnement, voire de cette croyance, n’est pas solide. Aucun être humain ne possède intrinsèquement une valeur supérieure à celle des autres.

Il est impossible de décider que vos amis, vos parents, voire même vos enfants, ont une valeur supérieure à la vôtre sans que cela n’engendre des conséquences néfastes sur votre bien-être. Cela peut vous endommager, altérer votre image personnelle, voire affecter la perception que vos enfants ont de vous. En particulier, vos enfants ont besoin que vous vous aimiez vous-même, et non pas que vous les aimiez à votre détriment. Ils n’ont pas bersoin non plus que vous les aimiez plus que vous-même. Cela ne rime à rien pour eux. Je reviendrai sur la notion de « davantage » plus tard.

Brouille sa compréhension de l’amour

Il est crucial de s’attarder sur cet aspect d’auto-valorisation qui brouille la compréhension de l’amour. En réalité, prétendre aimer plus les autres que soi-même peut être une manière de se convaincre que l’on s’aime finalement à travers l’amour que l’on offre à autrui. Il s’agit donc d’une lecture biaisée de « J’aime plus les autres que moi », où l’on utilise ce cheminement pour obtenir de l’amour et de la valorisation.

L’auto-satisfaction masquée

En restant dans cette dynamique, on peut parler d’une auto-satisfaction lorsque l’on affirme aimer davantage l’autre que soi ou lorsque l’on aime l’autre en se dévalorisant personnellement. On ressent une satisfaction à être capable d’aimer l’autre de cette manière. Cependant, cela s’inscrit dans la même logique que celle évoquée précédemment, à savoir que l’amour donné à l’autre vise notre propre bien-être et le remplissage de notre vase émotionnel.

Peut-on quantifier l’amour ?

Jusqu’à présent, je n’ai pas encore répondu à la question « Est-il possible d’aimer davantage l’autre que soi? ». Avant de répondre, abordons une autre question : pourquoi ressentons-nous le besoin de quantifier l’amour en disant « j’aime plus »? « Plus » implique une quantification. Est-il possible de quantifier quelque chose d’immatériel? Nous avons réussi à le faire avec le temps en le divisant en années, mois, semaines, minutes, secondes, voire millièmes de secondes. Cependant, quantifier l’immatériel soulève des questions importantes.

La quantification du temps est universellement acceptée. Cependant, cela ne signifie pas que le temps lui-même soit quantifié. Ce qui a été quantifié, c’est notre perception du temps. Si nous sortions du système scolaire ou même que nous quittons la planète la Terre, nous réaliserions que le facteur temps que nous connaissons perdrait sa pertinence. Le temps n’aurait plus de mesure applicable sur une nouvelle planète. Ainsi, la quantification du temps est un arbitrage artificiel construit pour nous servir de repère.

En quête de repères

Cependant, avons-nous besoin de repères pour l’amour ? Et même si nous en avons besoin, à qui servirait ce repère ? À la personne bénéficiaire de l’amour ou à l’émetteur de l’amour ? Dans le contexte de « J’aime plus les autres que moi », le repère sert davantage à la personne qui émet l’amour. La personne qui le reçoit n’a pas besoin d’aucun repère. Elle se sent aimée et bénéficie de cette réception, c’est tout. Pourquoi aurait-elle besoin d’une échelle de valeur si son intention n’est pas de se comparer à d’autres ?

Comme nous l’avons déjà évoqué, la comparaison n’a pas de raison d’être. D’ailleurs, j’ai consacré un podcast entier à ce sujet, le numéro 179, que je mettrai en lien dans la retranscription de ce présent podcast pour ceux qui souhaitent y accéder en un clic.

Quand viendra la réponse ?

