259# Les 7 choix qui nous minent le moral

une femme paisible et heureuse

Identifier et contourner les obstacles au bonheur

J’ai identifié 7 choix qui nous minent le moral. Sept choix que nous faisons malheureusement plusieurs fois par jour, pour certains d’entre nous. Je vais les détailler et surtout les évoquer, afin de susciter en vous le désir d’adopter des comportements différents de ceux que vous avez habituellement.

Je vais éviter de prolonger l’introduction sur ce sujet en m’immergeant directement dans ces sept choix. C’est crucial que vous en ayez une compréhension approfondie, que vous en preniez conscience, et surtout, que vous envisagiez d’enrichir votre vie. Plutôt que de simplement être dans la pleine conscience ou la pleine présence, ce podcast s’aligne davantage sur nos aspirations à ne pas simplement subir mais à être pleinement actifs dans nos vies.

un beau moral

Choix n°1 : se dénigrer et dénigrer les autres 

Le premier des 7 choix qui nous minent le moral, c’est celui qui consiste à se dénigrer et à dénigrer les autres en général, comme vous le verrez pour les six autres choix que je vais vous présenter. Ce que nous faisons avec les autres, nous le faisons avec nous et vice versa. Parfois, nous le faisons de manière inversée. Ça veut dire que nous supportons avec les autres des choses que nous ne supportons pas du tout chez nous. Ou bien nous ne supportons pas du tout chez les autres des choses que nous supportons chez nous. Donc, on est dans une sorte de difficulté pour identifier les raisons pour lesquelles on est dans ce genre de fonctionnement. 

Rabaisser l’autre pour aller mieux est un mythe du mental

Sans accompagnement thérapeutique, il est difficile d’identifier les causes. Mais je voudrais quand même rappeler que notre difficulté à envisager une relation qui soit exempte de moqueries, de dénigrement, de rabaissement de l’autre, peut avoir pour effet de miner le moral. Ce qui est assez paradoxal, c’est que l’intention première qui consiste à dénigrer et à critiquer un autre pour se donner à soi-même l’impression qu’on est mieux, qu’on fonctionne mieux que lui, ne va pas bien et que si on mettait une échelle de valeur, sa valeur serait légèrement moindre. 

Seulement, vous avez remarqué que ce sont les personnes qui sont mal dans la relation avec elles-mêmes qui prennent du temps pour dénigrer les autres et, par conséquent, quand elles se retrouvent seules, elles prennent conscience de leurs habitudes ou de leurs travers à dénigrer et se flagellent finalement, s’auto-flagellent en se disant même si c’est parfois loin d’être conscient qu’elles sont minables et qu’elles auraient mieux fait de penser autrement, de formuler les choses autrement, qu’elles ont peut-être été trop dures, injustes, etc. 

Une pseudo forme de justice

Parfois, le dénigrement, ou plutôt l’auto-dénigrement vis-à-vis de soi peut paraître aussi une manière de gérer une forme de justice en se disant que finalement je suis incapable, je ne suis pas à la hauteur, je n’y arriverai jamais, etc. Eh bien, ce n’est pas une forme de justice, c’est une sorte de harcèlement, une forme de harcèlement. Et j’aime bien utiliser la proposition qui consiste à inverser le fonctionnement en proposant de discourir vis-à-vis d’un ami, d’un proche, d’une personne que l’on aime, comme on le fait avec soi-même pour se rendre compte que finalement on est assez gêné généralement. 

Je l’ai fait cette semaine avec une personne que j’accompagne et qui me disait se trouver minable. Je ne sais plus exactement quel est le vocable qu’elle employait et je lui ai proposé de me dire à moi, Pascal, tu es minable. Vous imaginez la difficulté qu’elle a eue à le formuler? La gêne même, rien qu’à l’idée de le formuler. Elle m’a dit je ne peux pas le dire, parce qu’en plus, c’est faux. Ce à quoi j’ai répondu mais en quoi sais-tu que c’est faux? Voyez la difficulté à dénigrer quelqu’un. Peut-être parfois, radicalement opposée à la facilité que l’on peut avoir à se dénigrer soi-même.

