199# Comment vivre les critiques pendant les fêtes ?

vivre les fêtes sans conflit

Savoir faire face aux critiques

Je sais que la période des fêtes est propice au bonheur. On va y retrouver des personnes que l’on a n’a pas vu depuis longtemps. On prend du temps avec sa famille ou avec ses amis et la question se pose de savoir comment vivre les critiques pendant les fêtes. 

Le carrefour de beaux et de moins bons souvenirs

Cette question est pleinement légitime puisque les fêtes sont aussi des opportunités pour rappeler des souvenirs, rigoler, se remémorer certaines pages de l’histoire commune. Ce peut-être un moment magnifique et très heureux tout en étant un moment très difficile pour certaines personnes. 

Le fait de feuilleter symboliquement l’album familial ou amical peut parfois participer à gratter des pages de souvenirs teintés d’une certaine douleur, de honte, d’une gêne, de jalousie, de violence, de colère, de tristesse… Certes, on peut s’appliquer à ne focaliser l’attention que sur les belles photos, celle sur lesquelles on sourit, mais est-ce possible ?

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Photo by NastyaSensei on Pexels.com

Chercher à contrôler son image

D’ailleurs, je trouve intéressant de voir que la plupart des photos conservées dans nos albums papier ou numérique sont des photos sur lesquelles on sourit. Cette prise de conscience illustre le fait que l’on veut envoyer un message, on veut transmettre une image de soi. 

Il s’agit d’une image identitaire (je suis en relation avec l’être), dans un moyen qui consiste à faire (si vous voulez mieux comprendre ce que j’évoque, à lire le rendez-vous de la semaine dernière). De ce fait, dans le faire, on va chercher à matérialiser de l’être, tout en sachant que ce n’est pas évident.

Et comme la personne qui regardera la photo sera devant une image passive, on voudrait qu’elle se crée une image de nous qui soit satisfaisante. C’est la raison pour laquelle on fera mine de sourire, même si, sur le moment, on n’avait pas envie de le faire. C’est une soumission à la convention sociale pour donner une bonne image et une bonne ambiance au moment où la personne regardera la photographie.

Le sourire de façade 

C’est assez proche de l’ambiance que nous cherchons à instaurer pendant les fêtes, avec des sourires de façade, parfois. Certes, on a peut-être essayé de laisser à la maison certains bagages de notre enfance gênants et douloureux en espérant qu’ils ne seront pas évoqués pendant les repas et les rencontres. En même temps, nul n’est en mesure d’être assuré que certains épisodes délicats pourraient être soulevés suite à une « maladresse ». Peut-être sera-t-on témoin de quelqu’un qui dira quelque chose ou qui adaptera un comportement qui déclenchera la tornade, La réaction ou la sur-réaction de l’un ou de l’autre. 

La volonté de se dire  

Ce week-end, j’ai vécu une expérience qui me rappelle la réalité possible qu’une « tornade » soudaine peut se déclencher à tout moment.

Je pense à une amie à laquelle j’ai dit quelque chose et qui m’a répondu « non, non, c’est bon, c’est bon, c’est bon… ». Dans sa réponse, vous entendez qu’elle a voulu me dire que quelque chose n’allait pas. Elle voulait absolument que je prenne conscience que mon propos l’avait chamboulé. D’ailleurs, cette même idée, sous un angle rationnel, serait plus justement formulée par « elle a utilisé mes propos pour se chambouler elle-même ». Je donne cette précision en m’appuyant sur ce que j’ai abordé les semaines précédentes, bien entendu.

C’est donc elle qui a utilisé cet événement pour émettre quelque chose. Et pour ce faire, elle l’a manifesté par « c’est bon, c’est bon, c’est bon… ». J’ajoute qu’elle a veillé à ce que je comprenne bien de quoi il était question. Elle aurait pu adopter un sourire de façade en veillant à ce que j’ignore complètement sa blessure du moment. En réalité, elle a voulu me transmettre un message.

À vrai dire, quand quelqu’un souffre d’une blessure relative à une parole émise, il est intéressant d’entendre que la personne a voulu dire quelque chose. Elle n’a pas voulu seulement vivre sa blessure dans son intimité, mais elle a voulu émettre un message. Qu’a-t-elle voulu dire ?

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Photo by hitesh choudhary on Pexels.com

Décoder le vouloir dire

Prenez quelques secondes pour commencer à répondre à cette question. Ceci étant, si vous êtes un fidèle de Heureux au Présent, vous avez déjà quelques pistes pour répondre à cette question. 

Comprenez-vous ce que veut dire une personne qui dit « aïe » ? Vous pourriez me dire qu’exprimer sa douleur est un phénomène naturel. Donc dire « aïe » n’a rien de particulier. C’est vrai, mais ce n’est pas suffisant de s’arrêter-là. 