Vous attendez probablement que je réponde par oui ou par non à la question initiale : est-il possible d’aimer davantage l’autre que soi ? Avant d’y répondre, permettez-moi de formuler la question différemment : est-il possible de prendre plus de plaisir à aimer l’autre qu’à s’aimer soi-même ? Cela pourrait être la nuance que vous souhaitez exprimer en disant « J’aime plus les autres que moi », n’est-ce pas ? Cela rejoint également le raisonnement précédent sur l’auto-satisfaction.

Finalement, le plaisir de s’aimer soi-même, de se procurer du plaisir en aimant l’autre, peut conduire à aimer l’autre plus que soi-même, du moins dans la perception subjective. Cependant, cela reste une difficulté arbitraire, voire rationnellement difficile, comme nous l’avons évoqué.

La réponse va tomber

Je pourrais maintenant répondre par la négative ou la positive en disant que non, il n’est pas possible d’aimer l’autre plus que soi-même. Cependant, avant de conclure, je vous propose de réfléchir à une autre formulation : pourquoi serait-il impossible d’aimer davantage l’autre que soi ?

Je vais répondre à cette question en utilisant une métaphore. Imaginez un plafond de verre au-dessus de votre tête, représentant le niveau maximal auquel vous pouvez manifester et recevoir de l’amour. Ce plafond a été construit au fil des années à partir des événements vécus, des relations enrichissantes ou conflictuelles. Vous ne pouvez pas dépasser ce plafond tant que vous n’effectuez pas un travail approfondi sur vous-même pour développer des capacités d’émission d’amour différentes de celles acquises jusqu’à présent.

Une limite naturelle

Votre manière de manifester l’amour envers quelqu’un d’autre est inévitablement en deçà de ce plafond. Même si parfois cela touche ce plafond de manière intense, vous êtes limité par votre aptitude à vous aimer vous-même, car ce plafond symbolise l’amour dont vous êtes capable envers vous-même.

Ainsi, sans quantifier la quantité, envisageons cela comme une aire ou un domaine dans lequel vous pouvez manifester de l’amour. En dehors de cette aire, vous perdez vos repères, vous êtes en déstabilisation, car vous ne savez pas comment décoder, interpréter ou évaluer. Ces domaines qui dépassent votre expérience ne vous appartiennent pas. Cela signifie que votre capacité à manifester de l’amour envers quelqu’un doit correspondre à votre être intérieur, à votre aire. Tout ce qui dépasse cette aire-là ne vous est pas accessible.

Les limites du stock

Il semble évident que vous ne pouvez pas offrir à quelqu’un quelque chose que vous n’avez pas en stock. Idem pour une chose que vous ne savez pas utiliser ou que vous ne possédez pas. Ce que vous partagez en termes d’amour avec quelqu’un d’autre provient nécessairement de ce que vous avez en vous.

Bien sûr, vous pouvez puiser dans des sources externes, imiter quelqu’un d’autre, adopter la pensée d’un autre, ou même modifier vos croyances. Cependant, cela signifie que vous sortez de votre aire habituelle, de vos rituels et de vos modes de fonctionnement en matière d’amour, puisque vous empruntez à l’extérieur pour faire quelque chose qui ne vous serait pas venu naturellement, qui n’appartient pas à votre histoire ni à votre compréhension de l’émission d’amour.

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La réponse qui tue

Est-il possible d’aimer plus l’autre que soi appelle donc une réponse négative. Vous ne pouvez pas quantifier l’amour, et vous ne pouvez pas offrir à quelqu’un quelque chose que vous ne possédez pas déjà. Ainsi, l’amour que vous donnez à quelqu’un est un amour que vous possédez déjà.

Mais alors, pourquoi existe-t-il cette pensée, cette croyance qu’il est possible d’aimer davantage quelqu’un d’autre que soi-même ? Quelle est la raison de cette auto-évaluation ? Comment interpréter ce raisonnement ?