Je rappelle que cette démarche qui consiste à se dénigrer et à dénigrer les autres est une manière de se donner de l’amour, même si en apparence, ça ne ressemble pas du tout à une déclaration d’amour. C’est une manière de se sauver, de sortir la tête de l’eau, de se donner l’impression que finalement on vaut quelque chose et ça nous fait glisser doucement vers le deuxième choix qui mine notre moral, qui est de se comparer aux autres. 

Choix n°2 : se comparer aux autres

Alors, pourrait-on dire aisément, quand on se compare en se considérant comme inférieur aux autres, moins bien, moins bon, moins compétent, moins beau, moins grand, moins ceci et moins cela. En quoi ce choix trouve-t-il sa place parmi les 7 choix qui nous minent le moral !

Pourtant, ça paraît tomber sous le sens à tout le monde qu’il s’agisse-là d’un choix qui contribue à miner le moral de la personne qui se dénigre, qui se compare en infériorité. Mais ce que nous ignorons, c’est que la comparaison vers la supériorité n’est pas en reste. Elle ne participe pas non plus particulièrement à embellir, à améliorer l’image de soi de manière systématique.

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Ça peut fonctionner, mais ça, ça fonctionne davantage quand il s’agit d’une comparaison ascendante. Ça veut dire qu’on va se placer en situation comme si on avait atteint un niveau particulier alors qu’on n’y est pas encore. Comme on va miser dans une forme d’aspiration entre le fantasme du résultat de « je serai capable » et « j’aurai telle ou telle compétence » en comparaison avec ce que je vis maintenant.

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La comparaison ascendante

Si vous allez fréquenter un club de football dans lequel jouent des enfants, on pourrait tendre le micro à l’un et à l’autre pour leur demander quel genre de footballeur ils voudraient être. Et nous ne serions pas surpris d’entendre des noms sortir et non des qualificatifs. Je voudrais être comme untel ou je voudrais jouer comme untel, dribbler comme untel et non pas être moi. Avec les acquisitions de compétences, vous voyez déjà dans l’enfance, on est dans cette comparaison ascendante. 

D’ailleurs, c’est ce qui fait que l’enfant a envie de marcher, d’écrire, de maîtriser, d’acquérir des compétences. Ce fonctionnement continue à être présent dans la vie adulte avec cette comparaison ascendante qui est tout à fait saine parce qu’elle nous tire vers le haut. Par contre, quand on s’estime au-dessus de l’autre et qu’on écrase l’autre, on est dans la fréquentation assez proche de ce qu’on a évoqué dans le premier choix. Et on s’abîme soi-même. 

La comparaison insensée

En fait, j’aimerais que l’on comprenne, sur le plan rationnel, qu’il est impossible de comparer deux êtres humains. Ils n’ont pas commencé à courir à partir de la même ligne de départ. Et même s’ils démarrent sur la même ligne de départ avec les starting blocks, ils n’ont pas les mêmes capacités physiques, n’ont pas la même taille, le même poids, etc. 

C’est la raison pour laquelle, notamment dans un sport comme la boxe, on va ou le judo ? On va travailler sur des poids équivalents, des poids plume, des poids moyens, des poids lourds et même dans les poids lourds, on est sur une fourchette. On ne va pas faire uniquement combattre quelqu’un qui fait 103 kilos avec quelqu’un qui fait 103 kilos et qui mesure un 1,83m alors que l’autre mesure également 1,83m. Il est possible que dans la catégorie des poids lourds. On oppose une personne pesant 103 kilos et l’autre 120, qui mesure un 1,97m et l’autre 1,90m. 

Vous voyez ici que finalement, il n’est pas possible de comparer. C’est comme si je vous demandais de prendre deux feuilles de chêne et de les comparer l’une à l’autre pour voir laquelle serait la meilleure, laquelle serait la plus belle. Vous pourriez peut-être me dire laquelle est la plus grande, mais que pourrait vouloir dire « celle-ci est meilleure ?» Ou « plus belle » ? Cela pourrait vous faire consommer une énergie folle pour vous retrouver dans une voie sans issue. 