Verbaliser un besoin

Si l’expression de la douleur extériorisée, l’intention est de transmettre un message. Dans le cas inverser, elle adopterait une autre approche. Là, on est sur l’émission d’un message qui veut verbaliser un besoin : « je veux que tu prennes conscience que tu n’as pas répondu à mon besoin. Il m’importe que tu comprennes que mon attente n’était pas du tout celle-là. J’avais besoin d’autres choses, or ta réponse, ta remarque, ta posture ou attitude s’opposent, sont en disjonction avec mon besoin. Je tiens donc à ce que tu le saches ». 

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Un signe indéniable de confiance

Entendons bien que la personne tient à ce qu’on le sache. Par conséquent, si elle nous le donne, c’est qu’elle veut nous confier quelque chose (étymologie du verbe confier : donner). Si donc elle veut nous confier une chose, autant la prendre ! En fait, cette chose symbolique que l’on prend est une chose qui lui appartient. Elle veut donc créer du lien en nous la confiant

Ce n’est pas forcément évident de lire une attitude comme nous venons de le faire. Quand on entend « ça va, ça va, ça va ! », on a souvent tendance à se sentir rejetée. En réalité, la personne ne nous rejette pas, elle rejette son vécu douloureux à ce moment-là, mais elle veut créer du lien. Sans quoi, elle aurait exprimé autre chose. Elle serait peut-être partie, faisant mine d’aller bien avant de prendre ses distances

Vers une voie nouvelle

Le fait qu’une blessure, une souffrance ou une situation mal vécue favorise l’émission d’un message est une volonté (même si elle est partiellement inconsciente) de créer du lien. C’est un choix pour garder la relation que de proposer une voie nouvelle. On pourra donc, ensemble, marcher sur cette nouvelle voie pour arriver ailleurs que là où l’on se trouve actuellement.

Entendre l’invitation

Cette capacité à regarder les choses, ainsi, à accueillir la personne en pensant « je sens que tu me demandes de prendre un autre chemin. Tu voudrais qu’on le prenne ensemble, alors je viens le prendre avec toi » est une chose qu’il est nécessaire d’entendre. 

Or, ce week-end, je me suis rapproché de mon amie, après avoir déposé ce que j’avais en main. Puis, ayant déposé ma main sur son épaule, je lui ai dit « je sens que tu te sens blessé par ce que j’ai dit et j’en suis vraiment désolé. Tu entends bien que ma démarche n’avait pas l’intention de te blesser ».

Cette Première approche a permis de faire en sorte que mon amie se dise :

1) «Je me sens entendue»

2) « Il a entendu que je voudrais que nous revenions sur un chemin, sur une voie, qui nous corresponde à tous les deux dans laquelle la relation sera fluide ».

Cela n’a pas empêché que, sur le moment, mon amie reste prostrée dans sa souffrance.

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Dur de la feuille

Nous avons peut-être une certaine difficulté à entendre l’idée de l’invitation. Et avant de poursuivre, j’insiste sur l’importance de comprendre l’invitation. Quand vous recevez un carton d’invitation, vous vous rendez à la fête à laquelle vous êtes convié. Vous vous dirigez donc vers la rencontre.

Le carton d’invitation

Quand quelqu’un vous dit « j’en ai marre », il vous envoie un carton d’invitation. Si quelqu’un vous dit « ça me saoule », il vous envoie également un carton d’invitation. S’il ne voulait pas vous envoyer une invitation, il ne vous dirait rien. Il ferait mine de…, comme sur les photos d’un album, en arborant un bon sourire tout en pensant «je fais comme si tout allait bien, mais sache que je t’ai rayé du cercle de mes proches… ». Vous voyez ! Dans ce cas-là, on est dans une véritable hypocrisie consistant à jouer un rôle pour s’assurer que la distance sera respectée.

Par conséquent, quand vous aurez, pendant les fêtes, des moments qui ne seront pas forcément évidents et que vous verrez que quelqu’un vous envoie un carton d’invitation, rendez-vous à l’invitation. Allez voir cette personne. Notez qu’il est plus facile pour la personne « blessante » (parce qu’elle n’a pas mal elle-même) d’aller vers la blessée et de proposer de se mettre à l’écoute du chemin qu’elle voudrait emprunter avec nous que d’attendre l’inverse.

Attention, je ne prends pas en considération le fait que vous ayez eu tort ou raison. La question n’est pas de savoir si l’autre débloque. C’est complètement égal. Celui qui a mal est prioritaire, c’est sur lui que l’attention sera centrée.  

L’invitation inconsciente

Je crois important de préciser que la personne qui envoie un carton d’invitation n’est pas consciente de sa demande. C’est ce qui explique qu’elle ne peut pas systématiquement verbaliser « écoute, j’aimerais que l’on s’entende mieux ». N’attendons donc pas une formulation de demande. Le fait qu’elle dise « arrête, ça suffit » constitue une invitation. 