Créer un feddback pour ne pas utiliser l’autre pour se sentir aimé

Il se peut que cela provienne du fait que vous preniez moins de plaisir à être avec vous-même. Peut-être avez-vous besoin d’un retour, d’un feedback de ce que vous émettez. Cependant, quand vous vous aimez vous-même, il n’y a pas de feedback externe. Cette absence de feedback peut résulter du choix que vous avez fait d’émettre librement sans attendre de retour. Vous êtes libre de formuler votre propre feedback, comme par exemple : « Je suis ravi d’avoir vécu cela. Je me suis fait du bien en faisant ce choix. Je me suis senti aimé en pratiquant tel ou tel exercice. » Vous constatez ainsi que ce feedback est à votre portée, et vous avez la liberté de le choisir.

3. Reposer les fondements de l’amour

Une autre interprétation de cette pensée selon laquelle on peut aimer plus les autres que soi-même pourrait être liée à la tendance à considérer l’amour exclusivement comme une émotion. Cependant, l’amour ne se réduit pas exclusivement à une émotion. L’émotion fait partie de l’amour, mais il est possible d’aimer sans éprouver d’émotion, comme je l’explique en détail dans le podcast numéro 14, intitulé « S’aimer soi-même ». Il est crucial de revenir sur les bases de ce que signifie aimer, et je vous encourage à écouter ce podcast pour approfondir cette compréhension.

L’amour et le plaisir peuvent être dissociés

Lorsque vous dirigez votre amour vers une personne spécifique telle qu’un ami, un voisin, un membre de votre famille, ou un enfant, il est courant d’associer cet amour à la notion de plaisir ou de jouissance.

À l’approche des fêtes de fin d’année, il est essentiel de rappeler que les cadeaux que vous offrez ne garantissent pas nécessairement la satisfaction de la personne à qui ils sont destinés, même s’ils sont empreints d’amour. Il est utile de se souvenir que l’amour émis ne doit pas automatiquement être lié à la satisfaction ressentie par l’autre.

Comprendre cela peut grandement faciliter la vie quotidienne. Ainsi, lorsque vous vous aimez vous-même, ne recherchez pas nécessairement la satisfaction à chaque instant. Comme évoqué précédemment, vous pouvez choisir d’intégrer la satisfaction dans votre démarche d’amour. Cependant, si vous le faites systématiquement, vous risquez de vous enfermer dans une spirale où toute action ne procurant pas de satisfaction sera considérée comme mineure ou décourageante.

Un sevrage de la satisfaction au bénéfice du sens

Il m’importe de souligner que la satisfaction ne devrait pas nécessairement être présente dans toutes nos actions. Ce qui importe davantage, c’est le sens que nous attribuons à nos actions, les raisons pour lesquelles nous les réalisons, la construction de quelque chose, et la direction que nous prenons.

La satisfaction est plus générale, tournée vers l’accomplissement et les motivations qui nourrissent notre parcours, et elle ne doit pas être systématiquement associée à chaque étape de notre cheminement.

Illustrons ce point en prenant l’exemple d’un ouvrier construisant un mur. Il n’exprime pas nécessairement de satisfaction à chaque brique posée, à chaque barre de fer installée pour structurer et renforcer l’édifice. La satisfaction est plutôt globale, liée à l’accomplissement du projet, aux objectifs visés, et aux motivations sous-jacentes, sans nécessairement être présente à chaque étape spécifique du processus. En cherchant à tout inclure dans un même ensemble, on peut parfois se confronter à des difficultés que l’on créer soi-même de toute pièce jusqu’à la démotivation.

  1. Nous avons jusqu’à présent établi qu’il n’est pas possible d’aimer autrui plus que soi, car nous opérons dans une aire où, sous un plafond de verre, tout ce que nous mobilisons pour aimer les autres est également à notre disposition pour nous-mêmes. Cette conclusion découle de nos apprentissages.
  2. Nous avons également pris le temps d’analyser les raisons pour lesquelles certains pourraient prétendre aimer autrui davantage que soi, même si nous avons clairement indiqué que cette croyance repose sur des fondements fragiles et que la définition de l’amour elle-même mérite d’être revisitée. Je vous ai fourni le lien vers le podcast numéro 14 sur le thème de « S’aimer soi-même » pour approfondir cette réflexion.