Choix n°3 : Faire un avec ses émotions

Le troisième des 7 choix qui nous minent le moral est celui qui consiste à faire un avec ses émotions. Je suis en colère, j’ai honte. J’ai été rejetée, je suis humiliée. 

Finalement, vous avez noté que je suis dans une formulation en « je suis » ou dans « j’ai ». Et quand j’ai honte, finalement, la honte est presque moi. Je suis presque transformé en cible de honte ou en boule de honte. Donc, qu’il s’agisse d’un « j’ai » ou d’un « je suis », on peut parfois faire tellement corps avec son émotion que l’on devient incapable de se rendre compte qu’en fait l’émotion se manifeste suite à une manifestation biochimique intérieure, mais qu’elle peut être distancée d’avec le « je suis». Je peux ressentir de la honte sans être envahie par la honte. 

Loin d’être réaliste

Ceci étant, c’est par l’entraînement, par l’apprentissage, avec un accompagnement, la plupart du temps, que l’on arrive à faire ce travail. On ne le fait pas comme ça, spontanément, tout seul. Je ne connais personne qui m’ait dit un jour, « je me suis dit tiens, peut être qu’en fait, quand je suis en colère, ce n’est pas moi qui suis en colère. Je ressens de la colère et la colère est dissociable de ma personne. Fort de cette prise de conscience, je suis en mesure maintenant de regarder ma colère en face, de discuter avec elle et d’apprendre ce qu’elle a à me dire.

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Par conséquent, je parviens à utiliser ma colère à bon escient pour mon avantage et pour l’avantage collectif. » Pour certains d’entre vous, tout ce que je viens de dire est comparable à du chinois, ou à de l’arabe pour ceux qui parlent chinois ;-). Parce qu’en fait, nous ne sommes pas en capacité spontanée de prendre conscience de cette réalité-là.

Merci aux pionniers de l’analyse cognitive des émotions

Les pionniers de cette manière de fonctionner et de penser sont tous issus des milieux de la psychologie. Ils ont travaillé, réfléchi, observé, eu des centaines de patients devant eux avant d’arriver à ce résultat ou à ce constat que l’émotion est dissociable du sujet qui en fait l’expérience. Que le sujet peut avoir l’impression de s’en trouver prisonnier comme s’il était écrasé par son l’émotion, perdant le contrôle de lui-même par méconnaissance du phénomène émotionnel. 

Finalement, il en résulte la sensation d’une baisse du sentiment de liberté, une baisse d’estime de soi, une baisse de sensation de bonheur et de développement personnel. Vous comprenez pourquoi faire un avec son émotion a tout sa place dans 7 choix qui nous minent le moral.

Choix n°4 : Lutter contre soi-même

Le choix suivant que je vous présente, c’est celui qui consiste à lutter contre soi-même. « Comme je me fais bouffer par mes émotions et que j’ai des émotions négatives, je veillerai à ne pas avoir d’émotions négatives. Je ne veux pas avoir de mauvaises habitudes ou des vices, je veux éviter les addictions, donc je vais lutter contre mes addictions…». Et fin de compte, quand on rentre dans cette démarche de lutte, on passe son temps à lutter contre soi-même. C’est du gaspillage énergétique. 

Investir ailleurs que dans la lutte

Je vous invite à sortir de cette approche pour plutôt opter pour lutter pour. Mieux vaut lutter pour quelque chose que contre quelque chose, et mieux vaut lutter pour soi que contre soi. Parce qu’en fait, quand on lutte pour, on gagne, on récupère, on s’enrichit. Quand on lutte contre, à part l’énergie que l’on dépense, on ne récupère rien du tout. Les choses s’arrêtent. On va chercher à briser quelque chose, on va chercher à empêcher quelque chose, mais pas à construire. Je préfère de loin que nous luttions pour. Je m’arrêterai ici puisque j’ai déjà enregistré un podcast sur le sujet dont voici le lien : Faire des choix «pour» plutôt que «contre».