Si elle vous dit « tu me saoules » ou « il y en a ras-le-bol » ou encore, « j’aimerais que tu ne parles pas de ce sujet », ce sont des invitations.

Toujours répondre à une invitation

Bien entendu, le temps vient de répondre à l’invitation reçue. Nous pouvons le faire en demandant pardon. « Je te demande pardon. Je ne pensais pas qu’aborder ce sujet te blesserait » ou bien « je te demande pardon. Je savais qu’aborder ce sujet ne te plairait pas. Je suis vraiment désolé pour ça. Que voudrais-tu que… ? » en optant pour l’idée de tendre la perche pour permettre à la personne de s’exprimer.

Ceci étant, je pense que ce n’est pas le meilleur moment pour la personne blessée de s’exprimer. Mieux vaut présenter ses excuses ou demander pardon et se retrouver immédiatement sur une voie commune sur laquelle il sera possible d’échanger. Proposer la formulation de demandes est très souvent mal reçu.

Pourquoi la critique pique-t-elle si fort ?

Souvenez-vous que nous sommes dans une série sur « j’ai envie de mieux vivre la critique ». Et pourquoi la critique de pique-t-elle autant que cela ? Pour mieux comprendre, nous avons besoin de comprendre comment fonctionne notre cerveau en matière de blessures.

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Le cerveau cognitif

Notre cerveau cognitif est en mesure d’enregistrer les informations que nous vivons à partir de l’âge de trois ans. Dès lors, nous pouvons nous souvenir de la date, du jour, du lieu où de ce qu’une personne a dit. Nous sommes donc en mesure de nous souvenir de manière très claire, du choix, du mot employé et du contexte.

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Le cerveau émotionnel

Lui, ne nous permet pas de nous souvenir de la date, du jour ou de l’heure à laquelle une chose a été vécue. Le cerveau cognitif ne fonctionnant vraiment bien qu’à partir de l’âge de trois ans, avant cela, nous n’avions que des souvenirs émotionnels. Ainsi, notre cerveau émotionnel se souvient très bien des ambiances, des émotions, des approches relationnelles, des odeurs, des bruits, des sons, mais pas des détails évoqués plus haut dans la mémoire du cerveau cognitif.

Le mix des deux fonctionnements, cognitif et émotionnel, permet de mieux fabriquer des souvenirs. Cela dit, vous comprenez qu’il est possible d’avoir des souvenirs émotionnels sur des souvenirs factuels (cognitifs). 

La prise de conscience du fonctionnement complémentaire de nos deux cerveaux, quand on est en pleine possession de ses moyens cognitifs, met en évidence qu‘il est possible d’enlever une partie des souvenirs cognitifs et de ne garder que des souvenirs émotionnels. Il est également possible d’avoir un souvenir cognitif sans souvenir émotionnel. C’est une forme de coma artificiel qui a pour objet de nous protéger de quelque chose.

Le plagiat de Google

Notre cerveau cognitif et émotionnel enregistre, emmagasine et archive des événements du passé, comme le fait un ordinateur. Et pour garder cette image informatique, il suffit de taper les premières lettres de certains mots pour que l’ensemble de réalités historiques émerge. Voyez-vous ? 

C’est comme si, dans une recherche Google, vous tapiez « comment changer les cou…» et que vous constatiez que l’algorithme de Google proposerait le mot « couches ». Notre cerveau fonctionne de la même manière (en beaucoup mieux ;-). Si quelqu’un vous dit, « tu me fais ch…», notre cerveau complètera la phrase. 

Il existe plusieurs options pour compléter cette phrase. Seulement, en fonction du vécu passé de chacun, la phrase sera complétée de manière inconsciente en puisant dans l’expérience personnelle. Cela pourrait donner : 

  • « Tu me fais chaud au cœur » 
  • « Tu me fais chaque fois la même chose » 
  • « Tu me fais chier » 
  • « Tu me fais chuter »
  • « Tu me fais chavirer »
  • « Tu me fais choux blancs » 
  • « Tu me fais chialer »
  • « Tu me fais chouchouter… »
  • « Tu me fais chanter »
  • « Tu me fais chuchoter »
  • Etc. 
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Compléter «la phrase»

En coaching avec une personne, nous évoquions un des effets du port du masque pendant la période de la COVID-19 sur notre cerveau. Je soulignais que nous avions besoin de compléter la «phrase» quelque part. 

Comme moi, vous avez rencontré des gens que vous avez vus pour la première fois avec un masque. Disons que vous ne les connaissiez pas. Ne les ayant jamais vus, vous avez constaté que votre cerveau a eu besoin de compléter la partie du visage masqué par le masque. 