3. A partir de quoi aimer les autres ?

En conclusion, je vous pose la grande question finale de ce podcast : à partir de quoi peut-on aimer les autres ?

Idéalement, vous devriez avoir déjà trouvé la réponse avant même que je reprenne la parole, car vous avez compris que le point de départ de l’amour est en vous-même. Vous ne pouvez pas utiliser un point de départ externe à vous pour émettre de l’amour envers quelqu’un d’autre. Vous êtes dans l’obligation de vous centrer sur vous-même, dans l’égocentrisme, au sens étymologique du terme, comme je l’explique dans le podcast numéro 98 auquel je vous invite à prêter une oreille si ce n’est déjà fait. En d’autres termes, si vous ne vous centrez pas sur vous-même pour aimer quelqu’un d’autre, alors vous ne l’aimez pas véritablement.

Replacer la perspective

En réalité, ce que vous cherchez à travers l’amour, que ce soit envers les autres ou envers vous-même, c’est votre propre satisfaction, plaisir et jouissance. Il est important de comprendre que chercher la satisfaction, le plaisir, et la jouissance en aimant les autres ou en s’aimant soi-même n’est pas intrinsèquement mauvais. Cependant, lorsque cela devient une quête obsessionnelle à tout prix, cela déforme la véritable nature de l’amour. Ce que j’ai appelé « amour pour soi » dans ce contexte est en réalité plus proche du plaisir pour soi. Il est crucial de reconnaître que le plaisir peut être dissocié de l’amour, une distinction parfois difficile à percevoir.

Si c’est la première fois que vous réfléchissez à ce sujet, je comprends que cela puisse nécessiter un temps d’assimilation. N’hésitez pas à revenir en arrière et réécouter le podcast depuis le début. Prenez des notes, utilisez un papier libre ou votre cahier de vie pour réfléchir de manière critique. Ne prenez pas mes paroles comme des vérités absolues, mais plutôt comme des éléments ou des outils que vous pouvez utiliser pour construire vos propres convictions. Challengez vos croyances existantes et utilisez ce que vous avez entendu aujourd’hui pour construire quelque chose qui résonne avec votre propre vérité.

Je reste à votre écoute

Je suis là pour vous écouter, répondre à vos questions, et vous accompagner. Si vous souhaitez approfondir votre travail sur vous-même, rendez-vous sur la page au présent pour prendre rendez-vous en ligne. Votre feedback, que ce soit sous forme d’évaluations cinq étoiles, de commentaires sur les réseaux sociaux (en particulier sur Apple Podcast et Google Podcast), ou dans la section commentaires de la transcription de ce podcast, est extrêmement apprécié.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine.

Bye-bye

4 commentaires

  1. Bonjour merci, c’est bien vrai tout ça. Bon pour ma part, après une dépression sévère post confinement covid, j’ai fait de l’introspection qui a révélé que je cherchais à m’aimer a travers les autres qui ne m’avaient pas forcément. Mauvaise idée 🤣. J’ai viré tout le monde. Et j’ai par conséquent appris à connaître mon fonctionnement indépendamment de ma volonté, via la solitude. Résultat, j’ai commencé à m’aimer en étant seul, a apprécier des choses chez moi et à retrouver une estime plus juste.

    1. Quel plaisir de lire ton expérience.
      Je te souhaite de continuer à expérimenter l’amour sainement.

  2. Merci pour cet article. Pour ma part, j’ai appris à m’aimer autant que les autres, il y a 5 ans. Et ça fait du bien 😉

    1. Humm ! Je me réjouis de savoir que tu as assaini l’amour donné et reçu.
      Belle journée

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