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Choix n°5 : Se sentir abusivement coupable redevable

Passons au cinquième des 7 choix qui nous minent le moral. J’ai désigné le fait de se sentir abusivement coupable ou redevable. Alors, me dira-t-on, la culpabilité a du bon ! Oui, elle a du bon quand on sait l’utiliser, quand on sait la lire. Mais combien de fois je perçois que nous avons une culpabilité à tort. Nous nous sentons coupables pour des choses pour lesquelles nous ne sommes pas coupables. Et là encore, sur représente. J’ai enregistré un podcast dans lequel je vous donne une équation afin de savoir si vous êtes coupable. Allez l’écouter 

Coupables ou redevables, disais-je. Redevable de quoi ? Envers qui ? 

En général, on se sent redevable quand on se sent coupable. Vu ce qu’il a fait pour moi, je suis censé faire ceci ou cela. Vu ce que ma mère a fait pour moi, je lui dois ceci ou cela. Petite allusion à une personne que j’accompagne et qui peut-être s’est reconnue. 

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Je pense qu’il est vraiment nécessaire de s’affranchir de cette culpabilité et de ‘redevabilité’ quand nous ne sommes ni coupable ni redevable. Peut-être avez-vous une difficulté à identifier pourquoi vous n’êtes pas redevable, et si c’est le cas, faites-vous accompagner parce que vous avez très peu de chances de réussir à identifier les raisons pour lesquelles c’est comme ça en spontané. Mais peut-être, si vous utilisez votre cahier de vie, cela vous aidera-t-il à identifier les raisons pour lesquelles vous vous sentez redevable et comment déverrouiller cette ‘redevabilité’ pour vous affranchir et revivre la liberté et la légèreté de la vie qui s’ouvre devant vous?

Choix n°6 : Chercher la satisfaction à tout prix

Le sixième choix qui nous mine le moral est celui qui consiste à chercher à ressentir de la satisfaction dans des actions quelconques. Et je sais que notre société consumériste nous pousse dans cette direction. Elle cherche à nous donner l’impression que dans ce que nous faisons, nous devrions en permanence ou quasiment systématiquement être satisfaits, nous développer, nous épanouir, avoir du plaisir. Or, ce genre de choix est contraire à la réalité. Contraire à une approche rationnelle de la vie. On ne peut standardiser la satisfaction.

Le plaisir discount en abondance

Vous n’avez pas de plaisir quand vous lavez la vaisselle, quand vous faites votre lessive, que vous l’étendez. Vous n’avez pas de plaisir quand vous donnez un coup de main à votre conjoint ou quand vous aidez votre enfant à ses devoirs. Sans grande surprise, vous ne ressentez pas de plaisir. Quand vous vivez certaines tâches professionnelles ou que votre collègue vous demande un coup de main pour faire quelque chose, ne vous sentez pas coupable ou bizarre en n’ayant pas de plaisir. Personne n’a promis que le plaisir devrait être partout. 

Une relation non systématique

C’est vrai que la surabondance de la dimension ludique nous donne l’impression aussi qu’on devrait avoir du plaisir très souvent. Comme j’ai parlé de la société de consommation, elle nous fait penser ou croire que passer par l’acte d’achat, l’acquisition, la possession nous permettra d’accroître notre bonheur alors qu’en réalité elle nous permet d’accroître notre plaisir. Parfois, il n’y a aucun lien entre plaisir et bonheur. Ils ne se côtoient pas systématiquement, comme je le répète régulièrement aux personnes que j’accompagne.

Un des travers de cette démarche qui consiste à chercher à ressentir, et donc de la satisfaction, qui veut dire du plaisir, c’est que ça peut nous conduire à ne pas aimer faire d’effort. Et puis ça peut nous conduire aussi à attribuer un rôle à la chance. En réalité, le résultat, la satisfaction ou le bonheur, à supposer que ça puisse être un résultat, mais qui peut être vécu dans le cheminement également, devrait davantage être le fruit, selon moi, d’efforts, d’un travail. Oui, le bonheur nécessite un travail, et je le dis aussi pour les couples. Chaque couple que j’accompagne, à qui je dis qu’il n’y a pas de bonheur conjugal durable sans effort, ouvre les yeux tout grand. Idem pour des amis qui se déchirent et découvrent qu’ils ont à faire un effort pour construire et maintenir leur amitié.