En effet, notre cerveau n’aime pas les éléments manquants. Il s’applique donc à imaginer la partie manquante en veillant à ce qu’elle nous paraissent crédible. Du coup, quand la personne enlève le masque, on peut être surpris ! On réalise que l’image que l’on avait complétée ne correspond pas à la réalité. Parfois, c’est rapprochant, mais il est très difficile et rarissime que l’image corresponde exactement à la réalité imaginée, projetée. C’est même quasiment impossible. 

Nous avons tendance à vouloir compléter parce que nous avons constitué une banque de données de visages comprenant des dizaines de milliers de visages. Nous allons donc y puiser à souhait pour compléter le visage manquant.

Notre banque de données intérieure 

Quand nous vivons un événement, nous puisons dans cette banque de données constituée de millions d’événements. Il suffit donc que, le début d’un événement ressemble à un ou plusieurs événements passés archivés dans notre banque de données pour que nous complétions l’image avant même que le déroulé ne se complète dans la réalité présente. Ainsi, nous nous mettons en un mode « d’activation de blessures ».

Je précise que nous sommes seul·e·s responsables de l’activation de nos blessures. Je ne veux pas dire que la personne n’a pas manqué de tact quand elle a dit que je suis habillé comme un sac, que je ne vaux rien ou que la bûche de Noël que j’ai amenée est une honte. Une telle honte qu’elle n’aurait jamais osé présenter ce dessert, si elle avait été à ma place. Il n’y a pas de dé-responsabilisation de la parole de l’autre, dans ma démarche. 

Une responsabilité bien placée 

Seulement, dans mon ressenti émotionnel, dans ma blessure personnelle, je suis pleinement responsable de l’avoir déclenchée ou activée. Personne ne peut activer une blessure à ma place. D’ailleurs, avec les mêmes événements, dans un contexte différent, en ne changeant que quelques paramètres, on pourrait dire « j’aurais honte de proposer une bûche de Noël qui ressemble à ça ! » et que je ce soit bien pris. On se rend donc bien compte que ce n’est pas l’événement « la personne a dit que ma bûche était… » qui fait que je l’on se sent comme ça. C’est véritablement notre histoire du moment, contextualisée avec ce que l’on a vécu dans le passé, à l’instant, tout à l’heure, hier, la semaine dernière, etc. Et la perception que l’on a au moment M.

Par conséquent, j’ai besoin de prendre conscience que je suis en relation avec ma blessure, avec mon moi, avant d’être en relation avec l’autre. J’utilise la relation à l’autre pour activer des choses chez moi, pour réveiller des choses en moi. C’est une manière d’archiver autrement certaines choses que j’ai emmagasinées et, bien évidemment, de régler des blessures personnelles. C’est un moyen de mieux vivre son propre présent.

Quand je prends conscience de cela, je pose un autre regard sur la critique émise par l’autre.

Le temps de faire le point

Avant de vous laisser et de vous donner rendez-vous la semaine prochaine pour la suite de « comment vivre les critiques pendant les fêtes », je voudrais que vous refassiez le point. 

  1. Prenez note de ce que nous avons évoqué plus haut puis rencontrez-vous en prenant conscience que ce que vous vous vivez mal,
  2. Vivre se trouve dans être des temps de rencontre avec vous-même, 
  3. C’est vous qui enclenchez, déclenchez, réveillez ou activez vos blessures,
  4. Vous avez davantage besoin de vous rencontrer vous-même pour mieux comprendre qui vous êtes,
  5. Apprenez comment vous fonctionnez. 
  6. Prenez la mesure de ce que vous voulez donner à voir. 
  7. Prenez conscience que, quand vous réagissez en disant « ça me gonfle, ça suffit ! », vous envoyez, vous aussi, des cartons d’invitation.
  8. Et puisque vous les envoyez, préparez-vous à recevoir des invitations proposées par d’autres, d’autres qui attendent des rendez-vous avec vous.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine.

Bye-bye. 

2 commentaires

  1. Pascal la lecture de ton article m’a projeté dans un évènement personnel vécu il y a quelques mois lors d’une réunion de famille … une réponse tout à fait anodine de ma mère a fait ressurgir des blessures intérieures que je ne soupçonnais pas … il m’a fallu quelques semaines pour m’en remettre et comprendre une part de moi que je ne savais m’expliquer depuis longtemps … Merci Pascal 🙏

    1. Bonjour Eric,
      Ton témoignage montre à quel point des blessures peuvent se réveiller à des moments inattendus. Et, comme tu l’évoques, il peut être nécessaire parfois d’avoir une certaine distance pour comprendre ce qui s’est vécu comme pour s’en remettre.
      Souviens-toi que nous activons nos blessures avec une intention inconsciente. C’est ce que j’évoque dans l’article « suite ».
      Bonne lecture

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