Choix n°7 : Nourrir notre esprit de ‘mauvaises’ choses

Des 7 choix qui nous minent le moral, voici le septième. C’est un choix qui consiste à nourrir notre esprit de mauvaises choses, je dirais de manière générique. J’entends bien que dans la notion de mauvais, il y a un jugement, mais en fait, chacun est responsable d’identifier ce qu’il estime être bon ou mauvais pour lui, bénéfique ou ennuyeux pour sa propre vie. Je dirais même peut-être maléfique, comme j’aime l’employer aussi, même si ça a une connotation parfois un peu étrange. 

Mais faire des choix néfastes pour soi tels que se nourrir de mauvaises nouvelles mentales, se nourrir de valeurs-fake, de choses qui ne sont pas vraies (de mensonges), de convoitise, de désirs, d’aspirations à des choses qui ne correspondent pas à notre vision de la vie nous pourrit de l’intérieur. 

Ignorer sa vision de la vie et préférer vivre la vie d’un autre en se nourrissant également encore mentalement de choses qui correspondent à ce que voudrait vivre un autre peut être fatale à notre moral. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai choisi le slogan « Vivez VOTRE vie en mieux » pour Heureux au Présent.  

En conclusion

Avec ces sept choix qui nous minent le moral, vous avez un panorama de sept domaines dans lesquels vous pouvez avoir besoin de travailler. Mais lequel, d’après vous, serait le domaine à privilégier ? En réalité; tout dépend de chacun d’entre vous. Vous avez un parcours, un point de départ qui diffère. Vous avez des blessures et des forces qui diffèrent. De plus, votre perception et vision de la vie diffèrent les unes des autres. De ce fait, je ne pourrais pas vous dire que vous avez tous à travailler prioritairement sur le choix n°3, ou sur le n°1 ! La liberté vous appartient à chacun d’identifier, dans une prise de conscience, là où vous avez besoin de commencer à travailler. 

En résumé

Toutefois, commencez par vous inscrire dans un des choix plus que dans un autre selon ce qui vous paraît pertinent. Voici un résumé des 7 choix qui nous minent le moral : 

  1. Se dénigrer et dénigrer les autres, 
  2. Se comparer aux autres,  
  3. Faire un avec ses émotions, 
  4. Se sentir abusivement coupable redevable
  5. Lutter contre soi-même, 
  6. Chercher la satisfaction à tout prix 
  7. Nourrir notre esprit de ‘mauvaises’ choses

Voyez et faites le point. Surtout, s’il vous plaît, passez à l’action. Faites aujourd’hui le choix de solliciter votre entourage pour avancer si vous n’avez pas réussi seul à identifier cela. Ou, prenez rendez-vous en ligne avec moi pour que nous puissions travailler ensemble, pour construire votre bonheur et vivre votre vie en mieux. 

Avant de vous lancer, je vous rappelle que j’attends vos commentaires, vos remarques, vos questions à déposer sur le blog Heureux au présent ou sur quelques plateformes de podcast que vous utilisez. 

N’oubliez pas de mettre vos cinq étoiles sur les réseaux sociaux pour continuer à valider et valoriser le travail fourni ici sur « Heureux au présent ». Sachant que mes deux plateformes préférées sont Apple Podcasts et Google Podcasts. 

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une excellente semaine. 

Bye-bye !

8 commentaires

  1. Merci pour cet article! Les sept choix énoncés offrent un aperçu concret de la manière dont nos comportements peuvent affecter notre moral.

    En parcourant l’article, il est impossible de ne pas faire le parallèle avec le livre « Les Quatre Accords Toltèques » de Don Miguel Ruiz. Les principes partagés ici semblent être une extension naturelle de ces accords, offrant une réflexion plus profonde sur nos interactions avec nous-mêmes et le monde qui nous entoure. Et surtout comment ils nous affectent négativement.

    Je me demande quand même si ce sont toujours des choix. Parfois ce sont des mauvaises habitudes et une méconnaissance de l’influence négative de nos pensées et actions.

    Merci pour les conseils précieux.
    Hâte de lire d’autres contenus similaires.

    1. Bonjour, et merci pour ton commentaire.
      En effet, je n’y avais pas pensé, mais plusieurs éléments peuvent être mis en parallèle avec les quatre accords toltèques et, pour être complet, le cinquième accord toltèque.
      Et, au risque de te décevoir, je te confirme qu’il s’agit bien de choix. Peut-être aurais-je l’occasion de m’arrêter sur les choix confiance à un conscient que nous faisons.
      A suivre.

  2. Un article que j’apprécie.

    Je me dis que la plupart des choix que tu proposes sont liées à un manque d’estime de soi, qu’en penses-tu ?

    Personnellement, la comparaison me touchait de plein fouet !

    A très bientôt,

    Rahner.

    1. C’est vraiment avec plaisir.
      Je te rejoins sur le manque d’estime de soi. C’est un sujet que je travaille tous les jours avec les personnes que j’accompagne.

  3. J’adore tes articles, ils sont plein de sens ! Par exemple, le fait d’avoir fait une erreur, on tombe rapidement dans la dévalorisation, alors qu’il suffit d’imaginer un ami faisant la même erreur et on tout aussi rapidement un discours bienveillant ( du genre c’est pas grave, ça arrive à tout le monde ! )Mais à nous même, il est plus difficile de le dire ! Je me demande quel biais ou fonctionnement psychologique derrière ce phénomène 🤔

    1. Sidonie, le biais que tu cherches s’appelle le biais de l’évaluation subjective.
      Il peut influencer nos perceptions et jugements de manière subjective, car nous évaluons les choses en fonction de nos propres normes et expériences. Il peut entraîner des jugements biaisés et des décisions influencées par des facteurs personnels plutôt que par une évaluation objective des faits. La conscience de ce biais peut aider à prendre des décisions plus éclairées en tenant compte de perspectives diverses et en minimisant l’impact des évaluations subjectives.
      Les pièges liés au biais de l’évaluation subjective comprennent la partialité, la tendance à favoriser des évaluations qui correspondent à nos propres opinions ou expériences, ainsi que la négligence des perspectives alternatives. Cela peut conduire à des décisions tordues et à des jugements erronés, car ils sont teintés par nos préférences personnelles. La prise de conscience de ces pièges est cruciale pour une évaluation plus objective et équilibrée.
      La tendance à être plus bienveillant envers autrui qu’envers soi-même peut découler de divers facteurs psychologiques. Certains points à considérer incluent la pression sociale, les normes culturelles encourageant l’altruisme, et parfois la perception de soi-même comme moins méritant de compassion. Des modèles de pensée perfectionnistes ou autocritiques peuvent contribuer à cette disparité dans la bienveillance.

      Avec évidence, ça mets en évidence l’importance du développement de l’amour de soi et de la compréhension que la bienveillance envers soi-même est aussi cruciale que celle envers les autres pour maintenir un équilibre émotionnel sain.

  4. Je pourrais laisse un commentaire à chaque partie de cet article 😂 non ce n’est pas du chinois ce que tu as dit sur le fait de parler avec son émotion. Moi j’essaye aussi par exemple en décodant ce que me dit ma peur ( pour le moment, impossible de discuter avec elle, je ne comprend rien !). J’ai compris récemment que je ne suis pas ma peur, elle est juste un signal pour me communiquer quelque chose d’important ! Sauf que pour le moment, il me faut un traducteur, mais avec le temps, je vais apprendre et réussir à l’entendre Correctement 😊

    1. « Pour l’instant, il me faut un traducteur », dis-tu. Cette image me parle.
      Tu peux en employer plusieurs qui se compléterons les uns les autres :
      – accompagnement par un pro
      – écriture intime de tes peur et décodage des vouloir-dire
      – méditation
      – nourriture en pensées positives.

      Avec ce menu, tu rencontreras tes peurs bien plus souvent. Apprenant à les connaître, ton mental ne t’enverras plus de brouilleurs d’ondes d’incompréhension. Tu pourras entendre tes peurs (et toutes tes émotions) avec clarté. Vous formerez une équipe efficiente, tu verras.

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